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Festival de Ménigoute


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À livre ouvert

« Quand la mélancolie me saisit, j’ouvre un guide du naturaliste de Delachaux et Niestlé et entre dans la forêt des dessins, des notices et des noms. Quelle beauté chez les bêtes ! Quelle imagination chez l’homme qui les a nommées ! […] Plus tard, le livre fermé, quand je bats la campagne, c’est pour moi une satisfaction de connaître le nom et la répartition de la bête ou de la plante que je croise », confiait l’écrivain-voyageur Sylvain Tesson dans l’opuscule « Il est temps ! », où 19 personnalités témoignaient de leur attachement aux éditions naturalistes Delachaux et Niestlé, en 2019. La connaissance n’est-elle pas aussi au service de la protection de la nature ? Et d’ajouter : « Devant les rayons de ma bibliothèque, je fais un vœu : j’aimerais que les guides du naturaliste ne deviennent pas les rubriques nécrologiques d’une nature éteinte. »
« Que de vocations ont planté leurs racines dans ces pages invitant à la connaissance du vivant ? Et, tout naturellement, la volonté de préserver a fait suite à la curiosité initiale », soulignait pour sa part Allain Bougrain Dubourg

Rêver devant son "Peterson"

Plus récemment, à l’occasion des 140 ans de cette vénérable maison d’édition, que tout naturaliste connaît de près ou de loin, c’était au tour de Pascal Dessaint, un écrivain que nous avons eu la chance d’accueillir lors de la 29e édition (voir l’interview), d’avouer que son « guide Peterson » était sacré ! « Il fait partie des livres qui ont changé ma vie. Et tant pis si à l’occasion je fais sourire de plus jeunes ornithologues, car je dirai toujours traquet pâtre plutôt que tarier pâtre... Eh oui ! je suis de cette époque où on ne bousculait pas les nomenclatures ! Les pages ont jauni. Les oiseaux sont toujours concentrés au milieu, et très bien ordonnés. Quand j’en parcours la liste, je vois que j’en ai coché 266 ! Certes, les cartes ne sont plus valables. Mais il me suffit de feuilleter mon Peterson pour me souvenir de tant d’observations merveilleuses, et de rêver à toutes celles à venir... »
C’est donc avec une grande joie que nous vous annonçons pour le prochain festival un partenariat avec les éditions Delachaux et Niestlé, en accueillant son directeur (voir interview ci-dessous) et quelques-uns de ses auteurs. Une matinée spécifique sera dédiée à cet anniversaire le lundi 31 octobre, de 10 h à midi, en salle Romane (entrée libre).
Avec ou sans guide naturaliste, nous souhaitons aux aoûtiens d’excellentes vacances !

Catherine Levesque-Lecointre

> Téléchargez le programme du prochain festival

© Pascal Dessaint

 

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 Une expo « à bocage ouvert » à Ménigoute

Inspirée des Sentiers de la photo, qui exposent des images à ciel ouvert dans les Vosges en partenariat avec l’Aspas, l’exposition « De l'ours à la belette » est déclinée cette année dans les chemins creux de Ménigoute. « Le parcours part de la mairie et la première des quarante photographies exposées apparaît à 500 m, précise Hugo Braconnier, cheville ouvrière de l’événement, qui met en avant 24 photographes français professionnels, dont Hugo et son frère Nathan avec leur rare photo de genette. Sur cette boucle de 3 km, qui serpente entre arbres têtards, prairies, haies et ruisseau, on a 1,5 km de photos », résume-t-il.
Avant-goût du FiFO, l’exposition sera démontée le dernier jour du festival, le 1er novembre prochain.

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Michel Larrieu, directeur des éditions Delachaux et Niestlé : « Certains de nos ouvrages sont au catalogue depuis plus d’un demi-siècle ! »

À l’occasion des 140 ans de Delachaux et Niestlé, le Festival de Ménigoute a noué un partenariat avec la maison d’édition et accueillera cette année plusieurs de ses auteurs, parmi lesquels Marc Giraud et Victor Noël. Interview de Michel Larrieu, son directeur, qui a succédé en 2020 à Philippe J. Dubois et sera présent durant le festival.

• Delachaux et Niestlé est considéré comme l’éditeur nature de référence : est-ce encore vrai ?
Absolument ! Et notamment grâce à nos guides d’identifications qui font référence dans l’édition naturaliste. Ce sont ces guides haut de gamme dont la production continue et qui font de Delachaux un éditeur de fonds. La collection comporte aujourd’hui plus de 100 titres et certains comme le Peterson ont plus de 60 ans ! Quand un Sylvain Tesson ou un Jean-Marie Le Clézio citent Delachaux dans leurs ouvrages, c’est toujours en référence à ces guides. Je suis persuadé que chaque visiteur de Ménigoute en possède au moins un sinon plus.

