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Festival de Ménigoute


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COP21 : bravo les COPains !

On connaissait les observateurs d'oiseaux, de reptiles, de mammifères… nombreux au Festival de Ménigoute, et tous dotés d'un nom, et d'un jargon, qui leur correspondent : ornithologues, herpétologues, mammalogistes… On a redécouvert à la COP21 les "observateurs de la société civile". Non, pas des sociologues, mais toutes ces personnes mobilisées – associations, entrepreneurs, militants… – autres que les dirigeants politiques des 195 États en présence. Le Festival y était représenté à sa façon à travers la projection, entre les multiples conférences, de ses films primés. Loin d'être tous au diapason, nos COPains donc, semblent, ô surprise, plutôt satisfaits de l'issue de ce marathon de négociations qu'on avait l'habitude de voir tourner court.

"Nous pensons que cet accord permettra de démontrer le rôle crucial de la protection de la nature dans la gestion de la crise climatique, a pour sa part déclaré Patricia Zurita, directrice de BirdLife International. Ce qui a été validé à Paris n’est pas parfait mais représente une étape historique."

Des points forts et des points faibles

Je ne sais pas vous, mais on peine à croire à cet accord inespéré, dont la Fondation Hulot décrypte les points positifs et les points faibles sur son site Web. On a beau revendiquer le droit à l'optimisme en cette fin d'année globalement sombre, on se dit qu'il y a un loup, et Dieu sait s'il ne fait pas bon être loup par les temps qui courent… "La société civile a été mobilisée pour faire reconnaître les enjeux du climat, elle l’est tout autant pour ceux de la biodiversité. Les relations ou interactions entre ces deux enjeux constituent déjà pour nous le programme d’action et de transformation de l’accord de Paris !", renchérit Allain Bougrain Dubourg dans un communiqué de la LPO, alors que l'association déplore le nouveau report sine die du passage devant le Sénat de la loi biodiversité…

Bardés d'une méfiance bien légitime vis-à-vis de l'enthousiasme quasi suspect de nos responsables politiques, nous resterons donc attentifs au respect des promesses de cette COP qui fera date. Comme une lettre au Père Noël, l'accord de Paris ne saurait décevoir. Une dynamique est bien en marche vers l'ère bas carbone, mais la bataille climatique est loin d'être gagnée. En attendant, l'équipe du Festival vous souhaite une belle transition pleine d'énergie renouvelable vers une année meilleure.

Catherine Levesque.

 

 

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Erwan Balança - La nature du Photographe

Présenté en première soirée du 31e Festival de Ménigoute, le documentaire de Mathieu Pheng sur "Erwan Balança, la nature du photographe" (voir interview), brosse un portrait sensible et juste du photographe naturaliste qui sera l'invité d'honneur du Salon d'art animalier du prochain festival.

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Erwan Balança : "Je ne m'écarte quasiment jamais de l'eau !"

Sujet d'un documentaire présenté lors du dernier Festival de Ménigoute, Erwan Balança sera l'invité d'honneur du Salon d'art animalier de la prochaine édition et vient de signer deux nouveaux ouvrages.

• Vous avez fait l'objet d'un documentaire présenté en première soirée du 31e Festival de Ménigoute : l'arroseur arrosé ?!
Comme tous les photographes animaliers, je suis un bon gibier pour les sujets télévisés et j'avais déjà été filmé pour Ushuaïa TV, TF1, France 3… J'ai rencontré Mathieu Pheng à sa demande, car il était primordial de savoir si l'on pouvait passer du temps ensemble, sa démarche, plus approfondie, s'étalant sur une année. Il s'est avéré que nous avons une sensibilité commune et qu'en plus d'être patient, c'est un compagnon agréable !

• Vous faites des livres, accompagnez des voyages, montez des expositions… À quoi ressemble la journée type d'Erwan Balança ?
Je me lève avant le jour et je file en prospection sur le terrain en quête d'images et de bestioles.  Je pars à l'affût selon la météo et je reviens à la nuit tombée. Je m'attèle alors au tri des images et à l'administratif. J'encadre un ou deux voyages pour Terres oubliées, en Alaska, au Spitzberg, en Écosse ou en Colombie-Britannique… Et je monte en général une exposition chaque année. La prochaine, sur la Bretagne, en lien avec mon nouvel ouvrage, sera présentée au prochain Festival de Ménigoute.

