Si ce message ne s'affiche pas correctement, consultez sa version en ligne.
Festival de Ménigoute


ligne photo
ligne

31e Festival de Ménigoute :
ABC du festivalier

Si vous n'êtes pas un extra-terrestre, retournez à de plus saines activités. Une fois n'est pas coutume, cette newsletter ne s'adresse qu'aux FIFO-friendly qui, pour des raisons probablement inavouables, n'ont jamais mis un pied au Festival international du film ornithologique, donc, FIFO pour les intimes amoureux d'acronymes.
La manifestation fête ses 30 ans, l'occasion d'en résumer les contours dans une sorte de méthode Assimil du FIFO-maniaque. À l'issue de cette lecture, vous pourrez déambuler dans les rues du village avec l'air affairé qui sied à tout festivalier aguerri, sans être démasqué.

Leçon n° 1 : Ménigoute est un petit village des Deux-Sèvres, situé à 45 min de Poitiers à vol d'auto. Le festival dure six jours, mais libre à vous de ne venir qu'une journée ou quelques heures (gare aux frustrations !). L'essence même du festival, ce sont ses projections de films (une trentaine durant cinq jours, à raison d'une posologie de trois séances quotidiennes pour les plus mordus). C'est sans réservation, que vous optiez pour un pass semaine, week-end ou une simple séance (c'est-à-dire 3 à 4 films). L'avantage du FIFO, c'est qu'on y rencontre les réalisateurs

Leçon n° 2 : Sorte de Festival de "canes" animalier, le FIFO a son plateau télé, avec une émission diffusée en direct sur le Web chaque jour, et sa cérémonie de remise des prix, le samedi soir, avec les VIP (prononcez "vieilles pies"). The place to be.

Bon à savoir : vous pouvez parfaitement vous téléporter au festival sans voir le moindre film et sans risquer la damnation. Il y a mille autres choses à y faire. Cette newsletter ne suffira pas à les énumérer. Les béotiens en quête d'exhaustivité sont invités à télécharger le programme sur le site Web du festival.

2015 : une édition anniversaire !

Leçon n° 3 : C'est sur ce programme que vous aurez la possibilité de réserver les activités payantes proposées chaque jour, en l'occurrence des sorties nature pour les jeunes ou les adultes, les séances d'initiation (photo, sculpture ou croquis naturaliste), les ateliers…

À ne pas divulguer : Toutes les autres activités sont gratuites, vous pouvez donc butiner des heures entières sans grever votre budget.

Effets secondaires : vous risquez d'être tenté, sur le forum en accès libre, de faire quelques emplettes, à savoir une paire de Leica, un pot de miel toutes fleurs, le dernier atlas des oiseaux nicheurs de France, un sac de graines de tournesol ou des cosmétiques naturels.

Leçon n° 4 : Le forum n'est pas seulement un lieu de perdition où l'on se procure bouquins et bons vins bio. Il abrite le Salon d'art animalier et héberge moult associations. Le rendez-vous militant par excellence !
Tout cela dans un esprit convivial qui fait la renommée du festival et dans le respect de l'environnement, puisque le FIFO est labellisé "Éco-manifestation". N'hésitez pas à venir en train : un service de navettes assure les transferts depuis la gare et l'aéroport de Poitiers, à condition d'en faire la demande auprès du secrétariat (1).
Enfin, à noter dans vos tablettes, almanach, calendrier des Postes ou Google Calendar, le temps fort du cru 2015 : la conférence du Capitaine Paul Watson (2), fondateur de Sea Shepherd Society, le samedi 31 octobre, à 18 heures. Le cours est terminé pour aujourd'hui. Interro le mois prochain.

Catherine Levesque.

(1) Rens. : 05 49 69 90 09.
(2) Pour toute réservation, merci de contacter le groupe local Sea Shepherd Tours par mail : gl.tours@seashepherd.fr

 

edito


ligne

photo

"Une Belle Prise"

Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France (voir interview), a fait reprendre du service à la petite flotte de l’antenne française qui avait sauvé de nombreux dauphins, l’année dernière, aux îles Féroé. Outre la récupération de déchets plastiques, l’Opération Mare Nostrum, qui s'achève début octobre, a permis de soulager la Méditerranée d'un certain nombre d'engins de pêche fantômes…

photo



ligne

photo

photo

Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France : "Le Festival de Ménigoute est un pont entre le monde naturel et le monde de l'art"

Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France et co-directrice Sea Shepherd Global, sera présente aux côtés de Paul Watson, le 31 octobre, soirée de clôture du Festival de Ménigoute. Elle traduira en direct sa conférence, qui portera sur les enjeux globaux liés à la protection de l’océan et aux missions de Sea Shepherd en cours, ainsi que sur l’actualité de la COP21.

