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© GUILLAUME FRANÇOIS

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CAP SUR LA PRÉSERVATION DU VIVANT

« Accélérer l’action et mobiliser tous les acteurs pour conserver et utiliser durablement l’océan ». C’est le sujet urgent que traitera la 3e Conférence des Nations Unies sur l’Océan du 9 au 13 juin prochains à Nice en France. Un événement d’ampleur mondiale qui s’adresse à la fois aux gouvernements, comme à la communauté scientifique, jusqu’aux communautés locales. Ces Accords de Nice offrent la possibilité d’un tournant décisif pour le futur de l’océan, vital à toute vie, et crucial face aux changements climatiques.

Le cinéma animalier souligne l’importance du sujet avec la sortie imminente du film David Attenborough : L’appel de l’Océan, réalisé par Toby Nowlan, Keith Scholey et Colin Butfield. Une œuvre présentée par le mythique historien David Attenborough, âgé de 99 ans et véritable monument du documentaire sur l’environnement, qui dénonce les méthodes de pêches industrielles qui ravagent les écosystèmes. Le film s’annonce comme un raz-de-marée avec notamment des images inédites de chalutage.

Si vous ne connaissez pas encore cette méthode de pêche pour le moins barbare : imaginez râcler tout simplement le fond de l’océan avec un immense filet, tout attraper sur son passage, libérer des quantités gigantesques de CO2 contenues dans les sols, pour rejeter les trois quarts des espèces agonisantes qui n’étaient de toute façon pas visées. Ce hold up des fonds marins parfaitement autorisé est combattu fermement par l’association Bloom, fondée et présidée par Claire Nouvian, d’autant plus qu’il est parfois pratiqué sur des aires marines dites protégées. 

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BANDE-ANNONCE DU FILM DAVID ATTENBOROUGH : L’APPEL DE L’OCÉAN DE TOBY NOWLAN, KEITH SCHOLEY & COLIN BUTFIELD © SILVERBACK FILMS, OPEN PLANET STUDIOS, NATIONAL GEOGRAPHIC & DISNEY+


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RENCONTRE

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Amélie Sabanovic, dessinatrice, aquarelliste, présidente de l’association “Je suis sensible” et invitée d’honneur.

Contemplatrice du vivant, bénévole engagée auprès d’associations de défense de la nature, ou elle-même entrepreneuse et co-fondatrice de structures portant ces valeurs, Amélie Sabanovic évolue crescendo vers un objectif de sensibilisation à l’environnement. Ancrée dans le territoire, elle s’émerveille de ses découvertes animales et botaniques et partage sa passion avec le grand public. Au crayon, à l’aquarelle ou au fusain, elle représente les détails du monde animal et végétal. Elle fait partie du duo constitué avec son compagnon naturaliste et photographe Guillaume François en tant qu’invité·es d’honneur du 41e Festival de Ménigoute.

AMÉLIE SABANOVIC © GUILLAUME FRANÇOIS

« Je suis dessinatrice, aquarelliste et animatrice nature. J’aime dessiner depuis que je suis toute petite et je me suis mise à l’aquarelle depuis trois ans, principalement sur le terrain. Mon but est de sensibiliser autour de l’environnement et mes passions se complètent en ce sens. Avant tout, c’est le fruit de nombreuses heures de camouflage avec une longue vue et mon matériel de dessin. J’essaie de me limiter au minimum : du papier, quelques pinceaux et ma palette d’aquarelles. Depuis peu je teste le fusain, une technique que je trouve intéressante pour les ambiances de nuit ou avec de la brume. Il m’arrive aussi de m’appuyer sur des photographies de Guillaume pour préciser certaines formes ou mieux distinguer les espèces.

Plus j’apprends sur le vivant, et plus j’ai envie d’en apprendre. C’est ce qui m’a fait passer un BTS en Gestion et Protection de la Nature à Carcassonne. Cette formation a tout un aspect de préservation, de conservation, mais aussi d'inventaire faunistique et floristique. C’est aussi l’apprentissage de fonctionnement de protocoles afin de comprendre comment mettre en place des actions concrètes sur des sites naturels.

Après mes études, je suis revenue dans le Haut-Doubs d’où je suis originaire. Fin 2021, j’ai créé mon auto-entreprise pour sensibiliser à la préservation de la nature et, en parallèle, nous avons co-fondé l’association Je suis sensible avec mon compagnon Guillaume François, naturaliste et photographe. En passant beaucoup de temps sur le terrain, nous avons été témoins de nombreuses problématiques qui affectent les milieux naturels et le monde vivant qui en dépend.

