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Festival de Ménigoute


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Sédentarité

Les chapiteaux étaient montés, les équipes et les bénévoles au taquet ; nos bagages presque prêts, tant on craignait de ne pas y aller. À Ménigoute. Quand la nouvelle est tombée : il n’y aurait pas de FIFO cette année. Tout le petit peuple de naturalistes, de cinéastes, de photographes et d’artistes animaliers, de militants, de cocheurs et de promeneurs, d’un coup, devenait orphelin d’un événement rassembleur. Bien plus qu’un événement en réalité. La migration automnale d’une communauté qui a plaisir à se retrouver chaque année dans ce petit village du bocage deux-sévrien. 25 000 participants condamnés à la sédentarité.

Une situation inédite

Voilà qui était bien triste et tellement conforme à ce que nous traversons depuis quelques mois. Passé le choc de l’annonce, il a fallu faire face, sur place, pour gérer cette situation inédite.
Les services de l’État n’avaient pas manqué d’accompagner les organisateurs durant ces dernières semaines, tout en surveillant de près l’évolution de la crise sanitaire. Et c'est en relation étroite avec les autorités préfectorales et la commune de Ménigoute que la décision du report du festival a été décidée, face à l’aggravation rapide de la crise sanitaire dans le département.
Afin de participer à cette édition 2020, vous êtes nombreux à avoir versé le montant vous permettant de participer à la manifestation, que ce soit pour une activité, un pass ou un stand. Si vous le souhaitez, vous pouvez naturellement bénéficier du remboursement de ces frais en nous retournant votre décision par mail ou par courrier.

Compte tenu du caractère critique de la période, vous pouvez aussi soutenir le festival en conservant le montant de votre inscription pour l'édition 2021 ou en faisant un don total ou partiel pour aider l’association, Mainate, qui a investi pour l'édition 2020 depuis décembre dernier.

Un programme en partie reconduit en 2021

Hormis les conférences liées à une actualité, le programme 2020 et la sélection des films seront reconduits en 2021. Une sélection supplémentaire d’une dizaine de films complètera celle de 2020, la production des documentaires ayant elle aussi été largement contrariée cette année par le Covid-19. Il y aura donc exceptionnellement deux Grands Prix l’an prochain. Et un Prix du public s’ajoutera au Prix Jeunes regards pour la sélection des courts-métrages.
Toutes les équipes du festival vous présentent leurs excuses pour cette annulation, vous remercient de votre soutien et se tiennent à votre disposition pour toute précision.
Pour son président, Dominique Brouard, « plus que jamais, le sens même du festival résonne : apprenons à vivre autrement ! ».

Ménigoute vous attend de pied ferme en 2021.

Catherine Levesque-Lecointre

> Une Web TV a été tournée le mardi 27 octobre par les élèves de l'Institut francophone de formation au cinéma animalier de Ménigoute. Retrouvez-la sur Facebook ou sur Youtube.

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Concours de scénario Ushuaïa TV/ FIFO : le verdict !

Dans notre newsletter de mai dernier, nous vous rappelions l’organisation d’un concours de scénarios entre la chaîne Ushuaïa TV et le FIFO, destiné à encourager les jeunes réalisateurs de documentaires animaliers. À défaut de nous l’annoncer en direct à Ménigoute, Annabel Gain, responsable de la programmation et des acquisitions, nous dévoile le lauréat en vidéo… Ushuaïa TV apportera un montant de 15 000 € pour contribuer au financement du film, qui sera projeté l’an prochain au festival, puis diffusé sur la chaîne.

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12e Concours photo Camera Natura : le palmarès !

Comme chaque année, la remise des prix du concours photo Camera Natura aurait dû se faire le dernier jour du Festival de Ménigoute. Les dix-huit photos primées par un jury présidé par Isabelle Autissier seront néanmoins exposées en différents lieux jusqu’en septembre prochain. Bilan de cette 12e édition avec Jean-Jacques Fouquet, vice-président de cette association basée à Coutières.

Organisé entre le 2 février et le 15 août, ce concours sur le thème de la biodiversité s’articule autour de six catégories : graphisme et matières ; lumières et couleurs ; paysages ; faune ; macro (invertébrés) ; flore.
Pour cette 12e édition, c’est Isabelle Autissier qui devait officier. « Elle a répondu très spontanément à notre proposition, connaissait bien Ménigoute et avait très envie de venir », regrette Jean-Jacques Fouquet, vice-président et trésorier de Camera Natura. On était très contents à l’idée de cette perspective. Elle nous a bien aidés pour le déroulement du concours. »

Après un démarrage timide probablement imputable au confinement, la participation a décollé mi-juin, au point que le nombre de photos reçues – 1 521 – est supérieur à celui de l’an passé. « C’est un très bon millésime, se félicite Jean-Jacques Fouquet, et nous envisageons de faire évoluer le concours l’an prochain vers une formule plus collaborative, et moins compétitive, afin que tous les participants y trouvent leur compte, car la plupart des photos méritent d’être montrées. » 

Dix-huit photos primées

Cette année, 423 images ont été retenues par le comité de présélection, puis le jury a tranché le 12 septembre dernier : dix-huit photos (3 par catégorie, sans classement) ont été primées. Un Prix des internautes a également été décerné en partenariat avec Le Courrier de l’Ouest
Comme le Grand prix, il a distingué l’image de Jacky Montassierde Neuvillette-en-Charnie (Sarthe) : « Le renard et le campagnol »La photo a été prise à main levée, par temps nuageux, à 300 m du domicile du photographe. Son attention a été attirée par un rassemblement de pies. Dans ses jumelles il a aperçu un renard. Il l’a approché à 100 m, puis à 30 m. Durant une minute, le renard a joué avec un campagnol.

