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Prendre de la hauteur
Changement. De climat, de paradigme. Transition. Voilà les mots qui auront ponctué notre quotidien, cette année, et côtoyé un vocable plus anxiogène autour de l'effondrement. Il y a un an précisément, je défendais dans cet édito le constat du philosophe Alexandre Lacroix dans son ouvrage, Devant la beauté de la nature, qui dénonçait l'absence d'une dimension esthétique dans l'écologie politique. Et c'est justement un grand nom de l'écologie politique, Dominique Bourg*, que nous recevrons lors du Festival international du film ornithologique de Ménigoute, qui démarre dans quelques jours. Cette 35e édition fera la part belle aux protecteurs de la nature, mais aussi aux solutions que nous pouvons mettre en place pour la préserver. Le 31 octobre, la conférence "La Nature à l’épreuve de l’homme", animée par Poitou-Charentes Nature, proposera ainsi des pistes positives pour limiter nos impacts…
48 documentaires de 14 nationalités en compétition
Reconnu comme l'un des événements mondiaux majeurs du cinéma animalier, le festival présentera 48 films documentaires, avec pour la troisième année consécutive, dix courts métrages. La difficile tâche pour départager ces œuvres incombera à un jury de huit personnes présidé par Jean-Baptiste Dumond (cf. interview), militant, journaliste, photographe et ancien dirigeant du WWF France. Neuf prix seront décernés, dont deux par le Jury Jeunes Regards, composé de cinq étudiants et anciens étudiants de l’Institut francophone de formation au cinéma animalier de Ménigoute.
Laurent Baheux, invité d’honneur du Salon d'art animalier
Célèbre pour ses photographies en noir et blanc, le photographe Laurent Baheux est l’invité d’honneur du Salon d'art animalier, rendez-vous des artistes, peintres, sculpteurs et photographes animaliers. Il y présentera son exposition intitulée "Album de famille de l’Afrique sauvage".
L’association Caméra Natura, qui organise le concours photo autour du thème "Bio-diversité, Bio-logique", propose une exposition à découvrir dans la grange de l’Iffcam, à proximité de Ménigoute. La proclamation et la remise des prix du concours auront lieu le dimanche 3 novembre, à 11 h, à l’espace Web TV, laquelle Web TV sera animée notamment par Marc Giraud, auteur de nombreux ouvrages sur la nature et chroniqueur sur RTL .
Tables rondes, conférences, expositions (gratuites), ateliers, sorties naturalistes sont aussi au programme de ces six jours consacrés à la nature, avec des milliers de festivaliers attendus. Au forum de la nature, l’édition 2019 présentera une offre élargie en matériel optique et photographique, avec une présence renforcée des professionnels.
Ménigoute, un lieu de rencontres et d'expériences
Et parce que l'expérience de la nature est éminemment sensorielle, le cinéma pour l’oreille de Boris Jollivet reste un rendez-vous prisé : une immersion unique à découvrir les mercredi 30 et jeudi 31 octobre.
Les réalisateurs présents partageront un moment privilégié avec les festivaliers à l’occasion du "Café des réals", tous les jours, à 13 h, pour s'immiscer dans les coulisses des projets.
De la réflexion, de l'émotion et du partage, autant d'ingrédients pour prendre de la hauteur et retrouver du souffle.
Catherine Levesque.
* "Renoncer au superflu pour préserver l’essentiel", le mercredi 30 octobre, à 17 h 30, en partenariat avec EDF. |
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Magie animée
Les habitués du Festival de Ménigoute n'auront pas pu rester insensibles à ses extraordinaires créatures de papier mâché. La discrète Anne-Lise Koehler, qui a travaillé avec Michel Ocelot et Luc Jacquet, a réalisé avec Eric Serre un film d'animation naturaliste qui s’appuie sur une observation rigoureuse. Elle s’est entourée de naturalistes habitués eux aussi du festival, comme Jean Chevallier (qui a même prêté sa voix aux bestioles !) ou Patrick Luneau… Dans ce travail minutieux, où chaque branche, chaque brin d’herbe est une création à part entière, dix espèces d’animaux (hibou moyen-duc, grèbe huppé, martin-pêcheur, noctule de Leisler, castor d’Europe, salamandre tachetée, butor étoilé, grand brochet, anax empereur …) parmi tant d’autres naissent, vivent et s’apprivoisent les unes les autres le long d’une rivière… En salle depuis le 2 octobre. À partir de 4 ans (1 h).
