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Édito - Mainate TV en incubation

Le 19 octobre, un vautour fauve s’est posé sur Rouzic, l’une des Sept-Iles (Côtes-d’Armor), surtout connue pour sa colonie de fous de Bassan. L’image a été capturée à la Station LPO de l’Ile-Grande, sur la télévision habituellement dédiée aux fous. Du vautour ou des fous, qui est le plus azimuté ? Je vous laisse juge. Force est de constater que le vautour n’avait pas d’entonnoir sur la tête…
Pendant ce temps-là, on attend une éclosion tout aussi inhabituelle à Ménigoute : celle de Mainate TV. Durant toute la durée du festival, une heure de programme sera diffusé sur le Web en direct du forum. Sur le plateau, des rencontres avec les réalisateurs, des reportages sur le festival tournés par les étudiants de l’Iffcam, des chroniques et des retours sur les temps forts de la journée.
Complémentaire à cette Web TV, le blog « Mon truc en plume » suivra le festival en temps réel. Cette année, des PC permettront aux visiteurs de le consulter sur place et de réagir aux posts des blogueurs.
La communication s’étoffe, donc, et s’envole avec les nouvelles technologies. Qu’aurait pensé Philippe Fornairon de ces outils internautiques ? Premier directeur du Fonds d’intervention pour les rapaces, il fut aussi chargé de communication pour la LPO et attaché de presse du Festival de Ménigoute. Ornithologue passionné, toujours prompt à raconter des blagues, il nous a quittés le 2 octobre dernier à l’âge de 77 ans. Nous n’oublierons ni sa bonne humeur, ni ses belles bacchantes.

Le Web 2.0 ne doit pas pour autant nous faire oublier les médias plus classiques ! La prochaine émission d’Allain Bougrain-Dubourg, Vivre avec les bêtes, diffusée dimanche 28 octobre, à 15 heures, sur France Inter, sera dédiée au festival. Philippe Huet, qui animera la Web TV et les Apéros de l'environnement, y parlera du guépard, Jacques Perrin de ses productions et Dominique Brouard de l'Iffcam. A vos postes !

Catherine Levesque



Actualit�s

Vu du ciel

On est loin des 39 000 m d’altitude et du désert du Nouveau-Mexique. Point de chute libre à Ménigoute, mais le festival prend de la hauteur. Rejoignez-nous dans l’aventure de cette 28e édition !


3 questions à… Sarah Del Ben, de l'association Wild Touch

Il y a deux ans, Luc Jacquet, réalisateur de La Marche de l'empereur, et Francis Hallé, botaniste à l’origine du Radeau des cimes, étaient venus au festival parler de leur projet de film sur les forêts tropicales primaires. Sarah Del Ben, 27 ans, ancienne élève de l’Iffcam, revient tout juste de tournage.

• Où en est le tournage de Il était une forêt ?
Il s’est déroulé en deux étapes : de mi-juin à fin juillet, au Pérou, puis cinq semaines au Gabon, dont nous revenons. Luc Jacquet a choisi deux forêts tropicales complémentaires pour avoir une vision globale et un maximum d’espèces. Il reste encore une semaine de tournage en studio pour des effets spéciaux et des plans irréalisables sur le terrain. Les premières images sont déjà très prometteuses. La sortie est prévue pour octobre 2013.

• Plus qu’un film, ce projet s’inscrit dans une démarche « cross média ». Pouvez-vous nous l’expliquer ?
Ce film est coproduit par Wild Touch, une association créée par Luc Jacquet pour faire naître des liens entre le monde de l’image et la protection de l’environnement*, et Bonne Pioche, la société de production. Luc Jacquet a tenu pour ce projet à multiplier les approches et les sensibilités afin de raconter au mieux « la forêt des pluies », qui est un milieu complexe. Il a joint à l’équipe des tournages des pièces rapportées – photographes ou illustrateurs – parmi lesquels Vincent Munier et Micheline Pelletier au Pérou, le peintre Charles Belle au Gabon… Ces artistes produiront une exposition qui sera présentée au moment de la sortie du film en salles. Par ailleurs, je m’occupe de mettre en ligne des pastilles vidéos d’une à deux minutes destinées à suivre l’avancement du projet au fil des semaines sur le blog  dédié. Au final, nous ferons un webdocumentaire à partir de cette matière. Enfin, un making of sera aussi réalisé sur la partie technique du film.