• Vous avez écrit des manuels techniques de photographie animalière : quels conseils simples donneriez-vous aux nombreux photographes amateurs qui fréquentent le festival ?
Outre des conseils techniques, j'y donne beaucoup d'astuces pour approcher les animaux, construire des affûts. Par exemple, pour faire en sorte qu'un écureuil reste sur place avec une noisette, il faut la fendre au préalable, comme ça ils la mangent directement à défaut de pouvoir la stocker (elle pourrirait !). On dispose alors de plus de temps pour le photographier. Quant aux graines de tournesol, je les déconseille : elles font des éclats inesthétiques.

• Vos deux nouveaux ouvrages portent sur la Bretagne sauvage et les canards. Une prédilection pour le littoral et les zones humides ?
Je ne m'écarte quasiment jamais de l'eau, qu'il s'agisse d'un lac, d'une rivière, d'un étang ou de la mer. J'ai grandi en Bretagne, dans un village de la côte morbihannaise, et je vis maintenant en Loire-Atlantique, près du lac de Grand-Lieu. J'adore ces zones-là, il y a de la vie partout et les lumières y sont très belles, avec de belles ambiances de brume. J'aime m'y déplacer en canoë. En outre, le premier animal auquel je me suis intéressé est le poisson. C'est un monde peu exploré avec un bel esthétisme et pas uniquement sous l'eau : je m'intéresse aux détails de l'œil, des écailles…

• Quel rapport entretenez-vous avec le Festival de Ménigoute ?
J'avais 18 ans… et les cheveux longs, lorsque j'y suis allé pour la première fois ! J'étais objecteur de conscience pour Bretagne vivante dans les marais de Grande Brière et je tenais le stand de la Maison de la nature de Bois Joubert, qui n'existe plus. J'y suis retourné très régulièrement et j'y ai exposé plusieurs fois. C'était donc un vrai plaisir d'y revenir cette année pour la projection du documentaire* de Mathieu Pheng.

Propos recueillis par Catherine Levesque.

* DVD "Erwan Balança, la nature du photographe" sur commande (16 €) à : contact@collectifbke.com
> Bretagne, terre sauvage, textes de Jean-Yves Monnat, préface de Fabrice Nicolino, éd. Glénat (39,50 €).
> Canards sauvages, textes de Matthieu Guillemain, éd. Glénat (19,99 €).



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Canon Academy : des projets avec les Deux-Sèvres

Depuis septembre dernier, la Canon Academy propose des formations courtes, d'une demi-journée à deux jours, au grand public comme aux professionnels, dans ses locaux de Courbevoie (une salle de formation et un studio photo). "Cette initiative est née d'un besoin de Canon de se rapprocher de ses utilisateurs, confie Jean-Claude Hébet, responsable de la Canon Academy, même si nous le faisions déjà sur certains salons. C'est une occasion pour eux d'interagir avec nos produits et d'acquérir de nouvelles maîtrises."

Six grandes thématiques sont ainsi proposées à différents niveaux : techniques photographiques ; prise en main des produits (boîtiers amateur, expert ou pro ; colorimétrie et calibration d'une imprimante PIXMA PRO) ; découverte de différents univers (macrophotographie avec Lorraine Bennery, architecture et volume, vitesse et mouvement, photo multi flashs) ; maîtrise de la lumière (en reportage ou en studio) ; vidéo sur boîtiers Reflex EOS et logiciels à travers le développement RAW.

Des formations à la photo animalière

"Nombre de documentaires animaliers sont désormais tournés avec des reflex, souligne Jean-Claude Hébet, lui-même grand amateur du genre. Ainsi, nous proposons des formations distinctes pour les photographes et les vidéastes." Les boîtiers Reflex EOS, qui peuvent être associés à 70 optiques différentes, apportent une gestion des basses lumières et de la profondeur de champ très intéressante. De plus, le faible encombrement d’un boîtier reflex offre sur le terrain offre une grande souplesse d’utilisation. "En documentaire animalier, il y a les adeptes du plein format (capteur de la taille d’un négatif 24 x 36) et ceux des capteurs plus petits (dits APS/C). L’intérêt de ces derniers est d’appliquer un coefficient multiplicateur : ainsi, un objectif 500 (certainement le plus prisé pour de l’animalier) devient un 800…  avec le poids et l’encombrement du 500."

