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Festival de Ménigoute


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Le FIFO sort du lot !

« Il ne suffit pas d'avoir de belles plages et de belles montagnes pour faire venir les gens, mais il faut des idées et le sens de l'accueil », a déclaré Jérôme Pitorin, animateur de l'émission Échappées belles, lors de la 4e édition de Tops du tourisme en Deux-Sèvres, le 22 mars dernier. La formule colle parfaitement au Festival de Ménigoute, distingué par un Coup de cœur du jury aux côtés de cinq autres lauréats, et ce parmi 55 candidats.

"Le Festival de Ménigoute est l'un de nos étendards en matière d'identité du département, se félicite Marc Richet, directeur de l'Agence de développement touristique des Deux-Sèvres, et ce d'autant plus que son activité est parfaitement en phase avec la réalité du territoire, en l'occurrence un territoire où la nature et les paysages préservés constituent une source d'attrait touristique. Et nous n'avons pas tant de manifestations dont le rayonnement est international."

Un événement attractif fondé sur le bénévolat

Autre atout du festival pour l'économie locale, il attire en saison creuse des milliers de visiteurs sur un territoire rural, où le tourisme constitue souvent une activité complémentaire. "D'un point de vue économique, cet événement rayonne jusqu'à 80 km autour de Ménigoute, estime Marc Richet, dans le Thouarsais, le Niortais, le Haut Val de Sèvre et la Vienne. Son approche est innovante : alors que la conservation de la nature est parfois perçue comme nostalgique, le Festival de Ménigoute montre sa capacité à se projeter dans l'avenir. La part du bénévolat y est importante et c'est ce qui fait le sel de ce département : l'alliance entre des collectivités, des entreprises et des bénévoles. Nous avons besoin de cette alchimie dans un territoire comme le nôtre. Alors longue vie au festival !"

Catherine Levesque.

 

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Et si j'étais une plante ?

Qu'est-ce qu'une plante terrestre ? L'arbre a-t-il une mémoire ? Quelle serait notre perception du monde si nous nous mettions un instant "dans l'écorce" d'un être végétal ? Le jeune réalisateur Naoki Lembezat s'interroge sur la solitude de ces êtres fixes… mais pas immobiles, et habités, dans ce court-métrage sensible qui a reçu le prix du Festival nature La Chevêche, à Nontron (Dordogne).

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Dominique Brouard : "Il y a de la place pour la culture scientifique dans le développement local"

Fondateur du Festival international du film ornithologique de Ménigoute (FIFO), Dominique Brouard nous confie sa satisfaction au lendemain des Tops du tourisme en Deux-Sèvres, où le Festival de Ménigoute a été récompensé par le Coup de cœur du jury.

• Le jury des Tops du tourisme en Deux-Sèvres a remis son Coup de cœur au Festival de Ménigoute. Que vous inspire cette distinction ?
C'est un signe encourageant dans le contexte actuel, où est trop souvent remis en cause le soutien à apporter aux initiatives culturelles ou à celles qui promeuvent la protection de l'environnement. Le FIFO prouve qu'on peut attirer un public nombreux sans inviter à "consommer" : on y délivre des messages sur la conservation de la nature, on y passe des documentaires de grande qualité, souvent inédits, on y promeut l'art animalier, la photo ou l'édition naturaliste… C'est un événement à la fois culturel et scientifique qui sait mobiliser des personnalités du monde du cinéma comme du monde naturaliste, voire politique. Je pense notamment à Paul Géroudet, Robert Hainard, Jacques Perrin, Luc Jacquet ou, plus récemment, Michel Rocard et Paul Watson. Sans parler d'une qualité indéniable selon les habitués : sa convivialité !

• Quel type de public le festival attire-t-il ?
Parmi ses 25 000 à 30 000 participants, le FIFO draine un panel de visiteurs d'horizons et de générations très différentes. Pratiquement tous les départements français y sont représentés, ainsi que les pays frontaliers : Suisse, Belgique, Espagne, Italie. Nous accueillons aussi des Néerlandais et de nombreuses familles anglaises qui vivent dans les Deux-Sèvres. C'est l'un des trois plus grands festivals de films naturalistes du monde. Beaucoup de connaissances y sont diffusées et à la portée de tous. De nombreuses animations sont gratuites, notamment pour le jeune public. C'est une véritable manifestation d'éducation populaire et c'est dans cet esprit-là que je l'ai créée. J'en suis fier !

• Mesurez-vous l'impact du festival sur son territoire ?
Une initiative comme celle-ci produit indéniablement de l'économie sur le territoire et a toute sa place dans le développement local, alors que le discours ambiant mise tout sur l'économie au sens strict. Depuis la création du festival, en 1985, des structures connexes sont nées, comme le CPIE de Coutières ou, plus récemment, l'École de cinéma animalier (Iffcam). Des étudiants sont installés dans les environs ; certains y restent… L'environnement, oui, ça peut aussi être de l'économie !

Propos recueillis par Catherine Levesque.

 



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Expédition bocage !

À quelques encablures de hauts lieux naturalistes comme l'île de Ré ou la baie de l'Aiguillon, Ménigoute se situe au cœur d'un paysage de bocage où des sorties sont organisées dans le cadre du festival.