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Le Prix Région Nouvelle-Aquitaine revient à Nicolas De Vaulxde Draguignan (Var) pour sa photo de vautour fauve, prise en juin 2020 dans les gorges du Verdon. Les vautours fauves frôlent les parois dans une zone particulièrement graphique avec ces bandes de couleur dessinées par la roche.

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À défaut d’être présentées au FIFO, aux côtés d’une exposition de l’association sur les photos du confinement, ces images feront l’objet d’une exposition itinérante jusqu’en septembre 2021 chez les partenaires de Camera Natura, parmi lesquels les magasins Biocoop des Deux-Sèvres, du Maine-et-Loire et de Vendée. 
L’association, qui compte une cinquantaine de membres, poursuit par ailleurs ses activités autour de l’échange et du partage de connaissances sur la photographie nature. Outre une expo de plein air pour la ville de Niort sur la biodiversité de la Sèvre niortaise, elle a travaillé avec Poitou-Charentes Nature et Deux-Sèvres Nature Environnement sur une exposition en lien avec la parution des Orthoptères du Poitou-Charentes.

Elle réalise aussi des inventaires photo, notamment avec le CPIE Loire Anjou et le Syndicat mixte de la vallée du Thouet. Une initiation à la prise de vue a par ailleurs été menée avec les étudiants du lycée agricole de Melle (79) dans le cadre d’un travail sur la biodiversité des paysages qui devait lui aussi être exposé au Festival de Ménigoute. Pour l’heure, nous vous demandons de faire appel à votre imagination !

Catherine Levesque-Lecointre.

> Retrouvez les autres images primées sur le site de Camera Natura

 



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FIFO 2020 : M6NTHS remporte le Prix du Meilleur court-métrage

Composé de quatre étudiants de l'Institut francophone de formation au cinéma animalier de Ménigoute, le jury Jeunes Regards a décerné le 26 octobre le Prix Crédit Agricole du Meilleur court-métrage à M6NTHS (prononcer 6 Months), d’Eline Helena Schellekens (voir sa réaction ci-dessous), parmi dix films sélectionnés. Déjà primé dans d’autres festivals, ce court néerlandais de 12 min a fait l’unanimité parmi les jeunes membres du jury. « C’est un film très percutant sur la vie d’un cochon dans un élevage hors-sol, qui a le mérite de délivrer un message fort sans images choc, argumente Maïna Boluda-Pont, étudiante en master 2 et membre du jury pour la première fois. La réalisatrice alterne les formats serrés en 4/3 et les formats en 16/9. On suit le cochon à sa hauteur. C’est un film à la fois très organique et très poétique. »

Immersion et engagement

En deuxième position arrive un film de 7 min de Rémi Demarthon, De sabres et de crocs, qui filme en apnée un phénomène spectaculaire au large de la Basse-Californie. Chaque année, marlins rayés et lions de mer de Californie profitent du passage migratoire des sardines et maquereaux pour se gorger de ces proies faciles. L'unique chance de survie de leurs victimes : rester unies. « C’est tourné comme une fiction, sans voix off, avec un texte écrit, on est vraiment dans l’eau », s’enthousiasme Maïna Boluda-Pont.

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Worlds Collide, de Nicholas Rodd (Angleterre – 15 min) remporte la troisième position avec un sujet engagé sur des rapaces chassés traditionnellement durant leur migration massive, en Géorgie. « Certains les chassent pour le plaisir, d’autres pour s’en nourrir ou pour la fauconnerie et les différents points de vue sont présentés avec objectivité. Nous avons de plus particulièrement apprécié la musique locale. »

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Ces courts-métrages seront projetés lors de l’édition 2021 et le public sera invité à décerner son propre prix.

Catherine Levesque-Lecointre.

 



 

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Du plomb dans l’aile

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La Commission européenne a présenté en septembre une proposition visant à interdire totalement l’usage de munitions de chasse contenant de la grenaille de plomb dans les zones humides, qui engendre l’intoxication (saturnisme) de millions d’animaux sauvages et de bétail. En Europe, près de 20 000 tonnes de plomb sont ainsi répandues chaque année dans la nature par la chasse et le tir sportif.
Selon la LPO, cette proposition, bien que partielle, constituerait une nouvelle étape vers l’éradication du plomb. Mais c’est sans compter sur le travail de sape des lobbies cynégétiques pour obtenir le rejet de la résolution discutée en Commission Environnement le 28 octobre et votée ensuite par le Parlement européen.

Des alternatives en alliage ou en acier peuvent être utilisées dans la plupart des armes pour un coût supplémentaire très limité. En France, l’utilisation de grenaille de plomb dans les zones humides est interdite depuis 2006. Le tir à balle de plomb du gros gibier et des animaux déclarés nuisibles demeure cependant autorisé dans ces zones






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Crédits photo :
FIFO - Rémi Demarthon - Nicholas Rodd - Jacky Montassier - Nicolas De Vaulx - Patrice Mariolan
  Archives des anciennes infolettres  -  Conception : Tabula Rasa

FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM ORNITHOLOGIQUE DE MÉNIGOUTE
Association MAINATE, 16 bis, rue de Saint Maixent - BP 5 - 79340 Ménigoute
Tél. : 05 49 69 90 09 - contact@menigoute-festival.org
https://www.menigoute-festival.org