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Festival de Ménigoute


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Les rapaces ont perdu récemment deux immenses admirateurs et militants, auxquels nous avons rendu hommage dans cette infolettre : l’ornithologue Jean-Marc Thiollay, disparu en novembre 2021, et Michel Terrasse, qui s’est envolé en janvier dernier.
Jean-Marc Thiollay a fait don à la commune de Ménigoute d’une bibliothèque pharaonique de 17 000 ouvrages naturalistes, legs validé par son épouse chez le notaire du village. Ce fonds exceptionnel sera complété par les archives de Michel Terrasse et de son frère, Jean-François, fondateurs du Fonds d’intervention pour les rapaces et réalisateurs. « Une fois numérisés, ces films animaliers constitueront une vidéothèque exceptionnelle, se félicite Dominique Brouard, fondateur du Festival de Ménigoute. Complices et amis de jeunesse, Jean-Marc Thiollay et Michel Terrasse vont ainsi continuer à accompagner celles et ceux qui s’intéressent à la protection des oiseaux, des rapaces et à l’écologie en général. »

Un projet de médiathèque au château Boucard

Ces legs s’inscrivent désormais dans un projet de médiathèque exceptionnelle, qui sera aménagée dans le château Boucard, restructuré et consolidé pour l’occasion. « Elle intègrera l’actuelle bibliothèque municipale et l’équipe de bénévoles qui l’anime se réjouit de professionnaliser son activité, poursuit Dominique Brouard, qui accompagne le projet avec la parfaite complicité de la commune et de l’association Mainate. Une grande campagne d’appel aux dons va être lancée avec la Fondation du patrimoine auprès des particuliers et des entreprises. Un architecte a été choisi et nous présenterons une maquette du bâtiment lors du prochain festival. »
Festival qui se déroulera sous une nouvelle présidence en la personne d’Éric Bonnet (voir interview ci-dessous), élu en juin dernier en remplacement de Dominique Brouard. L’équipe du festival souhaite la bienvenue à ce Ménigoutais d’origine !

Catherine Levesque-Lecointre


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Retour sur la démarche Écoprod

Lors du dernier Festival de Ménigoute, Marc Giraud a interviewé dans le cadre de la Web TV Marina Ezdiari, responsable des projets écologiques chez Audiens, un groupe de protection sociale cofondateur en 2009 du collectif Écoprod. Devenu une association en 2021, Écoprod fédère plus de 300 structures (diffuseurs, producteurs, associations de techniciens, écoles, institutions…). Retour sur les outils mis en place pour mobiliser le monde de l’audiovisuel sur les questions d’écologie.

Réalisation : Institut francophone de formation au cinéma animalier de Ménigoute (Iffcam).

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Éric Bonnet, nouveau président de Mainate

Administrateur depuis trois ans de Mainate, l’association qui organise le Festival de Ménigoute, Éric Bonnet, 53 ans, a pris en juin dernier sa présidence jusqu’ici assurée par Dominique Brouard, son fondateur. Rencontre.

• Qu’est-ce qui vous a amené à présider le Festival de Ménigoute ?
Ménigoutais d’origine, j’ai assisté au tout premier festival et à de nombreuses éditions. Mon père habitait Ménigoute et j’y revenais régulièrement lorsque je vivais en région parisienne. Il y a dix ans, j’ai repris la maison familiale pour m’y installer et j’ai commencé à m’investir dans différentes associations locales. J’étais aux côtés de Dominique Brouard dans la liste qui a remporté les dernières élections municipales et nous nous sommes découvert de nombreux points communs. On m’a suggéré il y a trois ans de rentrer au conseil d’administration de Mainate, qui organise le festival, avec en ligne de mire le remplacement de Dominique. Je n’ai d’abord accepté qu’un engagement au sein du CA, ayant une activité professionnelle assez dense. Quand Dominique m’a sollicité cette année pour le remplacer à la présidence, j’ai accepté à condition qu’il m’accompagne aussi longtemps qu’il le faudrait dans la transition. Il n’est plus dans le bureau de Mainate, mais reste membre du conseil d'administration.