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GUILLAUME FRANÇOIS ET AMÉLIE SABANOVIC © GRAND ANGLE PRODUCTIONS FR2

Le spationaute Thomas Pesquet est d’ailleurs venu à la rencontre des naturalistes dans le cadre du tournage du documentaire Thomas Pesquet : Objectif France, réalisé par Vincent Perazio et Xavier Lefebvre. “C’était très fort de lier l’infiniment grand, à l’infiniment petit, tout est intrinsèquement lié”.

Une association pour le vivant

“Je suis sensible” est une association de protection de la nature basée dans le Jura. Agissant en tant que bénévoles, nous utilisons une partie de nos droits d’auteur pour nous permettre de mener des actions de préservation et de sensibilisation de la nature.

Il me paraît fondamental de renouer nos liens avec le vivant, l’art est un magnifique moyen pour y parvenir et s’émerveiller de ce qui nous entoure. Je propose ainsi des ateliers en pleine nature où se mêlent croquis sur le vif et aquarelle. Ils permettent d’affûter son regard sur le monde vivant pour mieux le comprendre et mieux le protéger.

Il s’agit toujours de petits groupes pour ne jamais déranger ni les lieux ni les espèces. Dans le cadre de l’association, nous organisons des sessions immersives, naturalistes, de plusieurs journées et nuits à la belle étoile pour partager l’univers que nous vivons au quotidien. L’idée est de ralentir notre rythme et d’être plus à l’écoute de la nature, c’est l’occasion de développer ses sens, ses connaissances, par exemple, en inventoriant ce que l’on observe et ce que l’on entend. Je pense que l’on protège que ce que l’on connaît, et le fait de nommer ce que l’on observe permet de donner une existence propre à ce qui nous entoure, ce qui nous rend encore plus proche de cette nature dont nous faisons partie.

À chaque affût, il y a toujours quelque chose d’extraordinaire qui se déroule. Même si l’on ne voit “rien”, on vit des moments suspendus. Avoir croisé le regard du lynx a évidemment été une expérience impressionnante. En quatre années, j’ai eu la chance de l’observer trois fois, et de l’entendre feuler. J’ai le souvenir, cette année, d’avoir entendu ses pas dans les feuilles mortes après qu’il ait fait une sieste à une quinzaine de mètres de nous. Ces rencontres passent par une approche éthique, avec le plus grand soin pour ne pas provoquer de dérangement.

Chaque année, nous consacrons plus de 150 jours et nuits par an dans la nature, pour comprendre et respecter l’intimité de ces animaux.

Je suis fascinée par le monde vivant, je m’intéresse aussi beaucoup à la flore locale et notamment aux plantes aux vertus médicinales que je peins souvent depuis les affûts. Le dessin est une approche qui me permet de mieux appréhender ce que j’observe et d’aller au-delà des formes et des couleurs que je vois pour en comprendre les fonctionnements ainsi que les incroyables sensibilités et intelligences que je rencontre. J’aime découvrir chaque plante, comprendre comment et avec qui elle pousse pour entrevoir l’éventail d’interactions qui se créent et c’est dans ces moments-là que l’on se rend compte que tout est lié.

PIC TRIDACTYLE © AMÉLIE SABANOVIC

La force du collectif

Je ne sais pas si c’est parce que j’ai grandi tout proche de la forêt que j’y suis très sensible mais à l’adolescence, je me suis naturellement rapprochée d’associations naturalistes et je suis notamment devenue bénévole au Conservatoire d’Espaces Naturels (CEN) de Franche-Comté et j’ai eu la chance de partager de nombreuses sorties avec un naturaliste, un grand ornithologue que j’estime beaucoup, Dominique Michelat.

Concernant notre association, nous menons, entre-autres, tous les ans, une action avec l’aide de nos bénévoles pour la protection d’une population de salamandres tachetées, victime de collisions routières dans une reculée près de chez nous. De part ses tâches jaunes, l’espèce indique qu’elle est toxique et cela la sauve de beaucoup de prédations, mais ne l’épargne pas des collisions routières. Nous avons donné l’alerte en 2022, et nous avons entrepris, avec le département du Jura, de nombreux inventaires et la mise en place de la fermeture de la route sur les périodes les plus critiques pour elles. Il y a toujours un grand travail sur place pour sa protection. C’est une vraie chance d’avoir des responsables du territoire à l’écoute de ces problématiques et qui essaient de trouver des solutions. Les retours sont bons car la mortalité des populations a été divisée par trois en l’espace de deux ans. C’est déjà très encourageant, mais nous continuons d’y travailler en développant un système unique pour l’espèce.

