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Festival de Ménigoute


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Verte jeunesse

On entend souvent dire que les jeunes ne sont guère présents dans la vie associative, en dehors de préoccupations musicales. Le Festival de Ménigoute échappe à ce constat. La proximité géographique de l’École de cinéma animalier des Deux-sèvres n’est probablement pas étrangère à ce phénomène croissant.
C’est pourquoi nous nous réjouissons que le concours photo « Plumes, poils, pétales en Nouvelle-Aquitaine » (voir interview) touche les lycéens de l’ensemble de la région Nouvelle-Aquitaine.
Ce projet transversal a une autre vertu : il contribue à élargir l'intérêt du FIFO auprès d'autres directions de la Région, principal partenaire du festival.
Les congés approchent, nous vous invitons donc à profiter du temps qui s’offre à vous pour prendre connaissance du programme de notre 37e édition, téléchargeable en ligne.

Et nous souhaitons aux juilletistes d’excellentes vacances au vert !

Dominique BROUARD

 

edito



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 «Le cas du castor » sur Ushuaïa TV

« Le cas du castor » sera diffusé sur la chaîne Ushuaïa TV le 1er juillet, à 21 h 40. Après avoir frôlé l’extinction, le castor d’Europe est de nouveau bien implanté sur les cours d’eau français. À travers le parcours mouvementé de l’espèce, le réalisateur Basile Gerbaud (FIFO Distribution et Ushuaïa TV) nous dévoile une vraie réussite environnementale, motif d’espoir.

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« Plumes, poils, pétales en Nouvelle-Aquitaine » : un concours photo à destination des lycéens

Principal partenaire du Festival de Ménigoute, la Région Nouvelle Aquitaine organise un concours photo à destination des lycéen·nes. Interview de Guillaume Riou, vice-président en charge des transitions énergétique et écologique et animateur de la feuille de route Néo Terra.

• La Région est le principal partenaire du Festival de Ménigoute, notamment à travers la remise d’un prix*, chaque année, au palmarès. Quel regard portez-vous sur cet événement ?
Le FIFO est un merveilleux festival, d’une rare ampleur en France et en Europe. Il fait partie du patrimoine immatériel de notre région et contribue autant à l’expression culturelle qu’à la sensibilisation aux questions de biodiversité. Or, la sensibilisation par l’émotion s’inscrit pleinement dans la démarche de transition écologique que porte la Région à travers la feuille de route Néo Terra. C’est un premier pas avant l’acquisition des connaissances et des savoirs, puis vers l’action, l’opérationnalité sur nos territoires. L’étude de notre comité scientifique Écobiose montre que 45 % des richesses développées sur le territoire aquitain ne le sont que si la biodiversité est protégée. Il s’agit donc de trouver un compromis vers un usage raisonné des ressources naturelles. Cela passe notamment par le recours à des solutions fondées sur la nature et par le développement de filières vertes et bleues. Il faut apprendre à écoconstruire, à manger différemment… Tout cela commence par l’éducation.

• En tant que polyculteur-éleveur en agriculture bio dans les Deux-Sèvres, vous êtes en prise directe avec la transition écologique…
En effet, y compris avec la protection de la biodiversité domestique, puisque nous élevons, avec mon fils, un troupeau de vaches maraîchines dans le Marais poitevin. Nous avons également 20 ha consacrés à la nidification de l’outarde canepetière.

• Quelle est la genèse du concours photo que la Région organise pour les lycéen·nes?
Le conseil régional est en charge de la "compétence lycée" et le président, Alain Rousset, souhaite impliquer les jeunes – souvent prescripteurs pour les parents – dans la protection des écosystèmes. Cette année, la grande fresque photo située entre le forum et la salle de projection du Festival de Ménigoute exposera les photos primées des lycéen·nes qui auront participé au concours « Plumes, poils, pétales en Nouvelle-Aquitaine », organisé jusqu’au 15 septembre. Nous les invitons à photographier les espèces sauvages (faune, flore, champignons) dans leur milieu naturel, en Nouvelle-Aquitaine, y compris sur leur lieu de vacances. L’an passé, nous avions mis en avant au FIFO, sur le même espace des photos de paysages de nos cinq parcs naturels régionaux.

• Ce sera aussi pour les lauréat.e.s l’occasion de découvrir le festival…
Les lauréats seront invités à participer à la journée d’ouverture du festival le 27 octobre prochain, avec l’inauguration de la fresque qui mettra en valeur leurs photos, la visite guidée du festival et les séances de cinéma. Les lauréats recevront également un lot de cadeaux qui leur sera remis sur place. Nous leur offrirons également le repas et le transport et les mettrons en lien avec l’Iffcam pour qu’ils découvrent cette filière unique et les métiers de cinéaste et photographes animaliers.

Propos recueillis par Catherine Levesque-Lecointre

* Le Prix Région Nouvelle-Aquitaine de la créativité (2 000 €) récompense le meilleur traitement filmique, choisi pour son originalité, ses aspects innovants et créatifs.

> Règlement disponible sur : http://www.naqui.fr/concours-biodiversite
Photo en HD : taille minimum de 2000 x 3000 pixels.

 

 



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Auprès de ma bouse…

Si la bouse n’a rien pour elle, elle a tant à dire que deux réalisateurs, Patrick Luneau, et sa fille, Manon, éducatrice à l’environnement et auteure, se sont penchés dessus… au point d’en faire un documentaire de 52 min !