• Quel lien entreteniez-vous précédemment avec cet événement ?
De retour à Ménigoute, je ne me suis pas investi dans Mainate, qui m’impressionnait beaucoup par l’ampleur qu’avait pris le festival ! Ma femme est devenue bénévole à la buvette et à l’accueil de la salle de projection, puis j’ai fait de même. L’une de mes filles s’y est investie à son tour l’année qui a suivi le Covid, en contrôlant les pass sanitaires. Elle y présente des films depuis. À force de fréquenter le festival, j’ai pu constater combien les équipes de bénévoles étaient investies et très compétentes. Le gros du travail se fait naturellement grâce à ces quelque deux cents bonnes volontés. Ça m’a rassuré quant à la tâche qui m’attendait !

• Quel est le rôle d’un président de festival ?
Ce sont surtout des tâches politiques et de gestion qui m’incombent : donner une direction globale au festival, négocier avec les partenaires, les sponsors, rechercher des fonds, des subventions…

• À l’approche des 40 ans, comment envisagez-vous l’évolution du festival ?
J’ai pris mes fonctions en juin dernier, donc il m’est difficile de me positionner tant que je n’ai pas présidé le festival dans son déroulement. Il me semble que le caractère écologiste du FIFO doit être promu au maximum pour ouvrir les esprits. Le festival n’est à mon sens pas assez connu du grand public et nous devons tendre vers une plus grande visibilité. On ne pourra certes pas pousser les frontières de la commune indéfiniment, mais nous gagnerions à être plus médiatisés. Je n’ai pas encore pris totalement la mesure de ce qu’il sera possible de faire ou pas. J’ai encore une vision un peu extérieure de la manifestation.

• Pouvez-vous nous dévoiler quelques tendances pour la sélection des films en cours ?
La sélection était faite à 90 % quand j’ai été élu président, en juin. Elle a été terminée le 10 juillet et se résume pour l’heure à une liste dans un tableau Excel dont je ne peux rien dévoiler pour l’instant !

Propos recueillis par Catherine Levesque-Lecointre



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Un nouvel outil pour des tournages respectueux des milieux naturels

Alors que les demandes d’autorisations de tournages en décors naturels ne cessent de croître, une démarche collective s’est mise en place pour limiter les impacts de la filière audiovisuelle sur les milieux naturels. Corédigé au sein d’un groupe de travail initié par l’association Écoprod, un Guide pratique des tournages en milieux naturels vient de paraître, disponible gratuitement en ligne.

Avec sa « Pêche aux poissons rouges » de 43 secondes, Louis Lumière, l’inventeur du cinéma, fut aussi le pionnier, en 1895, du genre animalier, rappelle dans sa préface le Guide pratique des tournages en milieux naturels, lancé le 3 juillet à Paris devant la profession. Puis il y eut Ernest Normandin et sa « Basse-cour », Jean Painlevé, auteur de plus de 200 films animaliers… et plus près de nous, François Bel et Gérard Vienne, Jacques Perrin… Si la nature s’est offerte depuis plus d’un siècle à l’appétit des scénaristes, l’industrie cinématographique s’est-elle souciée de sa préservation ? Trop rarement estiment les instigateurs de ce livret : l’association Écoprod, la mutuelle Audiens et l’Institut francophone de formation au cinéma animalier de Ménigoute (Iffcam). L’objectif : accompagner tous les types de productions (fictions, séries, documentaires, publicités, reportages…) dans la prise en compte des espaces naturels lors des repérages et des tournages.

