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Festival de Ménigoute


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Déplacer des montagnes

Dans quel endroit peut-on à la fois assister à une conférence très sérieuse sur le dérèglement climatique, s'initier au croquis, à la sculpture ou à la photo naturaliste, boire l'apéro en s'écharpant poliment sur des questions d'environnement, prendre un p'tit déj' avec un réalisateur à peine réveillé, fabriquer du dentifrice maison, visionner 30 films animaliers et faire une virée à l'île de Ré ? A Ménigoute, pardi ! La liste est longue et le plus simple est de télécharger le programme pour d'ores et déjà s'inscrire aux ateliers et aux sorties, très plébiscitées, que propose le festival, entre le 27 octobre et le 1er novembre prochains.

L'été des bonnes nouvelles ?

Continuons la liste des bonnes nouvelles, façon pensée positive, puisque les rayons de plus en plus ardents du soleil provoquent inévitablement des débordements de bonne humeur ! En feuilletant la presse ces derniers jours, l'on apprend :
- qu'il est question d'interdire la vente libre des herbicides contenant du glyphosate (dont le tristement célèbre Roundup) à partir du 1er janvier 2016 (quelque 17 millions de jardiniers en épandent 2 000 tonnes par an…) ;
- que nos ministères planchent avant les vacances sur la stratégie nationale bas carbone (en attendant un décret plus concret mi-octobre) ;
- que le pape François, après avoir bien potassé le sujet, appelle à une action urgente pour lutter contre le réchauffement climatique dans une encyclique consacrée pour la première fois entièrement à l'écologie ;

Autre nouvelle surprenante, purement terrestre celle-ci : à la suite du séisme dévastateur qui s'est produit au Népal, l'Everest s'est déplacé de 3 cm dans une direction contraire à son mouvement habituel. L'occasion de fuir l'anthropocentrisme pour se concentrer sur la Terre avec un grand T, cette planète qui a une vie en dehors de la nôtre. Saurons-nous lui montrer que l'Homme (avec un grand H) peut aussi déplacer des montagnes ?

Catherine Levesque.

 

 

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La quête du blanc

Sur les sommets alpins court une boule de poils qui défie les conditions hivernales... Jeune cinéaste issu de l'Iffcam, Guillaume Collombet, auteur de la photo qui illustre l'affiche du 31e Festival de Ménigoute, nous livre un film sur la quête du lièvre variable, au cœur de la vallée de la Maurienne.  En voici un avant-goût avant sa sortie, prévue en septembre..

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Benoît Perrotin : impressions boréales

Inspiré par une escapade en Scandinavie avec deux amis naturalistes, Benoît Perrotin, 44 ans, nous parle de leur projet d'ouvrage, porté par le financement participatif. Il vous reste une vingtaine de jours pour le soutenir… et le découvrir en dédicace au prochain festival, où cet illustrateur assure aussi des sorties d'initiation au croquis.

• Comment est né ce projet d'ouvrage collectif ?
Nous sommes partis une quinzaine de jours, Sylvain Leparoux, Yann Février et moi, en Norvège et en Finlande : 9 400 km en voiture, une première fois dans ces contrées où les paysages – toundra et taïga – nous ont fascinés. Au-delà de cet émerveillement, nous souhaitions retrouver des espèces que l'on voit l'hiver chez nous, de passage, sur leurs sites de reproduction, avec des plumages différents. Un parallèle dont rêve tout ornithologue, j'imagine… La magie a opéré et nous avons en outre été séduits par la culture naturaliste locale très différente de la nôtre, et le fait que les espèces ne craignent pas l'humain. L'idée d'un livre a mûri après coup. Yann avait des photos en situation, Sylvain et moi des aquarelles et des croquis d'une vingtaine d'espèces d'oiseaux. On a travaillé collectivement sur la maquette et c'est Sylvain  - maquettiste de métier – qui a assuré la mise en page. C'est un ouvrage à compte d'auteur imprimé en Bretagne. D'où l'idée de faire appel au financement participatif via Ulule pour garantir la faisabilité du projet. Nous visons 120 exemplaires en préachat au minimum, 200 idéalement. Chaque ouvrage prévendu via Ulule sera dédicacé. La souscription est aussi possible par chèque et par courrier*. Nous le vendrons aussi sur le forum du Festival de Ménigoute.

