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Festival de Ménigoute


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Le FIFO dans le rétro

L’idée a jailli lorsque nous avons été contraints d’annuler le Festival de Ménigoute, en 2020. Forte d’une disponibilité propice à un travail de longue haleine, l’équipe du festival a confié à Céline Malèvre, une ancienne étudiante de l’Institut francophone de formation au cinéma animalier de Ménigoute (Iffcam), la réalisation d’un documentaire qui retracerait l’histoire de cette belle aventure, née en 1982 avec La Quinzaine de la nature.
Un gros travail de recherche a été réalisé à partir de différentes archives : l’Institut national de l’audiovisuel, les plateformes vidéos YouTube, DailyMotion, la Web TV du festival… et les collections de La Nouvelle République et du Courrier de l’Ouest.
Partis sur l’idée d’une vidéo par année de festival, nous avons fait évoluer ce projet de rétrospective vers un documentaire à dimension sociétale qui portera un regard panoramique sur la manifestation. Témoin de l’évolution de la place de l’environnement et de la nature dans notre société, le FIFO constitue aussi un acteur majeur dans la dynamique territoriale. Au-delà de l’âme du festival chère à ses participants, le FIFO est, enfin, une référence dans le monde du cinéma animalier, qu’il a vu évoluer à l’aune des progrès techniques et des problématiques écologiques.

Une chaîne YouTube redynamisée

Ce travail herculéen est chronophage et coûteux pour notre association, notamment en raison des droits qu’exigent les images d’archive. C’est pourquoi nous faisons appel au financement participatif afin de le finaliser pour la prochaine édition. Vous pouvez d’ores et déjà nous soutenir en faisant un don sur la plateforme Kiss Kiss Bank Bank.
Nous venons à cet égard de créer une nouvelle chaîne YouTube sur laquelle nous diffuserons de courtes vidéos thématiques sur l’histoire du festival, déclinées depuis le documentaire en préparation. Selon l’adhésion qu’emportera cette démarche, nous enrichirons nos réseaux sociaux d’interviews complémentaires de réalisateurs et de courts-métrages liés au FIFO.
Valoriser cette rétrospective, c’est aussi la perspective de faire vivre cette manifestation unique tout au long de l’année et de faire rayonner vers un plus large public ce « rendez-vous tout naturel ».

Dominique BROUARD

 

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Une rétrospective du Festival de Ménigoute en préparation

La réalisatrice Céline Malèvre prépare un documentaire qui retracera 40 ans de Festival de Ménigoute (voir édito). Cette rétrospective riche en images d’archives (que vous pouvez soutenir sur Kiss Kiss Bank Bank) sera déclinée en une série de films courts à découvrir sur notre nouvelle chaîne YouTube dans les prochains mois.

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Partenariat avec France 3 Nouvelle-Aquitaine : un premier film issu de l’appel à projets

Partenaire historique du Festival de Ménigoute, France 3 Nouvelle-Aquitaine a lancé en 2021 un appel à projets pour soutenir la production de documentaires animaliers. Point d’étape avec Jean-François Karpinski, conseiller de programmes à France 3 Nouvelle-Aquitaine.

Rappelez-nous le dispositif de l’appel à projets lancé en 2021 par le Festival de Ménigoute et France 3 Nouvelle-Aquitaine.
C’est une convention signée avec le Festival de Ménigoute dans le cadre du deuxième contrat d’objectifs et de moyens que nous avons signé avec la Région et qui comprend une composante importante liée au documentaire. Cela se traduit par un appel à projets en direction de toutes les sociétés de production qui ont un ancrage en Nouvelle-Aquitaine. Le FIFO est ainsi notre quatrième festival partenaire après trois autres grands festivals régionaux : le Festival Biarritz Amérique latine, le Festival international du film d’histoire de Pessac (Gironde) et le Festival international « Filmer le travail » de Poitiers. Cet ancrage dans les Deux-Sèvres est d’autant plus important pour nous que nous suivons de près l’Institut francophone de formation au cinéma animalier de Ménigoute (Iffcam) et que nous faisons travailler d’anciens élèves de l’Iffcam, comme Rémy Laugier par exemple, le réalisateur du documentaire « Des animaux bien élevés », tourné près de Ménigoute et diffusé sur France 3 Nouvelle-Aquitaine en février dernier. Valoriser un festival qui se déroule en milieu rural fait sens et c’est une façon de mettre un coup de projecteur sur une équipe qui fait un travail remarquable depuis de nombreuses années, avec une sélection de films très qualitative. Lorsque j’ai fait partie du jury, c’était l’année de la projection de ce qui allait devenir La Panthère des neiges. Ça m’a beaucoup marqué !