• Racontez-nous votre parcours militant…
J'ai commencé mon parcours en m'engageant en tant que bénévole auprès du WWF et en collectant des fonds pour Greenpeace. En 2005, j'ai rencontré le capitaine Paul Watson à Paris et cela a marqué un tournant. J'ai découvert dans Sea Shepherd une philosophie qui me parle et un parti pris pour l'action de terrain qui me convient.

• Vous avez grandi en banlieue parisienne. Comment faire passer le message en faveur de la protection de la nature auprès du public des "cités", laissé de côté, mais potentiellement plein d'énergie ?
Le meilleur moyen à mon sens de faire passer efficacement le message est d’être le plus concret possible. Et dans le même temps d’offrir des possibilités d’engagement sur des actions aussi concrètes que les discours. Ça fonctionne avec tous les publics, mais c’est sans doute encore plus important dans les banlieues, auprès de jeunes populations, hermétiques et insensibles aux grands discours consensuels.

• Que représente Sea Shepherd en France ?
Sea Shepherd France compte environ 10 000 donateurs, une centaine de bénévoles, une quinzaine de groupes locaux répartis dans presque toute la France. L’antenne organise ou participe à environ 170 événements par an et contribue financièrement, logistiquement et humainement aux campagnes internationales en Antarctique, aux îles Féroé. Sea Shepherd France organise également des missions au niveau national comme l'Opération Mare Nostrum (voir vidéo) et l’Opération Gwelan Rescue (en partenariat avec le centre de soins Volée de piafs, en Bretagne).

• Le grand public connaît surtout les actions coup-de-poing que mène votre association en pleine mer. À quoi ressemble le quotidien de Sea Shepherd ?
Ce qui rend toutes les missions en mer possible, c’est aussi l’important travail fait à terre par toutes nos équipes et particulièrement nos groupes locaux. Des événements, soirées concerts, festivals, salons… sont autant de plateformes de sensibilisation du public aux enjeux sur lesquels travaille Sea Shepherd et d’opportunités de levées de fonds qui permettent de financer les missions en mer. En amont des campagnes, il y a également un important travail d’investigation, et une logistique de taille à mettre en place, souvent dans des délais très courts et avec des budgets réduits au strict minimum. C’est souvent un challenge !

• L'interdiction de naviguer qui pèse sur Paul Watson a-t-elle des conséquences sur vos actions ?
Paul Watson est le fondateur de Sea Shepherd et il en est bien sûr la plus forte incarnation. Mais Sea Shepherd existe désormais au-delà de lui et c’est ce qu’il a toujours voulu. Aujourd’hui, les missions en mer se font sans sa présence à bord des bateaux, et Sea Shepherd n’a jamais mené autant de missions par an. C’est l’erreur du Japon que de croire qu’en empêchant Paul Watson d’être libre de ses mouvements, ils paralyseraient l’organisation entière. Ces deux dernières années leur ont prouvé le contraire.

• Quel regard portez-vous sur le Festival de Ménigoute?
Le festival est un pont entre le monde naturel et le monde de l'art. Il contribue à faire aimer les deux. Nous sommes doublement ravis d'y participer.

• Sauver les baleines, pour utiliser un raccourci symbolique, c’est sauver le climat. À l'approche de la COP21, pouvez-vous nous rappeler les liens souvent oubliés entre océan et réchauffement climatique ?
La baleine, symbole charismatique de la vie marine, est aussi un élément essentiel de régulation du climat. Par leurs excréments très riches en fer, les baleines fertilisent l’océan en activant la production de phytoplancton qui capte le CO2 de l’atmosphère et qui produit l’essentiel de l’oxygène qu’on respire.Donc, en plus de faire rêver et d’enchanter le monde, les baleines, à l’instar de la biodiversité marine (classe ouvrière de la machinerie océan) sont des animaux à qui nous devons la vie.

Propos recueillis par Catherine Levesque.

