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Festival de Ménigoute


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L'Appel des quinze mille

De mémoire d'homme, on n'avait jamais connu ça. Le 13 novembre dernier, plus de 15 000 scientifiques de 184 pays ont lancé une alerte solennelle* contre la dégradation, jugée alarmante, du monde naturel. Certes, il y a vingt-cinq ans, un premier appel du genre avait été publié à l’issue du Sommet de la Terre, à Rio, mais par "seulement" 1 700 chercheurs, dont près d’une centaine de Prix Nobel. Il ne fut jamais suivi d’effets… Pire, hormis l’état de la couche d’ozone, toutes les tendances inquiétantes pointées en 1992 se sont aggravées."Pour éviter une misère généralisée et une perte catastrophique de biodiversité, l’humanité doit adopter une alternative plus durable écologiquement que la pratique qui est la sienne aujourd’hui", estiment les signataires.

La planète n'est pas à la fête

Alors que la population humaine a augmenté de 35 % depuis le premier appel, les ressources et les écosystèmes s'appauvrissent dangereusement comme nous l'évoquons régulièrement dans cette tribune (l'effondrement des populations d'insectes en Europe, par exemple, est vertigineux). Un état des lieux que va aggraver le changement climatique.
En France, près d’un millier de scientifiques ont signé "l’Appel des 15 000". Pourtant, en 1992 comme en 2017, la société civile semble sourde aux mises en garde des scientifiques, et encore plus aux prises de position écologistes, souvent jugées catastrophistes.
Manifestement, il faudrait une véritable manifestation pour que soit entendu ce manifeste. "Nous mettons en péril notre avenir en refusant de modérer notre consommation matérielle…", dénonce l'Appel. À défaut d'engagement des politiques, misons sur la "base" et la responsabilité citoyenne. Cela commence par une remise en cause de nos modes de consommation et une réduction des gaspillages. À l'approche des fêtes, la planète n'est pas à la fête. L'occasion de se remettre en question sans frustration pour glisser vers la sobriété heureuse comme sur une douce pente neigeuse.

Catherine Levesque.

* Article paru dans la Revue BioScience et relayé dans Le Monde.

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Une émission qui a fait le buzz !

Invité d'honneur du 33e Festival de Ménigoute, Vincent Munier était sur tous les fronts : conférence sur la photo animalière, exposition autour de Robert Hainard, court-métrage en compétition… Retrouvez en vidéo l'émission de Mainate TV du 28 novembre, dont il était (aussi) l'invité.

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Les oisillons de l'IFFCAM font décoller le festival !

Célia Leparni et ses comparses aux manettes de Mainate TV, aux côtés du chef d'orchestre Jean-Philippe Elme, Basile Gerbaud à la sélection des courts métrages… La Web TV mûrit et se ressource grâce à l'investissement des jeunes "Iffcamiens". Retours croisés.

Yves-Marie Siroit, responsable technique de l'IFFCAM, est un nom qui revient souvent dans la bouche des étudiants de l'école de cinéma animalier de Ménigoute. "En son absence, à la rentrée,  les étudiants en Master 2 se sont responsabilisés sur la Web TV et ont encadré les Master 1, se félicite Célia Leparni, de la 13e promotion. Il fallait un directeur ou une directrice des programmes pour la durée du festival. Lors de l'édition précédente, j'avais été chargée de production une journée. Je me suis donc portée volontaire et nous avons décidé de réaliser un maximum de sujets en amont du festival. Nous avons tourné des reportages à l'avance, j'ai organisé des entraînements Web TV avec les étudiants de première année, qui ont assuré malgré la masse de choses qu'ils avaient à apprendre. Nous avons défini des nouveautés pour Mainate TV, comme la Carte blanche, et j'ai invité le plus de réalisateurs possible."

"La Web TV n'a jamais été autant regardée !"

Le premier jour, Célia Leparni a essuyé les plâtres avec brio malgré une arrivée tardive des élus, parmi lesquels Delphine Batho, une habituée du plateau. "Je ne pensais pas gérer aussi bien la pression. Même si c'est une petite Web TV les gens sont contents d'y être invités", estime Célia.
Jean-Philippe Elme, journaliste et présentateur de Mainate TV, rend hommage à "une équipe fabuleuse". "Les étudiants ont beaucoup travaillé, très bien anticipé et se sont montrés très efficaces sur le plateau. Pour la première fois, l'émission était diffusée en direct chaque soir sur Facebook : on n'a jamais été autant regardés !"

Sans compter les belles rencontres, notamment avec Idriss Aberkane. "Ça commence à se rôder, constate Jean-Philippe Elme, on tient quelque chose. Transformons un essai qui était jusque là pédagogique. Pourquoi pas une Web TV qui pourrait créer de l'emploi, du contenu et fédérer des gens autour de la biodiversité, des piafs ?"

Nouveau format, nouveau prix

Basile Gerbaud, un ex-Iffcamien qui a souvent prêté main forte dans les coulisses de la Web TV, a pour sa part travaillé sur la sélection de courts métrages, une nouvelle catégorie réservée aux films de moins de quinze minutes. À l'origine de cette idée, l'arrivée, l'an passé, d'un court métrage en sélection dont les organisateurs ne savaient pas vraiment quoi faire. Le prix Jeunes regards, soutenu par le Crédit Agricole, a donc évolué en ce sens dans le palmarès, et la sélection a été prise en charge par Basile et trois autres ex-Iffcamiens : Guilaine Bergeret, Mélissa Bronsart, et Hugo Braconnier. "En tant que jeunes réalisateurs, nous sommes particulièrement intéressés par ce format, qui renouvelle le cinéma animalier soit sur la forme, soit sur le propos", argumente Basile Gerbaud. De fait, parmi une quarantaine de courts métrages sélectionnés, on a eu de tout : des courts techniquement ambitieux, des formats de Youtubeur comme un épisode de la série suisse Animalis ou des films à petit budget tournés caméra à l'épaule comme celui de Greta Santagata, Trapped. Nous sommes heureux qu'un documentaire militant comme celui-ci ait remporté le prix, car c'est une jeune réalisatrice qui a pris des risques sur le terrain pour un sujet sur la conservation des oiseaux." L'essence même du festival, qui a su se renouveler avec du sang neuf et des regards acérés.

