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Festival de Ménigoute


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Nuisibles et nuisances

Quand on cherche la définition de "nuisible"*, apparaissent en exemple des insectes, des rongeurs… Des animaux, toujours. Des plantes parfois, comme le tabac. En parlant de tabac, le loup continue à en faire. "On ne peut pas donner des leçons aux pays d'Afrique sur la protection des éléphants et, en France, ne pas être capables de vivre avec les loups, lynx ou ours", avait déclaré Emmanuel Macron au WWF, en février dernier. Selon un arrêté publié le 16 juin au Journal officiel, l’abattage de deux loups supplémentaires a pourtant été autorisé, ce qui porte à 40 le nombre de loups pouvant être tués en une année. Et ce malgré la mobilisation du collectif Cap Loup, le 13 juin, autour d'une campagne soutenue par Jacques Perrin, Yann Arthus-Bertrand, Hélène de Fougerolles, Brigitte Bardot, Guillaume Meurice, Vincent Munier, Jean-Michel Bertrand, Fabrice Nicolino… On se demande bien ce que peut en penser Nicolas Hulot en se rasant le matin. A-t-il été frappé "d'amnésie environnementale" pour reprendre le passionnant concept que développe Ann-Caroline Prévot avec Cynthia Fleury dans son dernier ouvrage, Le Souci de la nature ?

Une avancée… à relativiser

Pour rester sur la perspective positive amorcée dans notre dernière newsletter, buvons, en ces jours de canicule, le verre à moitié plein, et savourons la victoire concernant le classement des espèces dites nuisibles. Grâce aux recours déposés par France nature environnement, Humanité et biodiversité et l’Association pour la protection des animaux sauvages, le Conseil d’État a annulé l’arrêté pris par le ministère de l’Écologie il y a… deux ans. La belette, le putois, la fouine, l’étourneau sansonnet, la pie bavarde, le corbeau freux et la corneille noire ne sont plus inscrits sur la liste des espèces nuisibles dans un certain nombre de départements. Autrement dit, elles n'y seront plus piégées ou détruites, mais leur statut varie de façon complexe sur l'ensemble du territoire. Ce répit durera jusqu'en 2019, date à laquelle le ministère prendra un nouvel arrêté. Et puisqu'il s'agit d'arrêter, nous vous souhaitons d'excellentes vacances, loin des nuisances en tout genre.

Catherine Levesque.

* La loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité a banni le terme « nuisibles » au profit de « animaux susceptibles d'occasionner des dégâts ».

 

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L'ombre des marais

De la quiétude de son dortoir aux sessions de chasses du soir, le court métrage de Loris Poussin est une invitation à la découverte du hibou des marais. Et pointe une problématique autour de sa proie principale, le campagnol des champs. Un chargé de mission et un agriculteur en reconversion témoignent…
Par Loris Poussin (première année de l'IFFCAM).

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Murielle Vissault, le verre en vert

Artiste-verrier, Murielle Vissault  exposera pour la première fois au prochain Festival de Ménigoute ses œuvres largement inspirées de la nature. Rencontre avec une artiste-artisane également militante.

• Pourquoi avoir choisi d'exposer au Salon d'art animalier de Ménigoute ?
Mon travail a toujours été en lien avec le végétal et l'animal, que je représente de manière symbolique, et mon rapport à la nature est très important. Je milite contre l'élevage intensif, pour la protection des loups. Il y a un an et demi, j'ai intégré un groupe d'art animalier, qui était surtout constitué d'artistes-chasseurs… alors que j'illustre plutôt le monde de Bambi ! Quand je me suis penchée sur les festivals en lien avec la nature, j'ai senti que je serais là dans mon élément. 

• Comment votre parcours vous a-t-il menée au vitrail ?
J'ai été diplômée en 1995 des métiers d'art à Paris, avec félicitations du jury, ce qui me destinait à faire de la restauration de vitraux en temps que maître verrier. Puis j'ai fait les Beaux-Arts à Nantes d'où je suis sortie diplômée en 1999. Cette formation m'a ouverte à la photographie, aux installations, et m'a  permis de développer mon travail personnel. Je me suis ensuite formée à la PAO pour maîtriser cet outil, tout en travaillant ponctuellement pour un maître verrier. En 2006, j'ai ouvert mon propre atelier à Rouen. Je suis désormais à la limite du Morbihan et des Côtes-d'Armor. Et mon activité se concentre sur mes propres créations — à la fois tableaux, vitraux et sculptures — qui ont pris le pas sur la restauration.

• Comment définiriez-vous votre style ?
Je raconte une histoire avec des morceaux de verre peints sur toile ou sur papier, quelle que soit la surface, ma passion première étant le dessin. J'y représente le règne animal et végétal, le règne minéral étant présent via le verre. C'est une matière délicate et moins chaude que le bois et le papier, mais elle a la magie de la transparence et de l'opacité. Je travaille aussi sur commande, pour des vitraux de chapelle ou de particuliers, ce qui implique que je me rende sur les lieux. 

• Que pourra-t-on voir sur votre stand à Ménigoute ?
Je crée généralement l'étonnement car on voit rarement des vitraux de près ! Je vais privilégier les vitraux sur socle les plus animaliers, ainsi que des œuvres issues de la numérigraphie. Cette technique permet d'approcher l'art du vitrail sans avoir le budget, souvent élevé à cause du coût des matériaux utilisés — verre, étain, plomb, grisaille…  J'ai appris les techniques d'impression et j'ai fait appel à un imprimeur avec qui nous avons développé une technique de scanner particulière qui, associée à une impression de très haute qualité, en huit couleurs, restitue les subtilités des couleurs de mes vitraux. Les plus grands formats seront de dimensions 70 x 100 cm et ces tirages sur papier d'art haut de gamme seront numérotés sur quinze exemplaires, avec un traitement des fibres qui assure une stabilité chromatique dans le temps.