Des chemins creux de la Gâtine aux chaos granitiques de la vallée de la Vonne en passant par la vue panoramique sur le bocage qu'offre le Terrier du Fouilloux, point culminant des Deux-Sèvres (272 m !) et lieu de migration, les sorties locales proposées dans le cadre du Festival de Ménigoute attirent un public toujours plus nombreux. Pierre Grillet, herpétologue et habitant de Vasles, lui-même organisateur d'une sortie plébiscitée chez des agriculteurs dans le cadre des Journées de la Conservation des amphibiens et des reptiles*, ose un parallèle pertinent. "Il y a quarante ans, les films animaliers montraient toujours une faune exotique, éloignée ; aujourd'hui, certains se cantonnent à une nature de proximité. Il en va de même pour les sorties. On a longtemps eu tendance à privilégier le lointain. Or, la demande est de plus en plus forte sur les sorties locales et les retours sont toujours très positifs. On apprécie de ne pas faire de route et il y a une vraie curiosité de la part des visiteurs à l'égard de ce qu'ils ont sous les yeux, y compris pour les locaux, surpris de voir que des paysages familiers abritent une richesse insoupçonnée quand on prend le temps de les explorer plus finement."
À l'heure où l'on chiffre les services rendus par les écosystèmes, où l'on s'intéresse aux espèces à l'aune de leur "utilité", découvrir la biodiversité d'un paysage qui semble ordinaire constitue aussi un pas vers une meilleure cohabitation avec des animaux peu considérés comme les reptiles ou les amphibiens. "Et l'on peut dire finalement que le bocage n'est pas un milieu si commun dans la mesure où il régresse dans de nombreuses régions…".

Catherine Levesque.

* Lors du prochain festival, ces rencontres auront lieu les 28 et 29 octobre au collège de Ménigoute sur le thème des "Déplacements d'amphibiens et de reptiles lors de gros travaux : véritable outil de conservation ou instrument de communication ?" Une demi-journée sera consacrée à des communications libres sur des suivis de populations (lézards ocellés, vipères péliades…). Les sorties locales auront lieu le samedi.



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L'Or bleu du Rajasthan : le retour !

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Les onze réalisateurs de la 10e promotion de l’Iffcam, diplômés du master « Réalisation de documentaire animalier nature et environnement », sont revenus d'Inde où ils ont tourné leur documentaire collectif : L'Or bleu du Rajasthan. Ce film environnemental de 52 min porte sur la problématique de l'eau dans cette région désertique, qui abrite notamment le parc national de Keoladeo, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Deux équipes se sont relayées entre fin janvier et fin mars de manière à couvrir une période plus longue. "Nous nous sommes adaptés par rapport au repérage qui avait été effectué en fin d'année dernière, raconte Camille Berthelin, coréalisateur, et certaines rencontres imprévues se sont avérées déterminantes. Concernant les tournages animaliers, nous avons tourné plus de séquences que prévu à Jaipur, car de  nombreux animaux sont présents dans la ville en périphérie, notamment sur un lac qui a été dépollué. Les solutions trouvées par les populations locales pour pallier le manque d'eau s'avèrent indirectement bénéfiques pour la biodiversité."

Un gros dérushage précèdera le montage, prévu début mai, puis le mixage, en septembre, pour une projection hors compétition en ouverture du Festival de Ménigoute.

Pour en savoir plus > page Facebook

 



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Paul Watson inaugure une collection jeunesse

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Comment naît une vocation ? À mi-chemin entre la biographie, le documentaire et le récit d'aventure, cette collection de livres-témoignages s'ouvre avec Paul Watson, invité du dernier Festival de Ménigoute. À 11 ans, le fondateur de Sea Shepherd savait qu'il consacrerait sa vie à la défense de la nature. Dans ce récit destiné aux enfants, à partir de 10 ans, il raconte à la première personne ses premiers pas de militant et dévoile les coulisses de ses expéditions les plus périlleuses. L'ensemble est joliment illustré à partir de ses archives personnelles.

En librairie le 20 avril. Ed. Glénat Jeunesse, 14,95 €.

 

 

 


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Quel Biodiv’acteur êtes-vous ?

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À l'occasion de la 10e édition de la Fête de la Nature, qui se tiendra du 18 au 22 mai sur la thématique "Passionnés par nature", la LPO organise un grand jeu ouvert à tous : « Quel Biodiv’acteur êtes-vous ? » Vous êtes invité à vous photographier avant le 25 mai avec un objet symbolique de votre mode d’action retenu parmi les 16 actions de la démarche "Biodiv’acteurs". Par exemple, des jumelles pour recenser, un porte-voix pour alerter, une bouée pour secourir…

Vingt gagnants seront tirés au sort sans distinction d’âge ou de degré d’implication et se verront remettre un lot. Le grand gagnant sera accueilli par Allain Bougrain Dubourg à la réserve de Lilleau des Niges de l’île de Ré. Les quatre suivants seront invités par la LPO locale la plus proche de chez eux à participer à une activité en relation avec l’action qu’ils auront choisie. À vos selfies !

 



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La sélection mensuelle de FIFO-Distribution :

Disponibles chez Fifo-Distribution.com



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Crédits photo : P.MARIOLAN, FIFO
  Archives des anciennes infolettres  -  Conception : Tabula Rasa

FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM ORNITHOLOGIQUE DE MÉNIGOUTE
Association MAINATE, 16 bis, rue de Saint Maixent - BP 5 - 79340 Ménigoute
Tél. : 05 49 69 90 09 - contact@menigoute-festival.org
http://www.menigoute-festival.org