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Festival de Ménigoute


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Herbes folles, jeunes pousses et vieilles branches

Que personne ne se sente visé ! Ce titre n'est que l'intitulé de la Fête de la nature, qui met le végétal à l'honneur pour sa 8e édition, du 21 au 25 mai. Bombes à graines, peinture au jus de plantes…, pendant cinq jours, plus de 5 000 manifestations se dérouleront en France autour de la thématique des plantes sauvages.
Plutôt porté sur les plumes, le Festival de Ménigoute a néanmoins toujours cultivé son intérêt pour la botanique, herborisant tantôt dans le bocage, tantôt dans les landes, initiant les bambins au land art sur le site enchanteur de la Grimaudière
Les 30 ans du festival ne feront pas exception, avec notamment des ateliers organisés par le Centre permanent d’initiatives pour l’environnement de Gâtine poitevine, à Coutières.

Tous perchés !

Plus loin de nous, le festival va même s'exporter en janvier prochain (voir brèves) dans un haut lieu du patrimoine végétal mondial, le parc national de Bialowieza, en Pologne.
Encore plus loin de nous, les eucalyptus géants tremblent et les vertes mousses virent au gris. La faute au gouvernement australien, qui a demandé à l'Unesco de retirer 74 000 hectares de forêt tasmanienne sur les 120 000 ajoutés en juin dernier au Patrimoine mondial. Tout un symbole pour cette île qui a vu naître le premier parti vert du monde, en 1972.
Réclamée depuis longtemps par l'Union internationale pour la conservation de la nature , cette extension visait à mettre fin au conflit entre écologistes et industriels qui agitait l'île depuis quarante ans. Pour défendre cette cause, une enseignante, Miranda Gibson, avait même passé plus d'un an perchée à 60 m de hauteur, dans un eucalyptus, alimentant son blog grâce à un panneau solaire…
Ces parcs et réserves, qui couvrent quasiment le quart du territoire, constituent l'une des dernières étendues de forêt pluviale tempérée du monde. Même l'industrie forestière locale est divisée sur cette question, le tourisme généré par cette "Zone de nature sauvage" ayant supplanté l'économie de la sylviculture…

On connaîtra en juin la décision de l'Unesco et l'on croise les rameaux pour qu'elle ne crée pas un précédent. Amis naturalistes du bocage gâtinais, de Bialowieza, de Chizé, de Brocéliande et de Tronçais, nous avons tous une bonne raison de grimper sur un frêne têtard ou un chêne centenaire pour clamer notre colère. Sujet au vertige ? Accrochez-vous aux branches virtuelles et signez par solidarité pour que ces précieuses frondaisons continuent à s'épanouir à quelque 17 500 km de Ménigoute.

Catherine Levesque.

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Combien de bougies ?

Qu'est-ce que le Festival de Ménigoute ? Des films sur la nature. Pas que ! Une pépite, des rencontres, de la musique… Et bientôt un anniversaire !

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Patrice Mariolan : instants volés

Basé en Charente-Maritime depuis 25 ans, Patrice Mariolan, 62 ans, pratique la photo animalière depuis une dizaine d'années. Pour la 30e édition du Festival de Ménigoute, il prépare une superbe expo de photos d'oiseaux… en noir et blanc, et participe à l’élaboration d'un bel ouvrage sur les oiseaux de Poitou-Charentes.

• Comment êtes-vous devenu photographe animalier ?
J'ai toujours été proche de la nature et je photographiais des événements du quotidien. J'ai donc concilié les deux en commençant par des photos d'oiseaux dans mon jardin. Je me suis pris au jeu, mais je reste amateur car vivre de cette passion est difficile et impliquerait de ne pas forcément faire les photos que je souhaite. Je tiens à ma liberté dans ce mode d'expression. La photo a changé mon regard sur la vie qui m’entoure.

• Comment définissez-vous votre travail photographique ?
Je m’oriente de plus en plus vers la sobriété avec des arrière-plans épurés, grâce à une faible profondeur de champ. Cela permet de faire surgir le sujet de son environnement.