• Curieusement, sa vocation de départ n’était pas naturaliste : comment cette orientation s’est-elle affirmée durant l’histoire de la maison ?
Effectivement, au début Delachaux est un éditeur généraliste. Nous avons publié par exemple de la littérature comme Le Joueur d’échecs de Stephen Zweig, de la jeunesse et notamment tous les Félix Salten, auteur du célèbre Bambi.
Delachaux, c’est aussi toute l’histoire du scoutisme avec les ouvrages de Baden Powell et surtout un fonds sciences humaines très important. Nous avons édité tous les grands penseurs et pédagogues du XXe siècle comme Krishnamurti, Freinet, Zazzo ou encore Piaget.
Mais la nature est là dès le début puisque le premier ouvrage naturaliste publié, Les champignons comestibles et les espèces vénéneuses du pharmacien Fritz Leuba, sort en 1890. Par la suite, Delachaux a édité tous les grands auteurs et artistes naturalistes francophones, notamment Paul Géroudet, un ornithologue suisse dont les ouvrages sont toujours au catalogue et qui a été le premier à traduire les chants d’oiseaux par des syllabes et des onomatopées, ou encore Jean Dorst, ancien directeur du Muséum national d’Histoire naturelle, qui en 1965 a fait paraître Avant que Nature meure, le premier essai environnemental et le premier cri d’alarme sur la dégradation de la nature.

• Quel est votre ouvrage le plus vendu à ce jour ?
Comme je le disais, nous sommes un éditeur de fonds et certains de nos ouvrages sont au catalogue depuis plus d’un demi-siècle comme Avant que nature meure qui s’est vendu à près de 70 000 exemplaires rien que pour l’édition française et qui a été traduit en onze langues !
Le Peterson a été durant près de cinquante ans LE guide de référence et continue à avoir ses adeptes mais notre plus grosse vente est sans doute Le Guide ornitho avec plus de 200 000 exemplaires rien que pour la France. Et ce n’est pas près de s’arrêter car, pour ses 25 ans, c’est-à-dire l’année prochaine, nous prévoyons une nouvelle édition complètement refondue et mise à jour.

• La collection « En bord de chemin », dirigée par Marc Giraud, est aussi un succès de la maison…
C’est un énorme succès et ce depuis sa création. C’est une collection grand public qui nous propose de nous arrêter en balade pour observer la nature. On ne se rend pas compte (et tant mieux) du travail que Marc et son éditrice réalisent pour arriver à ce degré d’évidence et de simplicité. On est vraiment immergé dans la nature, en balade avec Marc qui nous fait découvrir comme il dit « l’extraordinaire dans l’ordinaire ». Ces balades sont d’ailleurs déclinées en courtes vidéos pour la Web TV du Festival de Ménigoute, auquel il participe assidûment.
La collection s’enrichit chaque année d’un nouvel opus. Après les fleurs, les arbres, les animaux, les insectes, les paysages… c’est au tour des eaux douces d’être abordées cette année. Par la suite, nous traiterons la forêt, la montagne et la ville.

• Quelles sont les évolutions récentes de votre positionnement éditorial ?
Depuis deux ans, je m’applique à diversifier nos productions aussi bien au niveau des thématiques que des approches pour que tout le monde, quel que soit son âge, son degré de connaissance, son implication ou sa motivation, puisse trouver chez Delachaux le livre nature dont il a envie.
C’est ainsi que j’ai développé le secteur jeunesse pour sensibiliser les enfants à la nature dès le plus jeune âge et – pourquoi pas – susciter de nouvelles vocations de naturalistes.
Les guides d’identifications se sont ouverts à de nouvelles thématiques et donc un nouveau public avec par exemple le Guide des tomates pour les jardiniers motivés.
Ceux qui aiment les textes peuvent s’informer avec nos essais, mais ceux qui préfèrent apprendre de manière plus ludique trouveront de quoi les satisfaire dans nos BD.
Bien sûr, je continuerai à éditer des ouvrages plus érudits et plus techniques. L’un n’empêche pas l’autre. Bien au contraire.

• Vous éditez notamment Victor Noël, qui sera présent au Festival de Ménigoute. Vous considérez-vous comme un éditeur militant ?
Lorsqu’on aime la nature, on a envie de la protéger et cette protection passe par l’engagement. Alors militant, je ne sais pas. Ce sont plutôt nos auteurs qui le sont. Mais engagé, ça, oui !
Je vous ai parlé d’Avant que nature meure qui fut le premier ouvrage d’écologie en langue française. C’est cet engagement et ce combat que l’on perpétue avec des témoignages comme Sur les chemins du vivant de Victor Noël mais aussi à travers des essais comme Les Chasseurs ont-ils tué la chasse ? de Michel Gauthier-Clerc ou des guides comme Le Guide pratique de l’éco-guerrier de Catherine Levesque (voir notre recension) et même des beaux-livres comme Renards de Pierre Rigaux ou encore des BD comme Fraude qui peut !, qui raconte le combat de Bloom contre la pêche électrique.