 



ligne

photo

photo

La nature de Poitou-Charentes à livre ouvert

Voici un livre singulier. Lancé lors de l'inauguration du prochain Festival de Ménigoute, le 27 octobre, l'ouvrage "Poitou-Charentes, Paysages et Nature" a été entièrement réalisé par le Conservatoire régional d'espaces naturels de Poitou-Charentes, qui intervient sur une quarantaine de sites (près de 10 000 hectares) depuis vingt ans. "Nous réfléchissions depuis deux ans à un événement pour faire connaître notre métier, partager notre expérience, raconte Patricia Busserolle, directrice du CREN Poitou-Charentes. Nous avions déjà édité des guides avec Geste éditions, et nous avions envie d'un beau livre. Il y a deux ans, nous en avons parlé avec Ségolène Royal, qui a soutenu notre initiative. Or, il s'avère que nous avons dans notre équipe de salariés de très bons photographes, des aquarellistes, une infographiste… Nous avons donc tout fait nous-mêmes, y compris la mise en page, en partenariat avec tous les acteurs de notre réseau, notamment les associations de protection de la nature, qui nous ont proposé de petites merveilles !"

Un beau livre collectif et une exposition au FIFO

Au fil des 344 pages et des sites naturels présentés, ce sont vingt ans d'actions et de partenariats avec les collectivités, les associations, les agriculteurs et les particuliers qui font l'objet d'un éclairage légitime. "Nous faisons un travail de bénédictin compliqué, dans lequel il faut trouver des alternatives pour que la protection d'un espace naturel ne soit pas vécue comme une contrainte, mais comme un bénéfice partagé de part et d'autre. Ce qui suppose d'instaurer un dialogue." D'où le choix, judicieux, d'émailler les chapitres de témoignages d'élus, de bénévoles, d'acteurs ruraux, qui œuvrent sur le terrain… "Ce livre a aussi vocation à démythifier un certain nombre d'idées reçues, parmi lesquelles le fait que la protection de la nature coûte cher ! C'est faux et l'on en oublie trop souvent les effets positifs : le rôle d'une zone humide dans l'épuration des eaux, par exemple, ou le fait qu'un sol vivant est plus économique qu'une terre abîmée…"

Outre des richesses naturelles régionales parfois insoupçonnées, ce sont en quelque sorte les coulisses de la conservation de la nature que cet ouvrage abondamment illustré nous donne à voir.  "Et il n'y avait pas de meilleure occasion à nos yeux que le Festival de Ménigoute pour le présenter, s'enthousiasme Patricia Busserolle. La préservation de la biodiversité est notre sujet de travail commun et beaucoup d'habitants de la région s'y rendent. Nous y faisons passer nos messages depuis de nombreuses années." Les visiteurs du festival auront ainsi la chance de voir une exposition de photographies extraites de l’ouvrage dans le salon d’art animalier du festival.

Catherine Levesque.

> Poitou-Charentes, Paysages et Nature, Geste éditions / CREN Poitou-Charentes. 344 pages, plus de 600 photographies. 40 €.



ligne photo

ligne


À Ménigoute même

breve

• Le hall de la mairie : accueil des festivaliers et restauration.
• La salle omnisports : projection des films en compétition et conférence de Paul Watson.
• Le chapiteau du Forum découverte de la nature et du patrimoine (gratuit) : associations, éditeurs, producteurs bio, tourisme de nature, spécialistes de l'optique ; espace Web TV  (Apéros de l'environnement, P'tit déj' du réalisateur) ; espace bar.
• Salle la Romane : conférences et Coin des branchés. Gratuit
• La Chapelle Boucard : exposition sur l'ours polaire. Gratuit.
• Le château Boucard : expositions d'art animalier. Gratuit.

 



ligne


À Coutières

breve

La grange de la Grimaudière (IFFCAM) : Festival off (courts métrages des étudiants de l'École de cinéma animalier de Ménigoute) ; exposition de photos de Frédéric Larrey sur les 40 ans du Conservatoire du littoral. Gratuit.

 

 

 


ligne


Hébergements sur place et alentour

breve

Hôtels partenaires.
Gîtes et chambres d'hôtes.
• Camping à l'étang du bois Pouvreau, à 2 km de Ménigoute.
• Hébergement chez l'habitant.
• Espace camping car aménagé sur le site du festival.
Rens. : 05 49 69 90 09.

 




ligne photo
 

selection FIFO

La sélection mensuelle de FIFO-Distribution :

Disponibles chez Fifo-Distribution.com



ligne

photo

photophotophotophotophoto

Crédits photo : FIFO, James Chevreuil, G. COLLOMBET
  Archives des anciennes infolettres  -  Conception : Tabula Rasa

FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM ORNITHOLOGIQUE DE MÉNIGOUTE
Association MAINATE, 16 bis, rue de Saint Maixent - BP 5 - 79340 Ménigoute
Tél. : 05 49 69 90 09 - contact@menigoute-festival.org
http://www.menigoute-festival.org