Des journées photo animalière ont d'ores et déjà été organisées à Rambouillet avec Bruno Dubrac, qui intervient aussi à l'École de cinéma animalier en Deux-Sèvres (Iffcam). D'autres seront mise en place dans le Marquenterre et dans les Deux-Sèvres. "Zoodyssée constitue à cet égard un terrain de jeu intéressant pour la connaissance de certaines espèces, tout comme l'ensemble des pôles Sciences et Nature du département", conclut pour sa part Dominique Brouard, directeur de l'Iffcam, enthousiaste à l'idée que des passerelles se construisent entre ces deux structures complémentaires.

Catherine Levesque.

> De 98 € la demi-journée à 240 € la journée (repas inclus sur site). 8 personnes maxi par formation.
Pour en savoir plus : www.canon.fr/academy



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Demain dès aujourd'hui !

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En salle depuis le 2 décembre, Demain est un documentaire enthousiasmant et didactique parti de l'idée suivante : et si montrer des solutions, raconter une histoire qui fait du bien, était la meilleure façon de résoudre les crises écologiques, économiques et sociales que traversent nos pays ? Cyril Dion, cofondateur du mouvement Colibris, et l'actrice Mélanie Laurent sont ainsi partis avec une équipe de quatre personnes dans dix pays à larencontre des pionniers qui réinventent l’agriculture, l’énergie, l’économie, la démocratie et l’éducation. Des initiatives positives et concrètes qui laissent entrevoir ce que pourrait être le monde de demain... Le film est aussi décliné en deux ouvrages, dont un pour les enfants.

> http://www.demain-lefilm.com

 



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Soutenez L'Or bleu du Rajasthan !

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Onze étudiants de la 10e promotion de l'Institut francophone de formation au cinéma animalier de Ménigoute lancent un appel au soutien pour le documentaire qu'ils préparent dans le parc national de Keoladeo, au Rajasthan. Inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, cette réserve ornithologique indienne constitue un lieu d'hivernage et de reproduction exceptionnel pour une multitude d'oiseaux migrateurs. Depuis la construction du barrage de Panchna sur la rivière Gambhir et le manque de pluie sur la région, l’alimentation en eau de cette réserve se raréfie. Certaines communautés locales se mobilisent. L'objectif de ce documentaire, baptisé L'Or bleu du Rajasthan : une réflexion autour du partage de la ressource en eau, défi majeur à relever pour la protection des zones humides sur la planète.


> http://keoladeo-lefilm.com
> Soutenir ce projet sur Kiss Kiss Bank Bank

 


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Volez au secours des CPN !

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N'y allons pas par quatre chemins (de terre) ! La fédération des CPN (Connaître et protéger la nature) est dans l'ornière. Le mouvement va bien, mais les caisses sont vides malgré plusieurs tentatives de plans de financement. Pourtant, l'association mythique de Boult-aux-Bois a de bien beaux projets dans sa besace (celle d'Adrien Desfossés pour les intimes), parmi lesquels un outil internet et de nouveaux services pour développer l'éducation autour de "Nature en famille". Si vous n'avez pas fini de faire vos cadeaux de Noël, soutenez les CPN en faisant vos emplettes dans leur e-boutique. Un financement participatif a aussi été mis en place pour faciliter l'émergence de cette plateforme : https://fr.ulule.com/nature-en-famille/. À votre bon cœur !

 



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Crédits photo : FIFO
  Archives des anciennes infolettres  -  Conception : Tabula Rasa

FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM ORNITHOLOGIQUE DE MÉNIGOUTE
Association MAINATE, 16 bis, rue de Saint Maixent - BP 5 - 79340 Ménigoute
Tél. : 05 49 69 90 09 - contact@menigoute-festival.org
http://www.menigoute-festival.org