• En tant qu’ancienne “Iffcamienne, comment avez-vous perçu la réalité du terrain ?
C’est évidemment une chance inouïe de travailer avec un réalisateur de cette envergure. J’ai eu d’excellentes bases à l’Iffcam, mais quand on arrive sur le terrain, il faut faire ses preuves. J’ai retouvé des éléments de mon enseignement, mais j’ignorais à quel point un plateau de tournage est hiérarchisé. En milieu hostile, la logistique est très différente d’un tournage en studio. Nous avons eu recours à des techniques inédites de prise de vue pour pallier le manque de lumière, notamment avec l’“arbracam”, un dispositif qui permet de filmer au-dessus de la canopée et qui donne des plans époustouflants ! Nous avons aussi utilisé un drone, une caméra fixée sur une machine à hélice télécommandée. Inutile de vous dire que ce fut un tournage très formateur !

fleche* Cf. infolettre de décembre 2010

Catherine Levesque.
Rencontres herpéto : à la carte !

Ne vous y trompez pas : ça se passe au collège de Ménigoute, mais il ne s’agit pas d’un colloque rébarbatif pour autant. Aux Rencontres nationales sur la conservation des reptiles et des amphibiens, qui se déroulent pour la 7e année dans le cadre du Festival de Ménigoute, la convivialité est même de mise. « L’intérêt de ces rencontres, à la différence du congrès de la Société herpétologique de France, c’est qu’elles ne font pas intervenir que des spécialistes, souligne Pierre Grillet, herpétologue qui figure parmi les organisateurs. La première journée enchaîne une dizaine de communications  de 10 à 15 minutes, suivies d’un quart d’heure de discussions avec la salle. On trouve dans le public aussi bien des lycéens que des naturalistes, des chercheurs, des étudiants… Cette année, nous accueillons des profils aussi variés qu’une éleveuse de porc bio qui vient attirer l’attention sur des clôtures dangereuses pour les amphibiens, ou encore l’association Bocage Pays Branché, qui crée des mares avec les agriculteurs dans le nord des Deux-Sèvres. »
Le samedi, une matinée de réflexion sera menée en « table ronde » autour des aménagements qui peuvent être réalisés en faveur des reptiles et des amphibiens sur une exploitation agricole. « Le maire de Coutières, auteur d’une thèse sur le bocage, sera d’ailleurs présent aux côtés de trois agriculteurs qui confronteront leurs expériences. » La sortie de l’après midi montrera concrètement comment un couple d’éleveurs a pris en compte la présence de ces animaux sur son exploitation*.

A signaler également, la projection du film Golem Grad, l’île aux reptiles, le vendredi, à partir de 16 h 45, au collège de Ménigoute. Xavier Bonnet, chercheur au CNRS de Chizé, mène depuis plusieurs années un programme de recherche sur une petite île située au milieu du lac Prespa, en Macédoine. Désertée par l’homme, cette terre de 20 ha regorge de serpents et de tortues, dont une population de tortues homosexuelles vivant séparées par quelques dizaines de mètres d’autres tortues hétérosexuelles.  Une équipe internationale a donc tenté de percer les mystères de cet écosystème singulier…

fleche* Toutes ces activités sont gratuites, mais il faut s’inscrire au préalable pour la sortie (25 personnes maxi) sur le stand de la SHF au Forum.

 

Catherine Levesque

Brèves

Elles reviennent !

On parle beaucoup de l’érosion de la biodiversité, beaucoup moins des espèces qui « reviennent » et se portent bien. C’est l’objet de cette trilogie de Laurent Charbonnier, qui a réalisé trois documentaires de 43 minutes sur la cigogne blanche, le flamant rose et le lynx. Les deux derniers volets seront diffusés sur Arte le 5 et le 6 novembre à 19 heures.

La nature dans un mag

Dans le numéro 4 de Nature en France, une interview de Yann Arthus-Bertrand, une balade dans les Monts du Cantal, à La Rochelle, à Bagnères-de-Luchon, le long des méandres du Doubs et sur le sentier marin de Saint-Jean-Cap-Ferrat. Outre un zoom sur le village de Sant'Antonino, en Haute-Corse, on s'initie à la mycologie et on apprend à se constituer un nécessaire de survie pour les excursions vélocyclistes. Et toujours les rubriques randonnée et « Un gîte, un site », entre autres…
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Livres & DVD

Guide des amphibiens et reptiles de France
Insectes de France et d'Europe occidentale
Les oiseaux des jardins - COFFRET DVD+CD
Canis lupus dit Le loup
Identifier les animaux
Pour la première fois, un guide intègre un système d'identification sonore, au moyen de QR Codes placés en regard de chaque espèce. Après avoir lancé l'application depuis votre téléphone, le flashage du code permet d'écouter instantanément le chant ou cri de l'animal.



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