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Dominique Brouard : "Le Festival de Ménigoute est un grand rendez-vous d'éducation populaire qui revendique clairement sa position militante"
Fondateur du Festival de Ménigoute et ex-directeur de l'Iffcam, l'École de cinéma animalier des Deux-Sèvres, Dominique Brouard nous présente les temps forts de la 35e édition du FIFO.
• Quel regard portez-vous sur cette 35e édition ?
Chacun peut s'accorder sur le fait que nous avons une programmation d'une diversité et d'une qualité incontestables. Nous pouvons nous enorgueillir que ce rendez-vous tout naturel unique sur le territoire national intéresse aussi bien les jeunes que les moins jeunes, les initiés comme les non initiés. C'est un grand rendez-vous d'éducation populaire qui revendique clairement sa position militante en faveur de la protection de la nature.
• Cette année, la sélection de films du festival fait la part belle à des individus qui ont fait de la protection de la nature un enjeu personnel, à des femmes notamment…
Cette nouvelle édition met l’accent sur les protecteurs de l’environnement. Les femmes et leur combat sont mis à l’honneur cette année avec trois films : Coral Woman, qui suit la plongeuse Uma Mani dans son travail de protection des coraux ; The Firefox Guardian, qui s’intéresse au quotidien de Menuka, une villageoise népalaise qui a dédié sa vie à la protection des pandas roux ; enfin Julia Kolevatova, militante écologiste, livre un vibrant plaidoyer pour sauver une petite rivière de Sibérie dans River of my Childhood. Nous nous intéresserons aussi à notre nature de proximité, dès l’ouverture de la compétition, avec le film Fort CaracTerre, qui nous fait découvrir la richesse d’un petit village poitevin. Nous avons aussi des films purement animaliers, comme Le Cas du Castor, qui montre l’exemple du retour, sur la plupart de nos rivières, d’une espèce qui a failli disparaître en France ; des images animalières rares et spectaculaires dans Ours simplement sauvage, de Vincent Munier et Laurent Joffrion, La fabuleuse histoire du gypaète d'Anne et Erik Lapied et Sur les traces de la panthère des neiges, de Stéphane Jacques.
• Les formats courts ont désormais leur place dans la compétition ?
Nous ne campons jamais sur nos acquis ! Nous avons validé une proposition de la jeune génération qui pilote de plus en plus de choses dans l'organisation du festival. Ce type de format ne remet pas en cause les formats professionnels classiques, mais touche plus la jeunesse. La compétition courts-métrages présentera ainsi dix films aux thématiques variées, depuis les hippopotames de Pablo Escobar aux crapauds du Limousin. L’animation fait son retour avec Silence de Isis Leterrier, qui traite avec brio… du chant des grenouilles.
• Le programme s'ouvrira par la projection en avant-première hors-compétition d'un documentaire sur le Costa Rica réalisé par la 13e promotion de l’Iffcam, une école de cinéma animalier liée au festival, unique en Europe…
Pura Vida, au pays de l’or vert, a été réalisé par la 13e promotion de l’Iffcam et vient apporter un regard neuf sur un pays reconnu pour ses valeurs écologiques. J'en profite pour préciser que suite à une période compliquée, le département des Deux-Sèvres m'a proposé de reprendre un peu de service auprès de l'Iffcam. L’objectif était de retrouver un diplôme universitaire, ce qui est chose faite avec l'université de La Rochelle. La région Nouvelle-Aquitaine et le département des Deux-Sèvres nous ont apporté un précieux soutien. Deux diplômes universitaires bac+4 et bac+5 ont été construits avec l'UFR Lettres, langues, arts et sciences humaines et le département Biologie auquel appartient Karine Monceau, responsable des diplômes. L'école sera désormais dirigée par Marie Daniel, une ex-étudiante de l'Iffcam qui a réalisé ou coréalisé plusieurs documentaires régulièrement primés au festival. Karine et Marie vont sans aucun doute apporter de très belles perspectives à ces formations.