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SALAMANDRE TACHETÉE © ASSOCIATION JE SUIS SENSIBLE

Je crois que ce qui fait que les actions courent sur le long terme, c’est le fait qu’on associe le partage d’informations avec des actions de terrain, les deux me semblent indissociables. Il y a quelques années, le Collectif Citoyens Résistants s'est mobilisé contre un projet de parc photovoltaïque qui prévoyait de raser une magnifique forêt de 200 hectares. Nous avons consacré de nombreuses nuits sur place pour inventorier la vie qui s’y trouvait. Nous avons découvert la présence de la plus petite chouette d’Europe, la chevêchette, qui n’était pas censée être présente à cette altitude. Nous avons fait remonter ces informations et grâce au travail commun de chacun, avec notamment Jura Nature Environnement, cette forêt a pu être sauvée. Lors d’une manifestation pour défendre cette forêt, nous avons érigé une photographie géante (bâche recyclée) d’un Lynx boréal qui vit sur ce territoire. C’était un acte fort et symbolique, comme pour avancer les preuves que la vie se trouve bien juste là, invisible pour beaucoup.

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© ASSOCIATION JE SUIS SENSIBLE & CCR


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L'EXPÉRIENCE AU FESTIVAL DE MÉNIGOUTE

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Ce sera une première pour moi à Ménigoute, et quelle fierté de découvrir ce Festival en tant qu’invitée d’honneur avec mon compagnon Guillaume François ! J’ai vraiment hâte de découvrir cet événement dont je n’arrête pas d’entendre parler. À chaque fois que quelqu’un le mentionne, ça me donne encore plus envie de venir voir ça par moi-même. En plus de notre exposition et de la présentation du livre À pas feutrés de Guillaume Guillaume dont j’ai réalisé les illustrations, nous proposerons aussi des activités pendant la semaine. J’ai déjà eu un petit aperçu de la liste d’artistes du Salon d’Art Animalier de cette 41e édition et je pense que je vais en avoir plein les yeux !


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POUR ALLER PLUS LOIN

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L’ACTUALITÉ

Actuellement et depuis plusieurs mois, nous travaillons à un grand projet de préservation avec l’association. Nous aurons le plaisir de l’annoncer lors du Festival de Ménigoute à la fin de cette année !

photoAMÉLIE SABANOVIC ET GUILLAUME FRANÇOIS © ASSOCIATION JE SUIS SENSIBLE

LES RECOMMANDATIONS

Quand je pense aux personnes que je trouve inspirantes, je pense en premier lieu à Guillaume François pour l'amour et le regard qu'il porte au vivant, avec poésie.

À Yves Fagniart, aquarelliste et naturaliste, pour la douceur de ses œuvres et son inspiration. C’est son travail qui m’a donné l’envie de me lancer moi aussi, ayant eu l’opportunité de participer à deux de ses stages pour développer ma technique d’aquarelle sur le vif.

À Francis Hallé, grand botaniste, et son projet Pour une forêt primaire en Europe de l'Ouest.

Côté cinéma documentaire animalier aussi, je voudrais recommander le film La sagesse de la pieuvre, réalisé par Pippa Ehrlich et James Reed ».


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UNE ÉTIQUETTE INDÉSIRABLE

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L’acronyme ESOD est une étiquette collée aux espèces considérées susceptibles d’occasionner des dégâts, leur valant d’être traquées et tuées presque toute l’année. Le 4 août 2023, un arrêté fixait pour trois ans la liste des présumés accusés : la martre des pins, la belette d’Europe, la fouine, le renard roux, la pie bavarde, le geai des chênes, la corneille noire, le corbeau freux et l’étourneau sansonnet. Grâce à un recours de plusieurs associations, dont la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO), l’Association de Protection des Animaux Sauvages (ASPAS), One Voice, France Nature Environnement (FNE), Humanité & Biodiversité ainsi qu’Animal Cross, la justice a annulé certains classements ESOD dans plusieurs départements ce 13 mai 2025. La décision du Conseil d’État avec les détails sur les espèces et les départements est consultable en ligne.



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NOUVELLE FORMULE POUR LE DÉPLIANT

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Les festivalières et festivaliers peuvent d’ores et déjà consulter ou télécharger la version numérique du dépliant de la 41e édition du Festival de Ménigoute en ligne ! L’occasion de repérer les sorties et activités, réservables dès le 1er juillet. À noter que cette année, l’équipe du Festival de Ménigoute limite les envois au format papier pour des raisons écologiques et budgétaires. Le dépliant sera transmis par voie postale uniquement aux associations, structures touristiques et personnes ayant réservé des activités au cours de ces trois dernières années.


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GRAINES DE PROJETS

Le Festival de Ménigoute est heureux d’être un tremplin pour des projets audiovisuels qui portent des messages en faveur du vivant. Dans cette optique, l’événement s’associe avec cinq partenaires pour proposer des opportunités professionnalisantes, aussi bien du côté cinématographique que photographique.