• Quel bilan de cette première année de partenariat ?
Le jury cogéré a reçu une dizaine de projets l’an passé et retenu "Tant qu'il y aura des étoiles". Nous sommes à la fois coproducteurs et diffuseurs du film lauréat, ce qui lui ouvre la possibilité de financements complémentaires, du CNC notamment. Nous assurons aussi le montage et la postproduction du film, ce qui fait partie de nos missions de service public.
Nous faisons deux ou trois visionnages durant le montage. Bien sûr, durant le tournage, nous faisons des points réguliers avec le producteur sur l’avancée du film, en particulier s’il rencontre des difficultés.
Nous attendons d’ores et déjà les dossiers des nouveaux candidats d’ici à la mi-octobre, et le projet sélectionné sera présenté lors du prochain Festival de Ménigoute, en présence du producteur et du réalisateur. Comme le premier, il sera projeté en avant-première lors de l’édition suivante.

• Continuez-vous à diffuser certains films de soutenance d’étudiants de l’Iffcam sur la chaîne régionale NoA* ?
Oui, nous allons poursuivre cette collaboration avec une sélection de films de deuxième année, les plus aboutis.

• Vous allez présenter de nouveau à la rentrée sur cette chaîne un magazine mensuel multidiffusé sur le documentaire, Côté doc. Comment se porte selon vous le documentaire animalier ?
Ce genre connaît un succès grandissant que le Festival de Ménigoute ne dément pas. France 3 reste le premier groupe public diffuseur de documentaire en Europe, mais le documentaire animalier est aussi bien présent sur les plateformes comme Netflix ou Prime Video. C’est d’autant plus vrai que les questions environnementales constituent un enjeu politique plus important qu’avant. Et que les spectateurs ont besoin de regards d’auteurs, de points de vue pour mieux comprendre cette époque. Outre cette vocation de réflexion, le FIFO donne à voir du beau. Et l’émerveillement, c’est important, notamment pour les jeunes, très présents au festival. Je salue également toutes les animations proposées autour des projections de films. Ménigoute est un festival très important, qu’il faut soutenir et faire vivre. Nous sommes ravis de pouvoir y retourner dans de meilleures conditions que pendant le Covid !

Propos recueillis par Catherine Levesque-Lecointre

* NoA est diffusée chez tous les opérateurs, sur Internet et sur smartphones et émet 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 (Free : 326 – Orange : 339 – Bouygues : 337 – SFR/Numéricable : 455 – Fransat : 325).

> Les projets doivent être déposés avant le 20 octobre 2022. Contact : secretariat.festivalmenigoute@gmail.com

 



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Un documentaire stellaire aux pieds sur terre

Lauréates du concours de scénario France 3 Nouvelle-Aquitaine-Festival de Ménigoute, Marion Fernandez et Céline Malèvre vont bientôt achever le tournage de Tant qu'il y aura des étoiles. Découvrez les coulisses de ce documentaire sur la nuit qui aborde notamment la problématique de la pollution lumineuse.

Débuté cet hiver, le tournage de Tant qu'il y aura des étoiles, retenu dans le cadre du premier appel à projet France 3 Nouvelle-Aquitaine-Festival de Ménigoute, a les pieds sur terre et la tête dans les étoiles. Marion Fernandez et Céline Malèvre, anciennes étudiantes de l’Iffcam, s’intéressent aux plus petits des pollinisateurs nocturnes comme aux plus gros objets stellaires.
Le film s’ouvre au cœur du parc naturel régional Périgord Limousin sur le conteur occitan Jean-François Vignaud, fil conducteur du documentaire, qui raconte la nuit, source de peurs et support à nombre d’histoires. Tout a été chamboulé lorsqu’est arrivée la lumière. Elle a chassé les démons de chaque recoin sombre du village. Et pas seulement… En éclairant nos villes et nos campagnes à l’aide de constellations de lampadaires, nous avons éteint les étoiles et perturbé le cycle du vivant. Le nôtre y compris.