• Pourquoi l'oiseau est-il votre sujet de prédilection ?
L'oiseau correspond bien à ce que je suis : j'aime l'action et avec les oiseaux, il se passe toujours quelque chose, même s'il faut patienter une grande partie de la journée pour voler des instants que seule la photographie nous permet de voir.
J'aime aussi particulièrement saisir les oiseaux en vol : c'est à la fois la grâce, la précision, la performance parfois, une synthèse de beauté et d'efficacité… le rêve d'Icare peut-être !

• Vous semblez nourrir une préférence pour les zones humides…
Il y a beaucoup d'oiseaux d'eau en Charente-Maritime et j'utilise souvent un affût flottant, technique qui permet d’approcher de près les oiseaux sans les déranger. Je photographie aussi dans la Dombes et les milieux montagnards, pour les rapaces en particulier. J'apprécie beaucoup les pays scandinaves car les lumières sont subtiles et les conditions extrêmes génèrent des comportements spécifiques : regroupements autour de la rare nourriture, combats… Il me reste un autre univers à explorer : la vie nocturne !

• Parlez-nous de l'exposition que vous présenterez lors du prochain Festival de Ménigoute.
J'ai par le passé présenté deux expos inédites au Festival de Ménigoute, avec lequel se sont construits des liens amicaux. Il s'agissait déjà de plumes ! Je ne déroge pas à la règle mais j'innove cette fois en exposant seize clichés en noir et blanc, chose inhabituelle pour la gent ailée. Si la couleur traduit bien sa beauté, je trouve qu'elle fausse aussi parfois la lecture de l’image. Dans cette expo, intitulée "Sauvage"*, les images que j'ai saisies dans différents pays jouent sur le contraste entre les sujets et les arrière-plans, entre la douceur des nuances de gris et la dureté des noirs profonds et des blancs purs. Dépourvue de couleurs, la photo de prédation de l'aigle sur le renard, par exemple, se concentre ainsi plus sur le regard du rapace. Et le choix de grands formats (1,20 m x 80 cm) renforce l'impact émotionnel.

• Vous contribuez également à un ouvrage collectif sur les oiseaux de Poitou-Charentes…
La LPO m'a chargé de l'iconographie et j'ai sélectionné les images auprès d'une quarantaine de photographes. Nous sommes en train d'affiner ce choix pour qu'elles collent au mieux aux textes, rédigés par de nombreux auteurs, avec la complicité du GODS, de Poitou-Charentes Nature, Deux-Sèvres Nature Environnement.

Nous espérons tous que ce bel ouvrage sortira pour le 30e Festival !

Propos recueillis par Catherine Levesque.

* L'exposition "Sauvage" existe grâce au soutien d’EDF Poitou-Charentes, de la LPO France, des papiers photo Innova et des participants à la souscription lancée en 2013.

 

 



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Maisons familiales et rurales : apprendre différemment

Une semaine à l'école, quinze jours en stage. Tel est le principe de l'enseignement dans les 430 Maisons familiales et rurales de France, qui proposent une alternative salutaire aux élèves en rupture avec le système scolaire classique. "Ces structures émanent d'une association créée en 1937 et forment des jeunes de la quatrième jusqu'à la licence professionnelle, précise Rémi Douat, directeur de la Maison familiale et rurale de Saint-Loup-sur-Thouet, en passant par des baccalauréats pro ou technologiques. A Saint-Loup , nous accueillons ainsi 85 jeunes de 14 à 20 ans, répartis en quatrième et troisième agricoles et sur deux bacs pro : l'un sur la conduite et la gestion de l'exploitation agricole (bovins, ovins, caprins et équins à partir de la rentrée prochaine), l'autre sur la gestion des milieux naturels et de la faune."