• Parlez-nous de votre parcours…
Je dessine depuis l'âge de 6 ans et m'intéresse à la nature depuis l'adolescence. Mes deux passions se sont rejointes. Au début des années 90, j'ai travaillé sept ans sur un projet de Muséum qui n'a pas abouti, devenu le Centre régional de découverte de la biodiversité, à La Roche-sur-Yon. J'ai quitté la fonction publique pour me lancer à mon compte fin 2002. Outre de nombreuses collaborations pour Terre sauvage, La Salamandre et des travaux muséographiques et signalétiques, j'ai fait quelques ouvrages : les Carnets naturalistes en Vendée, chez Nathan ; des ouvrages sur l'Angola et le Burundi, aux éditions Hesse… Lors du prochain Fifo, je vendrai aussi le catalogue de mon exposition "Sur le vif". Basé en Vendée, j'en prépare un autre sur la baie de l'Aiguillon.

• À quoi ressemble la journée d'un illustrateur naturaliste ?
Mes journées préférées se déroulent sur le terrain, avec un départ tôt le matin ou au crépuscule. J'aime y saisir les attitudes sur le vif. J'ai choisi l'aquarelle pour l'aspect pratique, sur le terrain, et pour sa transparence, sa lumière, sa spontanéité. Avec l'aquarelle, on n'a pas droit à l'erreur ! Il m'arrive aussi de travailler avec du pastel sec ou à l'huile. En général, j'effectue les crayonnés et la mise en couleur sur le terrain. Quand il s'agit d'une observation de mammifère, souvent furtive, je m'imprègne intégralement de la scène et je ne la dessine qu'après coup. Certaines commandes se font en atelier à partir d'images tirées de mon fonds personnel ou via internet.

• Quel rapport entretenez-vous avec le Festival de Ménigoute ?

En 1993, alors que j'avais 22 ans, j'ai eu la chance d'exposer au festival en face de Johan de Crem. Cette même année, j’ai fait la connaissance de Fabrice Cahez, qui exposait également pour la première fois. Le Fifo avait déjà une image forte. Mon coup de crayon n'était pas assez mature, mais je voulais vivre de mes illustrations. Que j'expose ou pas, j'y vais désormais chaque année et c'est toujours un pur bonheur. Trente-et-une éditions, ça n'est pas rien ! On y retrouve les copains, les amis, on se ressource et on positive aux côtés des autres.

Propos recueillis par Catherine Levesque.

* Souscrire par chèque : 06 29 43 41 58 ou sylvainleparoux@yahoo.fr
> Extrait de l'ouvrage sur : https://fr.ulule.com/impressions-boreales/

> Pour en savoir plus :
http://benoit.perrotin.free.fr
http://sylvainleparoux.jimdo.com
http://yannfevrier.jimdo.com

 



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Filmez ! C’est dans votre nature…

Quel est le coin de nature que vous aimez par dessus tout ? Que vous ne supporteriez pas de voir disparaître à cause du réchauffement climatique ? Dans la perspective de la COP21, Arte lance un documentaire collaboratif  intitulé "Opération Climat" et vous invite à filmer votre petit coin de nature favori avec un téléphone ou une caméra. Racontez en moins de 3 minutes qui vous êtes, où est cet endroit, pourquoi vous l’aimez et en quoi le changement climatique le menace.

Un film, 47 pays !

N'hésitez pas à vous mettre en scène avec vos proches, un habitant remarquable, des plantes, un animal ; à faire passer un message aux négociateurs de la COP21. Il est possible d'ajouter des images d'archives personnelles (saison différente, catastrophe ayant touché le lieu…), mais n'ajoutez pas de musique. Arte s'en chargera !
Téléchargez ensuite la vidéo sur YouTube, DailyMotion ou Vimeo, copiez-collez le lien URL de votre vidéo et remplissez le formulaire que vous aurez sous les yeux. Attention, le film doit être envoyé avant le 31 août 2015.