• Cette 35e édition est partie prenante dans l'organisation d'un événement phare : le Congrès mondial de l'IUCN, qui accueillera 25 000 participants à Marseille en juin prochain. En quoi le FIFO y contribue-t-il ?
Nous n'écartons jamais les initiatives qui contribuent à des réflexions qui dépassent le cadre du festival. C'est pourquoi nous avons répondu à l'appel de l'Agence française pour la biodiversité pour une collecte d'idées en faveur de cette cause. Nous avons sollicité des bonnes volontés dans les équipes bénévoles et permanentes, parmi lesquelles Virginie Braconnier, qui s'occupera de deux ateliers le 31 octobre et le 1er novembre : Les Imaginaires de la biodiversité, un atelier d'écriture avec des enfants et le public du festival ; le BioLab, un world café où l'on compilera les réflexions des uns et des autres. Les captations de l'Iffcam feront l'objet de synthèses en images restituées à l'Espace Web TV, sous le forum, pendant le festival, puis à l'AFB qui les utilisera lors du Congrès mondial de l'IUCN. Cet événement d'envergure qui se déroulera à Marseille en juin prochain proposera en effet un espace grand public et préfigurera en quelque sorte la COP15 sur la biodiversité prévue en Chine à l'automne suivant.
Propos recueillis par Catherine Levesque.
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Dominique Bourg : "Nous comprenons que nous vivons en unité avec le reste du vivant au moment où nous sommes en train de le détruire"
Philosophe et professeur honoraire à l'Université de Lausanne, Dominique Bourg a écrit de nombreux ouvrages sur l'écologie. Dans le cadre des Rencontres culturelles du cinéma animalier organisées par EDF Nouvelle-Aquitaine au Festival de Ménigoute, il présentera le mercredi 30 octobre, à 17 h 30, une conférence sur le thème : "Renoncer au superflu pour préserver l'essentiel ?".
• Comment votre parcours vous a-t-il conduit à penser les enjeux philosophiques de l'écologie ?
Dès mes débuts, outre des réminiscences d'enfance, j'ai lu Avant que nature meure, de Jean Dorst, et j'étais abonné à la revue Survivre et vivre, animée dans les années 1970 par le mathématicien Alexandre Grothendieck. On a réédité récemment des réflexions essentiellement épistémologiques de cette revue. Et c'est d'ailleurs très intéressant de voir à quel point on a complètement changé d'époque. On est passé d'une science qui se voulait spéculative à une technoscience. Ces lectures m'ont tout de suite introduit à l'écologie, qui est inséparable d'une réflexion sur le rôle de la science, ses limites et son influence sur la société. Je n'ai cessé de développer ces questions philosophiques, notamment dans mon livre L'homme-artifice, publié chez Gallimard, où, en réfléchissant sur les techniques, j'en ai rencontré les limites. Le livre se termine sur des interrogations écologiques.
Nous n'aurions pas vu venir des sujets tels que le changement climatique ou l'effondrement du vivant sans connaissances scientifiques. Ces connaissances nous permettent de comprendre les horreurs que les conséquences d’autres connaissances nous conduisent à produire. Les sciences exercent ainsi un rôle ambivalent : elles nous procurent des prothèses sensorielles sans lesquelles on ne comprendrait pas les dangers qui nous menacent. En même temps, par certaines de leurs retombées, les sciences sont responsables de l'état du monde dans lequel on vit. On ne peut pas nier la connaissance quand on est écologiste. Il est d'ailleurs intéressant de voir comment un mouvement comme Extinction Rebellion se fonde essentiellement sur les sciences. Les fondements de la réflexion écologique telle que je l'ai découverte au début des années 1970 se rejouent différemment aujourd'hui.