Rallumons les étoiles

Les réalisatrices ont ainsi filmé l'emprise de la pollution nocturne sur nos territoires et interviewé des experts. Des chercheurs ont démontré que la pollution lumineuse participe à l’effondrement de la biodiversité. « Nous avons rencontré Daniel Lachaud, à l’origine d’un observatoire près de Châteauroux, qui ne parvient plus à observer le ciel nocturne », précise Céline Malèvre. En Nouvelle-Aquitaine, des associations naturalistes et des astronomes amateurs s’associent pour sensibiliser à ce sujet. Ensemble, ils agissent sur le terrain pour proposer des alternatives à l’éclairage nocturne.
« Nous sommes aussi allées questionner Brigitte Zanda, responsable scientifique du programme de sciences participatives Vigie-Ciel, qui surveille les chutes de météorites et organise des sortes de “battues” pour en retrouver des fragments ! ». Devant la titanesque lunette de 9 mètres de long de l'Observatoire de Paris, datant du XIXe siècle, les réalisatrices ont interviewé cette enseignante-chercheuse du Museum national d’Histoire naturelle qui partage son temps entre l’étude des météorites les plus anciennes et la diffusion des connaissances.
Impossible, dans cette quête, de passer à côté de l’astroblème de Rochechouart-Chassenon Rochechouart (voir notre interview du conservateur, en 2017), en Haute-Vienne, unique réserve naturelle liée à l'impact d'un astéroïde.
Ces cicatrices d’étoiles pourraient être à l’origine des premières formes de vie sur Terre. Pour illustrer le propos, le documentaire est ponctué de séquences d’animation.
Encore quelques plans de coupe à tourner, puis viendra cet été la postproduction, assurée par France 3 dans le cadre du partenariat, sous la supervision des deux lauréates.
Ce film stellaire qui garde les pieds sur terre sera projeté en avant-première au prochain Festival de Ménigoute et diffusé dans le courant de l’automne sur France 3 Nouvelle-Aquitaine et Bip TV.

Catherine Levesque-Lecointre



 

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Birds of America en salle

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Au début du XIXe siècle, un peintre français, Jean-Jacques Audubon, parcourt la Louisiane pour peindre tous les oiseaux du Nouveau Continent. La découverte des grands espaces sauvages encourage l’utopie d’une jeune nation qui se projette dans un monde d’une beauté inouïe. Depuis, le rêve américain s’est abîmé et l’œuvre d’Audubon constitue une archive du ciel d’avant l’ère industrielle. Sur les rives du Mississippi, où Audubon s’attela à la tâche faramineuse de peindre tous les oiseaux d’Amérique à leur taille réelle, le film Birds of America retrouve les traces de ces oiseaux, aujourd’hui disparus, et révèle une autre histoire du mythe national. Le récit est mené par un narrateur qui adresse une lettre à Audubon, ce qui permet de tisser une passerelle entre les découvertes naturalistes du XIXe siècle et notre monde, qui assiste à leur disparition.

Documentaire de Jacques Lœuille (84 min). Sortie le 25 mai.


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Concours photo de l'Oiseau de l'année

breveParticipez au concours de la photo de l'Oiseau de l'année, lancé l'an passé par la LPO en partenariat avec l'association Camera Natura. Vous pouvez dès maintenant participer en mettant en compétition votre plus beau cliché, qui devra avoir été réalisé entre le 1er août 2021 et le 31 juillet 2022 sur le territoire français (outremer compris). Le lauréat se verra offrir un séjour nature encadré par la LPO.
Les 10 meilleurs clichés de l'édition 2021 avaient été exposés sur le site de l'Institut francophone de formation au cinéma animalier (IFFCAM) lors de la dernière édition du Festival de Ménigoute.
Quentin Gama, le lauréat avec une photo de héron pourpré, a publié une vidéo du séjour ornitho qu'il a gagné.

> Pour participer : https://photo.cameranatura.org/index.php/participation-2022/

© Quentin Gama


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Comptage national des oiseaux des jardins les 28 et 29 mai

breveChaque année depuis 2013, l’Observatoire des oiseaux des jardins invite à un comptage national des oiseaux des jardins, avec deux temps forts : le dernier week-end de janvier pour les hivernants et le dernier week-end de mai pour les nicheurs. Ce dénombrement réalisé dans le cadre du programme Vigie-Nature permet aux scientifiques d’évaluer la diversité des espèces communes et de suivre leur répartition et, à plus long terme, de comprendre quels facteurs favorisent leur abondance et leur diversité.
Choisissez un jour de comptage, le samedi 28 ou le dimanche 29 mai, idéalement dans un jardin, public ou privé. Observez et notez durant une heure tous les oiseaux qui visitent le jardin. Pour chaque espèce, ne dénombrez que l'effectif maximum d’oiseaux observé simultanément et ne comptez pas les oiseaux observés uniquement en vol.
Saisissez vos observations sur le site de l'Observatoire après inscription. Pour vous aider, une panoplie d’outils est à votre disposition (fiches d’identification, quiz…).
En mai 2021, plus de 3 900 personnes se sont mobilisées : 23 oiseaux par jardin ont été observés en moyenne, avec en tête (en termes d’effectifs) le moineau domestique, le merle noir et la mésange charbonnière.

Consultez le bilan détaillé du comptage de mai 2021

 



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Crédits photo : Patrice MARIOLAN - Marion Fernandez - Quentin Gama - FIFO
  Archives des anciennes infolettres  -  Conception : Tabula Rasa

FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM ORNITHOLOGIQUE DE MÉNIGOUTE
Association MAINATE, 16 bis, rue de Saint Maixent - BP 5 - 79340 Ménigoute
Tél. : 05 49 69 90 09 - contact@menigoute-festival.org
https://www.menigoute-festival.org