Propos recueillis par Catherine Levesque.

 



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Antitoxiques #4 : quels cosmétiques choisir ?

Mille produits cosmétiques à éviter chez l'UFC-Que choisir, 150 produits sûrs dans le magazine 60 millions de consommateurs… Le sujet est devenu un "marronnier" que ravive le débat en cours sur les perturbateurs endocriniens. Voici ce qu'il faut savoir, en partenariat avec Le Grand Livre antitoxiques paru aux éditions Leduc.s.

Selon le mouvement Slow Cosmétique, 80 % des produits présentés dans les rayons sont trompeurs pour le consommateur (gare au greenwashing !) et 60 % contiennent des substances soupçonnées perturber notre système hormonal.
Comme pour la nourriture, le choix de cosmétiques sains passe par un décryptage de leur composition, ce qui suppose d'avoir de bons yeux… ou de consulter la liste INCI* des ingrédients sur les sites de vente en ligne. C'est plus confortable !
La législation qui encadre les cosmétiques est certes stricte quant aux concentrations maximales, mais c'est l'effet cocktail que l'on redoute… Donc comme pour les produits ménagers, utilisez-en le moins possible.

Les cosmétiques conventionnels privilégient les composants synthétiques (issus de la pétrochimie), tandis que les cosmétiques bio proscrivent les OGM et sont composés d’ingrédients naturels ou d’origine naturelle à 95 % (certaines substances naturelles peuvent être modifiées chimiquement). Les cosmétiques naturels, eux, ne portent pas forcément de label, mais ils privilégient les ingrédients d’origine naturelle. Seules certaines huiles essentielles peuvent comporter des composants allergisants.

Traquez les indésirables

70 % de la formule du produit sont contenus grosso modo dans les cinq premiers ingrédients de la liste. Plus elle est longue, plus elle est suspecte. D’une manière générale,  les formules en latin concernent des ingrédients naturels peu transformés. À l’inverse, les abréviations de type PEG ou SLS cachent souvent un composant nocif. Un nom latin suivi d’un terme anglais de type essential oil, butter… précise sa nature (huile essentielle, beurre, eau florale…). Ça se corse quand le nom d’une substance végétale (en principe en latin) apparaît en anglais : c’est qu’elle a été transformée par un processus chimique.  Enfin, l’affichage est libre en dessous de 1 % : un fabricant farceur peut donc y dissimuler en toute quiétude un composant peu fréquentable à 0,9 % !
Du côté des dentifrices, la chasse au dioxyde de titane est ouverte : ce colorant blanc qui contient des nanoparticules y apparaît sous le doux nom de CI77891 !

Catherine Levesque.

* International Nomenclature of Cosmetic Ingredients
> Voir également ma vidéo sur YouTube
> Présents au prochain Festival de Ménigoute :
•  www.lasavonneriechampagne.fr. Fabrication de savon par méthode traditionnelle à froid sous mention Nature et Progrès.
www.body-nature.fr. Premier fabricant français de produits bio et écologiques en vente à domicile.

 



 

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FIFO 2017 : le programme est en ligne !

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> Vous êtes visiteur ? Le programme des activités du prochain Festival de Ménigoute est en ligne ! Vous pouvez le télécharger et réserver vos activités préférées !

> Vous êtes réalisateur ? Il ne vous reste que quelques jours – jusqu'au 1er juillet – pour inscrire un film à la sélection de la compétition du 33e Festival de Ménigoute ! Une catégorie "programme court" pour les films de moins de 15 minutes a été créée cette année.

 


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Basses Vallées angevines : un livre et une expo

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Issu d'un travail de plusieurs années, le premier livre 100 % photo nature sur les Basses Vallées angevines a vu le jour sous l'œil avisé de Louis-Marie Préau et de Francis Cauet, qui nous offrent 176 pages et 150 photographies sur la faune et la flore de cette zone humide exceptionnelle. Une exposition autour de ce beau livre sera proposée au Salon d'art animalier lors du prochain Festival de Ménigoute.

> Basses Vallées angevines (35€, hors frais de port). Pour en savoir plus : http://www.basses-vallees-angevines.fr

 


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Soutenez La Ruche de biodiversité !

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Après L’ortie fée de la résistance et La révolution des sols vivants, les réalisateurs Perrine Bertrand et Yan Grill se lancent dans un projet de documentaire sur l'abeille. Baptisé provisoirement « La ruche de biodiversité, pour que l’abeille retrouve sa vraie nature sauvage », ce film de 75 minutes part à la rencontre de pionniers et de lanceurs d’alertes, amateurs et professionnels, en quête de solutions concrètes et novatrices sans objectif de production. Sa sortie est prévue sur les écrans à l’automne 2018. D'ici là, le duo cherche du soutien via le financement participatif avec en contrepartie des graines mellifères, des livres sur l’apiculture naturelle, des stages…

 



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La sélection mensuelle de FIFO-Distribution :

Disponibles chez Fifo-Distribution.com



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Crédits photo : Patrice Mariolan, FIFO
  Archives des anciennes infolettres  -  Conception : Tabula Rasa

FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM ORNITHOLOGIQUE DE MÉNIGOUTE
Association MAINATE, 16 bis, rue de Saint Maixent - BP 5 - 79340 Ménigoute
Tél. : 05 49 69 90 09 - contact@menigoute-festival.org
http://www.menigoute-festival.org