Dix risques potentiels identifiés

Ce guide de 54 pages identifie dix risques potentiels directs : la pollution sonore, les piétinements, la pollution de l’air, les odeurs générées par les humains, la pollution lumineuse, la pollution toxique, les maladies et espèces invasives, le rapprochement humains-animaux, les survols et la surfréquentation. Dix fiches pratiques les détaillent et proposent des solutions concrètes et des alternatives.
« Lors du lancement à Paris, j’ai été agréablement surprise par l’accueil que les régisseurs et directeurs de production ont réservé à ce document, s’enthousiasme Marie Daniel. Ils avaient bien saisi les enjeux mais aucun outil n’existait jusqu’alors. »
L’Iffcam organise également un colloque sur ce sujet lors du prochain Festival de Ménigoute. Ouvert à tous, il se déroulera sous la forme d’une conférence le lundi 30 octobre après-midi, et d’ateliers le mardi 31, sur le site de La Grimaudière, à Coutières.

Catherine Levesque-Lecointre

> Le guide est disponible gratuitement en PDF sur le site de l'Iffcam



 

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Faites rimer été et biodiversité

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Comme chaque été, la LPO propose aux vacanciers des activités nature et des conseils utiles. Encadrées par des experts naturalistes, des animations pédagogiques vous emmènent à la rencontre des espèces et des espaces naturels les plus remarquables de l’Hexagone. 
Si l’été rime pour vous avec pédaler, pagayer, escalader, randonner ou encore voler, consultez les recommandations de l’association pour pratiquer votre activité sans risque pour la faune et la flore sauvage. Sur les plages, gare aux œufs qui se confondent avec l’environnement, et lors de vos balades, restez sur les sentiers balisés.
Besoin de vous rendre utile ? Participez à un chantier nature ou rapatriez la faune sauvage en détresse vers l’un des sept centres de soins
Enfin, en période de sécheresse ou de canicule, mettez de l’eau fraîche à disposition dans un récipient peu profond, dans un endroit dégagé, à l’abri des prédateurs. Si vous restez chez vous, devenez Refuge LPO, un programme national qui permet à tout propriétaire d’un jardin, d’une cour, d’une terrasse ou d’un balcon d’accueillir et de protéger la biodiversité.


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Une exposition photos sur les chemins ménigoutais

breveComme l’an passé, une exposition de photos a été installée le 7 juillet sur un parcours de 2,9 km autour de Ménigoute. Intitulée « Bugey sauvage », elle présente une cinquantaine de clichés grand format signés Joël Brunet (voir l’interview dans une précédente newsletter), invité d’honneur du Salon d’art animalier du 39e Festival de Ménigoute. Des chaussures de randonnée sont nécessaires pour ce parcours, en place jusqu’au 1er novembre depuis la mairie (arrivée place des Cloîtres).

© Joël Brunet



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Concours Plumes, Poils, Pétales 2023 : le palmarès !

breveOrganisé pour la deuxième année consécutive, le concours « Plumes, Poils, Pétales » a dévoilé son palmarès et récompensé les photographies prises en Région Nouvelle-Aquitaine par une quinzaine de jeunes de 14 à 18 ans. Le souci du détail, les couleurs, le mouvement, des espèces communes ou plus rares… nos photographes en herbe ont réalisé des photos de grande qualité, parfois issues de longues heures d’affût, tout en prenant soin de ne pas déranger les espèces et sans laisser de trace de leur passage. Les lauréats seront invités au Festival de Ménigoute et participeront à une rencontre spéciale avec un photographe naturaliste professionnel. Leurs photos y seront exposées en format géant du 27 octobre au 1er novembre.

> Découvrez les photos récompensées

 




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Ce mois-ci, FIFO-Distribution vous propose :

Disponibles chez Fifo-Distribution.com

 

 



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Crédits photo : FIFO - Patrice Mariolan - Joel BRUNET - LPO
  Archives des anciennes infolettres  -  Conception : Tabula Rasa

FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM ORNITHOLOGIQUE DE MÉNIGOUTE
Association MAINATE, 16 bis, rue de Saint Maixent - BP 5 - 79340 Ménigoute
Tél. : 05 49 69 90 09 - contact@menigoute-festival.org
https://www.menigoute-festival.org