Une démarche sensible aux enjeux environnementaux

Tous internes, les jeunes sont encadrés par des moniteurs et participent aux différentes tâches quotidiennes. "Notre démarche de proximité répond à la fois à des besoins familiaux et territoriaux, souligne le directeur, qui attache une grande importance aux enjeux environnementaux. Nous travaillons en lien étroit avec les acteurs locaux, qu'ils soient institutionnels (ONCFS, conseil général des Deux-Sèvres) ou associatifs (Deux-Sèvres nature environnement, Groupe ornithologique des Deux-Sèvres, CPIE de Coutières…), pour des travaux de comptage, d'observation ou d'animation notamment."
Présente au Forum du Festival de Ménigoute depuis une dizaine d'années, la Maison familiale et rurale de Saint-Loup renforcera sa participation lors de la 30e édition en proposant des ateliers de fabrication de nichoirs  en tout genre, assurés par les jeunes, tous compétents sur le plan naturaliste. "Le 12 avril dernier, nos élèves de bac pro "Gestion des milieux naturels et de la faune" ont par exemple encadré en différents points une rando nature au départ de Repéroux", se félicite Rémi Douat.

Côté débouchés, ces formations en alternance offrent une belle polyvalence qui permet plusieurs métiers : technicien pour des collectivités ou des bureaux d'études, à l'ONCFS ou à l'ONF, animateur nature ou paysagiste… Une belle palette au grand air pour des jeunes qui décrochent en milieu trop scolaire.

Catherine Levesque

 



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Le petit oiseau va sortir !

breveLe 6e Concours photo du Festival de Ménigoute a pour thème… l'oiseau, avec quatre catégories : oiseaux des champs ; oiseaux des bois et des forêts ; oiseaux des rivières, zones humides et littorales ; oiseaux des villes et des villages. Les photos sont à poster avant le 30 septembre et le règlement est téléchargeable sur le site du festival. La remise des prix aura lieu le 2 novembre à 11 heures à l'espace Mainate TV du Forum des associations, à Ménigoute.

 

 


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La dixième promo de l'Iffcam dans les starting-blocks

breveLes disques durs de l'IFFCAM sont en surchauffe ! Avis aux amateurs du Festival off de Ménigoute (qui sont nombreux), les Master 1 de l'Ecole de cinéma animalier des Deux-Sèvres peaufinent leurs montages à quelques jours de la soutenance où ils présenteront leurs films de fin d'études devant un jury et le public.  Ça se passe les 22 mai (de 10 h 30 à 17 h) et 23 mai (de 9 h 30 à 17 h) à la salle Romane de Ménigoute. Un avant goût du 30e festival…

> Inscription gratuite auprès de Nicole Devaux : nicole.devaux@cg79.fr



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Le Festival de Ménigoute s'exporte en Pologne

breveEn janvier prochain, une sélection des films présentés au Festival de Ménigoute sera projetée lors d'un premier festival organisé à Bialowieza, en Pologne. Portée par le Pays de Gâtine, cette initiative soutenue dans le cadre du programme européen LEADER est le fruit d'une coopération entre la fondation culturelle Kuron, le parc national de Bialowieza, l'association Deux-Sèvres Biala Podlaska et l'organisation du Festival de Ménigoute. Invité par le conseil général des Deux-Sèvres à l'occasion des Assises nationales de la randonnée, qui se déroulent à Niort du 22 au 24 mai, Miroslaw Stepaniuk, directeur du parc national de Bialowieza, rencontrera à cette occasion l'équipe du Festival de Ménigoute pour faire le point sur l'organisation.




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Coup de balai sur les prix chez FIFO Distribution,
C'est le printemps !



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Les secrets de la pâtisserie bio

Ce n’est pas parce qu’on est amoureux de la nature, que l’on doit s’interdire quelques plaisirs sains et gourmands !

Chez Terre vivante, vient de sortir un livre de pâtisserie absolument magique. Marie Chioca, son auteure,  nous livre ses secrets pour faire de merveilleuses pâtisseries tout en douceurs et rien qu’avec de bons produits équilibrés juste comme il faut. Des bons sucres, peu de graisse et de très bon goût… Déjà on chuchote dans les bonnes cuisines que ce livre deviendra un grand classique…. Régalez-vous !



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Crédits photo : Michaelaw, Patrice Mariolan, IFFCAM 
  Archives des anciennes infolettres  -  Conception : Tabula Rasa

FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM ORNITHOLOGIQUE DE MÉNIGOUTE
Association MAINATE, 16 bis, rue de Saint Maixent - BP 5 - 79340 Ménigoute
Tél. : 05 49 69 90 09 - contact@menigoute-festival.org
http://www.menigoute-festival.org