• Qu’avez-vous mis en place pour minimiser l’impact environnemental de vos livres ?
Nous avons mis au point avec les éditions La Martinière un label qui certifie des ouvrages plus éco-responsables baptisé Yliga, du nom d’un arbre qui s’épanouit entre le Sahara et l’Afrique tropicale dans des conditions difficiles. Nous privilégions les formats d’ouvrage à faible gâche de matière ; du papier certifié FSC ou PEFC ; l’utilisation d’encres végétales ; des couvertures sans vernis ni pelliculage ; des ouvrages non cartonnés, sans mise sous plastique, etc. Nous imprimons en simultané les couvertures d’ouvrages de même format, et ce à moins de 1 000 km de nos entrepôts. Enfin, nous supprimons les tirages papier pour les étapes de contrôle et nous diminuons les envois à la presse au profit d’une communication essentiellement numérique.

• Pour célébrer les 140 ans de votre vénérable maison, vous avez fait appel à l’artiste Michaël Cailloux. Pourquoi ce choix ?
Nous cherchions un artiste pour nous accompagner sur cet événement qui ne soit pas un artiste naturaliste (ce qui était trop attendu et aurait sans doute créé des jalousies !). Michaël n’est pas un artiste naturaliste, mais son travail s’inspire fortement de la nature et notamment des insectes et en ça, il est assez proche du naturalisme de l’art nouveau. Mais il est aussi résolument moderne dans l’emploi de ses couleurs vives et parfois acidulées.
La collaboration a été un véritable succès au point que nous sortons en fin d’année Luxuriante nature, la première monographie consacrée à son œuvre.

• Quelles sont les parutions de la rentrée susceptibles d’intéresser nos festivaliers amateurs d’oiseaux ?
De toute évidence, L’Étymologie des noms d’oiseaux de Pierre Cabard, une somme de près de 800 pages pour tout savoir les origines des noms d’oiseaux mais aussi sur leurs découvreurs. Nous sortons également Une histoire contemporaine des oiseaux de France de Philippe J. Dubois, ornithologue bien connu et ancien directeur de Delachaux. Et enfin une monographie sur le vautour fauve, une refonte totale par Antoine Adam, Olivier Duriez et Bruno Berthemy d’une monographie de Bertrand Eliotout, un auteur extrêmement prometteur malheureusement disparu trop tôt.

Propos recueillis par Catherine Levesque-Lecointre.

Ouvrages à paraître à l’automne :
- Les Chasseurs ont-ils tué la chasse ? (368 p., 19,90 €). Parution 2 septembre.
- L’É́tymologie des noms d’oiseaux (608 p., 29,90 €). Parution 2 septembre.
- Sur les chemins du vivant - Carnet de route d’un jeune naturaliste engagé (96 p., 12,50 €). Parution 16 septembre.
- Une histoire contemporaine des oiseaux de France (240 p., 32 €). Parution octobre.
- Le Vautour fauve (192 p., 25,90 €). Parution 14 octobre.
- Luxuriante nature (160 p., 39 €/130 € version luxe sous coffret avec digigraphie numérotée et signée de l’artiste). Parution 28 octobre.

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Un site Web consacré au cinéaste François Bel

Un nouveau site Web rend hommage à la carrière de François Bel, réalisateur injustement méconnu auquel le Festival consacrera une soirée le samedi 29 octobre 2022, en présence de deux de ses anciens assistants, Patrick Ladoucette et Bruno Vienne, des chefs opérateurs du son Martine Todisco et Philippe Barbeau, du cinéaste Laurent Charbonnier et de Catherine Sauvin présidente de la Fondation François Bel.

François Bel a marqué l’histoire du cinéma animalier avec ses trois longs métrages : Le Territoire des autres, La Griffe et la dent et L’Arche et les déluges. Il inventa un nouveau style, une nouvelle vision de la nature et du monde animal. « À travers ce site, j’ai voulu mettre en valeur le cinéaste François Bel comme un véritable précurseur, à l’instar de ce qu’en dit Jacques Perrin dans une interview exclusive qu’il m’avait consacrée il y a un an », confie Patrick Ladoucette, également réalisateur d’un portrait de 26 min sur François Bel (voir l’interview dans notre newsletter de juillet 2021).
Pour resituer son œuvre dans le contexte de l’époque, cette interview de Jacques Perrin et ce portrait seront projetés avant La Griffe et la dent lors de la soirée consacrée au cinéaste durant le Festival de Ménigoute, le 29 octobre prochain. Parmi les instigateurs de cet hommage, le chef opérateur du son Philippe Barbeau (voir notre interview), César du Meilleur son 1997 pour Microcosmos, le peuple de l’herbe, et président du jury du Festival de Ménigoute en 2010.