Catherine Levesque.



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Shetland : l'hommage à Georges Dif

Les festivaliers l'auront peut-être rencontré  au château Boucard, cette année, où il présentait une exposition sur les Shetland en hommage à Georges Dif, naturaliste et photographe injustement méconnu disparu il y a deux ans. Laurent Cocherel, photographe, auteur et cofondateur de Terres oubliées, a permis à près de 1 500 visiteurs de contempler son regard photographique et d'apprécier les poèmes qui l'accompagnent.
Georges Dif a découvert les îles Shetland en 1969. Sa passion pour ces terres lointaines se révéla immédiatement. Il y retourna plus de 30 fois et l'idée d’un livre l’a immédiatement accompagné dans ses découvertes. En 1989, Shetland, terre de vent est publié chez Milan. Peu d’exemplaires ont pu être vendus en raison de l'incendie du dépôt de l’éditeur. Le temps, toutefois, de recevoir en 1990 le « Grand Prix littéraire du tourisme », de l’Association française des journalistes et écrivains du tourisme pour la qualité de son écriture.

Une nouvelle édition enrichie

Après avoir récupéré ses droits d’auteur, il en reprit l’écriture avec de nouvelles images. À son décès, sa famille a décidé de concrétiser ce travail de tant d’années en l'éditant à compte d’auteur (aucun éditeur n'a répondu favorablement à ce projet), d'où le lancement d'une souscription.
Pour y souscrire, deux options :
• par chèque à l’ordre de Nelly Dif, 20, rue de l’Aubépine, 77240 Cesson.
Courriel : dif.nelly@orange.fr
• via la plateforme Web Ulule

Le premier objectif de 3 000 € a été atteint très rapidement avec la campagne Ulule : 100 % en 10 jours ! Une deuxième étape, qui vise 150 % (4 500 €) permettrait de choisir une imprimerie française pour un livre d'aussi bonne qualité que le précédent. Si l'objectif de 200 % (6 000 €) est atteint, 300 ouvrages seront imprimés en anglais.

Catherine Levesque.

*Format 30 x 24 cm à l’italienne. 240 pages. 40 € (+ frais port : 8,50 €)
> Pour suivre le projet : https://www.facebook.com/shetlanddif/



 

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33e FIFO : le palmarès

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Le jury, présidé par l’auteur et ornithologue Guilhem Lesaffre, a décerné le grand prix du Lirou d’or au film Biene Majas Wildes Schwestern ("Les sœurs sauvages de Maya l’abeille") du réalisateur Allemand Jan Haft. Les lauréats des huit autres prix sont :
Premières loges de Vincent Chabloz pour le prix Paul Géroudet.
• D’autres terres plus douces de Maxence Lamoureux et Arnaud Devroute pour le prix Région Nouvelle Aquitaine de la Créativité.
Sheltered in oak de Mehdi Noormohammadi pour le prix de la Protection de la nature.
Im Reich Von Kreuzotter Und Co : Österreichs Schlan- gen Hautnah de Kurt Mündl pour le prix du Parc naturel régional du Marais poitevin.
The Canary Islands : World of the Fire Mountains de Michael Schlamberger pour le prix des Clubs Connaître et protéger la nature.
Lemming the little giant of the north de Zoltan Török pour le prix Paysages.
Wild Cornwall : Out on the Edge de Ian McCarthy pour le prix du Jury.
Trapped de Greta Santagata pour le prix Crédit Agricole du court métrage.


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Prochain FIFO : prenez date !

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Le 34e Festival international du film ornithologique de Ménigoute aura lieu du 30 octobre au 4 novembre 2018. Les réalisateurs peuvent d'ores et déjà inscrire leurs films et les artistes, les associations et autres exposants poser leur candidature pour le salon, le forum...

 


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Ornitho geek, à vos mangeoires !

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Téléchargez l'application*, installez deux mangeoires chez vous et vous êtes parés pour participer à la 4e édition de Birdlab, un jeu interactif dédié à l’étude des oiseaux lancé le 15 novembre dernier jusqu'au 31 mars prochain. L'objectif, suivre en temps réel les déplacements et interactions de 27 espèces communes d’oiseaux sur deux mangeoires identiques. Cette expérience est proposée par AgroParisTech, la LPO et le Muséum national d’Histoire naturelle via son programme Vigie-Nature. Il suffit pour cela de reproduire sur l'écran tactile leurs déplacements entre les deux mangeoires pendant les 5 minutes que dure une partie, « drag & drop » d’icônes. Au fil du temps, vous aurez même accès à des statistiques.

* Sur l'AppStore ou PlayStore.

 



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La sélection mensuelle de FIFO-Distribution :

Disponibles chez Fifo-Distribution.com



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Crédits photo : Jean Gobin, Patrice Mariolan, FIFO
  Archives des anciennes infolettres  -  Conception : Tabula Rasa

FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM ORNITHOLOGIQUE DE MÉNIGOUTE
Association MAINATE, 16 bis, rue de Saint Maixent - BP 5 - 79340 Ménigoute
Tél. : 05 49 69 90 09 - contact@menigoute-festival.org
http://www.menigoute-festival.org