Les meilleurs moments des vidéos, tournées dans 47 pays européens, constitueront un documentaire diffusé sur Arte et sur Internet lors de la COP21, en décembre prochain. Le mot d'ordre : soyez poétiques, amoureux et combatifs !

Catherine Levesque.

Pour participer : http://info.arte.tv/fr/operation-climat.

Renseignements : contact@operationclimat.tv

 



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Regards sur le Bassin d'Arcachon

breveUne carte géographique sur laquelle sont posées dix pastilles. Cliquez sur l'une d'elles et découvrez un aspect du Bassin d'Arcachon, cette belle échancrure de 15 000 hectares du littoral aquitain. Sous la houlette d'Aude Moreau-Gobard, une ancienne étudiante de l'Iffcam originaire du Bassin, dix réalisateurs ont posé leur regard sur ce territoire et nous proposent une balade audiovisuelle inédite à la rencontre d'habitants et de passionnés. Cette approche documentaire originale forme la série "Regard(s) sur le Bassin", qui décline dix films de cinq minutes. Mis bout à bout, ils proposent un regard en mosaïque sur cette lagune unique en Europe. 

> www.regardssurlebassin.legobie.fr

 

 



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"Les 'tits films des CPN" : artisanat et inventivité !

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À l'occasion de la parution de la fiche d'activité "Nature en famille" du mois de juin sur les plantes des trottoirs, les CPN (clubs Connaître et protéger la nature) ont mis en ligne une nouvelle petite vidéo "maison" à faire pâlir de jalousie Marc Giraud, maître incontesté en la matière. Le sujet, tout sauf sérieux, porte sur le plantain lancéolé, une plante très commune connue notamment pour ses vertus apaisantes en cas de piqûres d'ortie (ça tombe bien, Marc Giraud en a fait une sur l'ortie !). Eté oblige, nos CPN se sont intéressés à l'usage ludique de la plante : le lance-plantain via son inflorescence ! Heureusement pour les promeneurs, le plan Vigipirate est à son niveau maximal… Note à ceux qui oseraient critiquer la qualité du film et du jeu des acteurs : l'association recherche des producteurs... Plus sérieusement, le site des CPN propose aussi des vidéos pédagogiques sur les fourreaux des trichoptères, le moulage d'empreintes… ou la fabrication énigmatique d'un "pipoir" !

> http://www.fcpn.org/films-fcpn/videos-pratiques

 


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Un film sérieux sur le clown de mer

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Nous vous en avons déjà parlé en avril dernier, mais le projet nous tient à cœur. Onze étudiants de la 9e promotion de l’Ecole de cinéma animalier de Ménigoute (Iffcam) vont réaliser leur premier film hors parcours d’études. Leur documentaire de 42 minutes portera sur le macareux moine, devenu le symbole de l’Islande (et de la LPO…). Or, depuis 2007, le "clown de mer" ne se reproduit plus dans le sud de l'île. L'objectif de l'équipe ? S’immiscer dans l’intimité de la colonie des îles Vestman et partir à la rencontre d'hommes et de femmes qui ont su tisser des liens avec ce drôle d'oiseau, que de nombreux touristes entendent bien… déguster. Totalement autofinancé, le tournage nécessite 30 000 euros, sachant qu'aucun des membres de l'équipe ne sera rémunéré. Un peu plus de 5 000 euros ont été collectés sur Kiss Kiss Bank Bank, mais il reste quelques jours pour enrichir cette cagnotte. Vous pouvez aussi faire un don ou acheter un DVD sur : http://iffcamislande.wix.com/projet-islande.

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La sélection mensuelle de FIFO-Distribution :

Disponibles chez Fifo-Distribution.com



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Crédits photo : FIFO, G. COLLOMBET
  Archives des anciennes infolettres  -  Conception : Tabula Rasa

FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM ORNITHOLOGIQUE DE MÉNIGOUTE
Association MAINATE, 16 bis, rue de Saint Maixent - BP 5 - 79340 Ménigoute
Tél. : 05 49 69 90 09 - contact@menigoute-festival.org
http://www.menigoute-festival.org