« Quand Patrick et Manon m’ont parlé de leur projet, j’étais dubitatif, avoue Maxence Lamoureux, responsable de la production chez FIFO Distribution. Quelle gageure d’essayer d’imaginer un film autour d’un excrément ! Mais Patrick et Manon sont tous deux d’excellents naturalistes, de fins pédagogues et savaient grâce à leurs animations auprès des jeunes et des moins jeunes que ce sujet suscitait un réel engouement ! »
Plusieurs raisons à cela. Notre culture et nos paysages sont intimement liés à l’élevage, bovin notamment.  Qui n’a jamais marché dans une bouse ? Utilisées jadis comme combustible, elles avaient une vraie place dont il reste des traces et se prêtent encore à des pratiques saugrenues, en témoigne le Championnat de France de Lancer de bouse de vache qui se déroule chaque année dans Les Monts du Lyonnais !
Grâce à la loi du 29 janvier 2021, la bouse et ses odeurs sont inscrites au « Patrimoine sensoriel des campagnes françaises ». Cette loi précise en effet dans le Code de l’environnement que les sons et les odeurs caractérisant les espaces naturels font partie du patrimoine commun de la nation.

La bouse, reflet de nos choix de société

« Le sujet va bien plus loin que la simple bouse au milieu d’un pré, confirme le coproducteur. L’histoire des insectes qui lui sont liés, qui font de la bouse un véritable écosystème, reflète nos choix de société : changements de pratiques agricoles, changement climatique, appauvrissement de la biodiversité… »
Sitôt présenté, le film a suscité l’intérêt de plusieurs organismes qui se sont vite engagés au côté des réalisateurs. « L’Office pour les insectes et leur environnement s’est investi dans la production, car les enjeux autour de ce sujet sont cruciaux pour eux, raconte Maxence Lamoureux. Bip TV et TV Tours ont eu envie de produire et diffuser ce film qui s’ancre sur leur territoire, et plus largement dans la réalité de la ruralité dont ils sont des porte-voix. Le parc naturel régional de la Brenne est partenaire et France 3 Occitanie vient de s'engager. La nouvelle plateforme SVOD de la revue naturaliste La Salamandre a aussi manifesté son intérêt. Cet engagement est d’autant plus fort que Salamandre TV ne fait que commencer et ce film sera la première coproduction destinée à ce nouveau service de média audiovisuel à la demande. »
Si l’on doit la bande originale du film à Anthony Touzalin, un violoncelliste atypique, Michel Thouseau, prompt à jouer devant un parterre de vaches, ponctuera ce documentaire de 52 min d’insolites pièces musicales. Reste à savoir si les spectateurs rumineront après l’avoir vu !

Catherine Levesque-Lecointre

© Patrick Luneau



 

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Soutenez la rétrospective du FIFO !

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Témoin de bien des évolutions, le Festival de Ménigoute souhaite réaliser un documentaire d'archives de 52 minutes qui retrace ses quarante ans d'histoire. Se plonger dans les archives, les trier, les numériser, les classer, retranscrire les interviews et autres contenus, réaliser le montage… représentent des mois de travail. Pour financer ce travail dans un budget contraint, nous avons besoin de votre soutien. C’est pourquoi nous faisons appel au financement participatif sur la plateforme Kiss Kiss Bank Bank.
Selon l’adhésion qu’emportera cette démarche, ce documentaire de 52 min permettra aussi d’alimenter notre nouvelle chaîne YouTube avec de courtes vidéos thématiques sur l’histoire du festival.

> Pour contribuer (jusqu’au 23 juillet)

> Pour voir le teaser du film


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Le FLIP, rendez-vous ludique incontournable de l’été, se met au vert

brevePour sa 36e édition, le Festival ludique international de Parthenay (FLIP) – le plus grand festival des jeux du monde – pousse les murailles du centre-ville et occupe un nouvel espace : la place du château de Parthenay. Véritable écrin de verdure niché au cœur des remparts de la petite Carcassonne de l’Ouest, la place du château devient, du 13 au 24 juillet prochains, le « Village Jeux et Environnement ».
Au programme : des jeux écoconçus, des animations autour de la nature et de ses enjeux, des acteurs engagés et spécialisés autour du jeu de société et de la biodiversité, ainsi qu’un campement de jeux médiévaux et traditionnels en bois.
Découvrez de façon ludique : Bionos, Climato et Dictopia de Subverti, Climat Tic Tac de Bioviva, La Course à l'Oseille de Fermajeu, Turbulences de Ludenbois. Racontez-nous vos plus belles histoires avec le Collective Adventure et Le Jok'cœur. Échappez-vous avec l'escape game naturellement timbré de l'Adphile. Et amusez-vous dans un jeu de l’oie géant qui reproduit avec exactitude les parquets du château de Versailles.
Informations sur : www.jeux-festival.com

© Communauté de communes Parthenay-Gâtine


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Un guide du bénévolat pour la LPO Aquitaine

breveLa LPO Aquitaine vient d’éditer son guide du bénévolat. Naturaliste, secouriste, écovolontaire, ambassadeur de la nature, faites le test pour connaître votre profil bénévole et rejoignez le groupe thématique, local ou la mission qui vous correspond. Outre des suivis de migration, des comptages, la LPO Aquitaine gère notamment un centre de soins à Audenge (33), où plus de 5 000 animaux sauvages sont soignés chaque année dans le but de les relâcher dans leur milieu naturel.
Ce guide est disponible en téléchargement.

© C. Gans



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Crédits photo : Patrice MARIOLAN - C. GANS - FIFO - Patrick Luneau - CC Parthenay-Gâtine
  Archives des anciennes infolettres  -  Conception : Tabula Rasa

FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM ORNITHOLOGIQUE DE MÉNIGOUTE
Association MAINATE, 16 bis, rue de Saint Maixent - BP 5 - 79340 Ménigoute
Tél. : 05 49 69 90 09 - contact@menigoute-festival.org
https://www.menigoute-festival.org