Des techniques cinématographiques pionnières

Le Territoire des autres, réalisé avec Michel Fano et Gérard Vienne, fut le premier long métrage au format 35 mm couleur sur la faune européenne. Devenu une référence du genre, son deuxième long métrage, La Griffe et la dent, coréalisé avec Gérard Vienne, a fait appel à de nouvelles techniques de prise de vue qui ont permis de filmer les animaux de nuit, notamment les scènes de prédation avec les grands fauves africains. La synchronisation étant nécessaire entre l’éclairage et la caméra, les prises furent rares durant les deux ans de tournage dans l'Est africain ! Pour la première fois également dans un film animalier, François Bel a utilisé la prise de son en stéréophonie (photo ci-dessus). Une audace qui lui attirera une distinction au Festival de Cannes en 1976, le Décibel d'or et, pour ses prouesses techniques, le Grand prix de la Commission supérieure technique.
Restaurés et numérisés en haute définition, les trois films seront en vente sur le stand de FIFO Distribution durant le festival.

Catherine Levesque-Lecointre

> fondationfrancoisbel.fr

© CIANAS



 

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Faites rimer été et biodiversité avec la LPO

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Pour la troisième édition de sa campagne estivale « L’été à vol d’oiseau », le réseau LPO se mobilise partout en France pour conjuguer vacances et protection de la nature de proximité. Grâce à son réseau d’associations locales autonomes, la LPO propose de nombreuses animations : à la rencontre des sternes des bords de Loire, des rapaces nocturnes de la Vienne, des chauves-souris de l’Aveyron, des papillons de Dordogne, des fous de Bassan de Bretagne, des cigognes de Charente-Maritime, des lézards de Bourgogne Franche-Comté… Parcourez l’agenda nature de la LPO ou abonnez-vous aux pages Facebook des LPO locales pour trouver une activité proche de chez vous ou de votre lieu de vacances. La LPO gère également pour le compte de l’État 26 réserves naturelles nationales et régionales. Lors de vos activités sportives, attention aux espèces très sensibles au dérangement. Consultez les conseils pratiques du programme Biodiv’Sport. Et si vous pratiquez la photo animalière, veillez à respecter le manifeste pour une pratique éthique de la photographie de nature. Envie de vous rendre utile ? Consultez les missions proposées par l’association. Motivé pour des devoirs de vacances ? Inscrivez-vous au MOOC Ornitho pour ne pas bronzer idiot !

© RN Moëze-Oléron/LPO


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Une nouvelle recrue au FIFO

breveDiplômée d’un master 2 en biologie-environnement, Blandine Barret a rejoint l’équipe du Festival de Ménigoute, où elle est chargée de mission. « Durant mes études, qui se sont déroulées en partie en Australie et en Belgique, j'ai travaillé dans le monde de la recherche, à l’INRA et au CNRS, avant de changer de voie pour m'orienter vers l'animation nature, raconte la jeune femme de 30 ans, passionnée de pédagogie. J'ai travaillé pour plusieurs associations, dont le CPIE Seuil du Poitou, avant de créer mon entreprise, Nature Curieuse. Arrivée fraîchement dans la Vienne, j'ai découvert tardivement le Festival de Ménigoute. J'ai assisté à des conférences presque tous les ans, jusqu'en 2021, où j'ai eu la chance de devenir bénévole sur la gestion du contrôle des pass sanitaires. C'est par ce biais que j'ai eu la chance de me voir offrir mon poste actuel, Marion ayant exprimé l'envie de changer d'horizon professionnel. » Bienvenue à Blandine !


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Concours de films Ushuaïa TV

breveRéalisateurs, vous avez jusqu’au 30 septembre pour envoyer vos projets de films dans le cadre du "Prix du film Nature Ushuaïa TV" organisé avec le Festival de Ménigoute. Le lauréat sera dévoilé au prochain festival et une coproduction d’Ushuaïa TV d’une valeur de 12 000 euros sera conclue avec un producteur. Toutes les modalités de cet appel à projets sont consultables en ligne.



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Crédits photo : Patrice MARIOLAN - Michaël Cailloux - RN Moëze-Oléron/LPO - CIANAS - FIFO
  Archives des anciennes infolettres  -  Conception : Tabula Rasa

FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM ORNITHOLOGIQUE DE MÉNIGOUTE
Association MAINATE, 16 bis, rue de Saint Maixent - BP 5 - 79340 Ménigoute
Tél. : 05 49 69 90 09 - contact@menigoute-festival.org
https://www.menigoute-festival.org