• La philosophie a-t-elle toujours fait une place à l'écologie ou est-ce le contexte singulier de l'Anthropocène qui exige qu'elle s'y intéresse ?
Dans sa tradition, la philosophie ne fait absolument aucune place à l'écologie pour une raison simple : il n'y a pas d'écologie avant l'ère industrielle et avant qu'on perçoive les dégâts suscités par cette civilisation. Pour nous autres Européens c’est l’industrie qui est le déclencheur. C'est la promenade de Rousseau gâchée par la rencontre d’une manufacture… Les premiers dégâts industriels sont brutaux, car il n'y a à l'époque aucune protection. Aux États-Unis, c'est la déforestation qui a été le déclencheur.
Un des premiers à faire ce constat est George Perkins Marsh, qui n'est pas philosophe, dans Man and Nature, paru en 1864. Mais la réflexion proprement philosophique sur la question de l'écologie, on la doit surtout à "l'éthique environnementale" anglo-saxonne qui naît avec Aldo Leopold, juste après la Seconde Guerre mondiale, et Richard Routley, durant les années 1960. Il y a des morceaux de réflexion très forts chez Bertrand de Jouvenel, et même dès avant-guerre avec Jacques Ellul et Bernard Charbonneau. Mais ça reste en marge de la philosophie la plus lourde. Le champ nouveau que j'ai fait naître avec mon collègue Kerry Whiteside, c'est la démocratie écologique. Ce n'est pas la démocratie environnementale, qui démocratise les décisions publiques environnementales. Ce que nous appelons démocratie écologique, c'est comment on fait rentrer dans la démocratie les connaissances scientifiques que l'on a de notre rapport défaillant au monde. La question de l'Anthropocène fait naître un renouveau de la tradition philosophique indissociable de l'anthropologie. J'y ai contribué avec Une Nouvelle Terre, avec un angle métaphysique, et mon dernier livre, Le Marché contre l'humanité, sous un angle de philosophie politique.
• Dans votre avant-dernier ouvrage, vous évoquez la nécessité d'une autre relation au monde. Quelle forme peut-elle revêtir ?
On voit bien qu'on est dans un changement de paradigme. À la fin du XVIe siècle et au début du XVIIe, la nature était considérée comme un agrégat de particules matérielles extérieures les unes aux autres, autrement dit comme purement mécanique. L'être humain lui-même était étranger à la nature. À la fin du Moyen Âge, on a fini par ne retenir de la Bible que le fait que Dieu avait créé l'Homme à son image. Il était donc appelé à dominer tout ce qui vit sur Terre. La science naissante, et ce à quoi on avait fini par réduire l'interprétation biblique de notre relation à la nature, ont fait naître la modernité. La raison telle que les Lumières la conçoivent c’est la faculté de l’universel, lequel s’obtient par abstraction. Appliquée à la disparité des êtres humains cela a fait merveille : c'est la recherche d'une humanité universelle, abstraite de toutes les petites différences et inégalités. C’est le fondement des droits humains. Mais la même logique appliquée à l’agriculture, c’est la catastrophe : on s'abstrait du vivant, des sols, de la géographie, on limite les cultures à quelques variétés dans le monde, et ça ne marche qu’à grands renforts de pesticides et de pétrole ! Notre agriculture conventionnelle, en détruisant le vivant, suit les préceptes de la philosophie des Lumières.
Darwin a introduit le premier coin dans cet édifice. Il remet pour la première fois l'espèce humaine dans la nature ; puis il y a l’éthologie qui détruit l’idée d’une différence de nature entre animaux humains et non humains ; il y a enfin la révolution de la biologie végétale, qui reconnaît aux plantes les grandes fonctions du vivant, dont une certaine forme d'intelligence, systémique. Nous comprenons enfin que nous sommes des animaux et que nous vivons en unité avec le reste du vivant, et ce, in extremis, au moment où nous sommes en train de le détruire. Et c'est en train d'innerver tout le corps social avec la sensibilité à l'animal, l'attachement aux arbres, le développement de l'écopsychologie, les droits de la nature, l'encyclique du Pape François, le retour du chamanisme, etc. Un fondement de civilisation nouveau apparaît en lien avec nos connaissances nouvelles. Une nouvelle relation au monde est en train de s'affirmer.