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APPEL À PROJETS DE FILMS - FRENCH CONNECTION - INFORMATIONS ET CANDIDATURE ICI JUSQU’AU 31/07/2025 

À destination des autrices et auteurs ou réalisatrices et réalisateurs francophones et germanophones portant des projets de films nature, animalier et environnement. Une dizaine de dossiers pourront présenter leur projet à un comité d’expert·es avec des sociétés de production et de diffusion lors de la session de pitchs du 41e Festival de Ménigoute, ouverte au public.

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APPEL À PROJETS DE FILMS - FRANCE 3 NOUVELLE-AQUITAINE & NOA - INFORMATIONS ET CANDIDATURE ICI JUSQU’AU 14/09/2025

À destination de tandem production-réalisation portant un projet de film documentaire nature de 52 minutes affirmant un point de vue spécifique et proposant un regard critique et indépendant autour de l’animal sauvage, de la nature ou de la biodiversité avec un ancrage régional en Nouvelle-Aquitaine. Une co-production et première diffusion TV sur France 3 Nouvelle-Aquitaine est prévue pour le projet lauréat. L’équipe du film est invitée à diffuser le film en avant-première lors du 42e Festival de Ménigoute.

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APPEL À PROJETS DE FILMS - USHUAÏA TV - INFORMATIONS ET CANDIDATURE ICI JUSQU’AU 15/09/2025

À destination d’un projet de film documentaire de 52 minutes autour de sujets d’environnement, de biodiversité et de protection des espèces. Une co-production d’un montant de 12 000€ et une première diffusion TV sur Ushuaïa TV est à conclure avec une société de production. L’équipe du film est invitée à diffuser le film en avant-première lors du 42e Festival de Ménigoute sous réserve de son achèvement.

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CONCOURS PHOTO L’OISEAU DE L’ANNÉE - CAMERA NATURA & LPO - INFORMATIONS ET CANDIDATURE ICI JUSQU’AU 01/08/2025

À destination de photographies d’oiseaux réalisées sur le territoire français entre août 2024 et 2025. Les 10 clichés retenus font l’objet d’une exposition inaugurale lors du 41e Festival de Ménigoute. La photographie lauréate remporte un séjour privilégié dans une réserve de la LPO avec des guides ornithologues ainsi que des publications dans des revues partenaires.

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CONCOURS PHOTO PLUMES, POILS, PÉTALES - RÉGION NOUVELLE-AQUITAINE - INFORMATIONS ET CANDIDATURE ICI JUSQU’AU 01/06/2025

À destination de photographies de biodiversité sauvage réalisées en Région Nouvelle-Aquitaine. Les 15 photographes en lice sont invité·es à l’exposition inaugurale de leur cliché lors du 41e Festival de Ménigoute et reçoivent un lot de cadeaux à la suite d’une rencontre avec une personne photographe et naturaliste.


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SÉANCES HORS LES MURS

photo© PHILIPPE GARGUIL

Une double projection présentée par Marie-Christine et Dominique Brouard a eu lieu, dans le cadre de la saison documentaire soutenue par le CNC, avec les films Vases sacrées de Henri Pigache et Philippe Garguil et Entre Deux Sèvres de Philippe Garguil.

Ce rendez-vous avec l’histoire du cinéma animalier se poursuit le 3 juin prochain avec Au rythme du bocage d'Aude Moreau-Gobard, Marie Daniel et Fabien Mazzocco. Le film porte l’espoir de mobiliser le plus grand nombre autour de la conservation des haies en Gâtine. Cette diffusion entre en écho avec le projet de Parc Naturel Régional (PNR) en Gâtine qui vient de franchir une étape importante en recueillant l’avis favorable du Conseil National de la Protection de la Nature (CNPN).

La dernière séance est prévue le 8 juillet avec Les animaux amoureux en présence du réalisateur Laurent Charbonnier. Pour clôturer en beauté, et si les conditions météorologiques le permettent, le rendez-vous se déroulera en plein air sur la place des Cloîtres de Ménigoute aux alentours de 22H30.



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La première session Hors les murs du Festival de Ménigoute, rendue possible par le soutien du Centre National du Cinéma et de l’Image Animée (CNC) et organisée par Dominique Brouard, arrive à sa fin pour cette année. La dernière projection prévue cet été peut se prolonger avec le livre édité d’après le film Les animaux amoureux, avec des images d’Éric Travers et un texte de Pascal Picq, disponible à la boutique de FIFO Distribution.



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Le Festival de Ménigoute sur Internet

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Mai 2025 -  Archives des anciennes newsletters
Rédaction : Louise Jacquot  -  Conception : Tabula Rasa

L’association MAINATE organise le Festival International du Film Ornithologique de Ménigoute

FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM ORNITHOLOGIQUE DE MÉNIGOUTE
Association MAINATE, 16 bis, rue de Saint Maixent - BP 10 005 - 79340 Ménigoute
Tél. : 05 49 69 90 09 - contact@menigoute-festival.org
https://www.menigoute-festival.org