• Vous avez écrit plusieurs ouvrages sur le développement durable. Comment considérez-vous cette notion à l'heure de l'écologie intégrale ?
Le développement durable, c'est grand-papa ! Le développement durable consistait à arrêter de détruire l'environnement global, le climat, le vivant, tout en rééquilibrant la distribution des richesses sur Terre. Or, le nombre de personnes qui souffrent de la faim dans le monde est reparti à la hausse et les inégalités n'ont jamais été aussi fortes, l’environnement global se dégrade à grand vitesse. C'est un échec, car on misait sur le découplage entre l'augmentation du PIB et la croissance des flux de matière, c'est-à-dire la consommation de ressources, or c'est l'inverse qui s'est produit.
Ça n'a plus grand sens de parler de développement durable. On parle toujours des ODD, les objectifs de développement durable, mais ils ne sont absolument pas corrélés à des indicateurs fiables tels que les limites planétaires et l’empreinte écologique. Ils ont toutefois une orientation sociale intéressante, mais ça reste un peu de la rhétorique…
• Qu'allez-vous aborder lors de votre conférence au Festival de Ménigoute ?
Je vais faire un état des lieux et rappeler comment nous défaire de ce qui nous maintient dedans. Le mirage de la croissance, par exemple, qui était très bénéfique pendant les Trente Glorieuses, ne l'est plus. On table toujours sur les seules techniques alors qu'elles ont des limites. Je parlerai de l'économie permacirculaire, qui consiste à inverser les tendances nous conduisant au franchissement des limites planétaires. Enfin, je développerai le nouveau paradigme qui se met en place.
Propos recueillis par Catherine Levesque. |
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"Marche avec les loups" en avant première
En clôture du festival, ne ratez pas l'avant-première exceptionnelle de Marche avec les loups, la "suite" tant attendue de La Vallée des loups, en présence du réalisateur Jean-Michel Bertrand, le samedi 2 novembre, à 20 h 30. Celui-ci dévoilera par ailleurs ses secrets de tournages lors d'une masterclass autour du film Vertige d’une rencontre, acclamé à Ménigoute en 2010 (dernier film de la séance de l'après-midi).
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Mainate TV : Marc Giraud prend le large !
Les amateurs (nombreux) de la rubrique "En chemin", animée par Marc Giraud, seront dépaysés cette année lors de sa diffusion quotidienne sur Mainate TV, la Web TV du Festival de Ménigoute. Les six nouveaux épisodes ont en effet été tournés en baie de l'Aiguillon sur la thématique du bord de mer, en prévision d'un nouvel ouvrage à paraître sur ce sujet au printemps prochain chez Delachaux et Niestlé. "Conformément au parti pris de cette rubrique, j'ai privilégié des espèces ordinaires ou faciles à voir, comme le goéland, les crabes, les limicoles, précise Marc Giraud, ainsi que les laisses de mer. C'est toujours un plaisir de tourner avec les étudiants de l'Iffcam. Ils sont jeunes, passionnés et animés de belles valeurs." Léa Collober, en deuxième année dans la promotion des Chevêches, dirigeait pour la première fois un tournage avec les débutants de la promotion des Orques, en première année. "Malgré la vase, la pluie et les nuisances sonores, l'équipe était très motivée", confirme Léa, en plein montage ! |
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Une sortie du dimanche en famille
Retrouvez le plaisir de jouer et de vous émerveiller avec vos enfants dans la nature ! C'est ce à quoi vous invite Manon Luneau (La cactée qui caquette) dans sa "Balade de l'émerveillement®", avec une lecture à haute voix. L'occasion de ralentir et de découvrir la faune et la flore grâce au jeu et à l'écoute de belles histoires.
> Dimanche 3 novembre de 10 h à 12 h. 10 €. Réservation indispensable au 05 49 69 90 09 (sortie limitée à 20 personnes). Prévoir chaussures de marche, bouteille d'eau et vêtements adaptés en fonction de la météo.
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