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Festival de Ménigoute


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Le paradoxe des rennes

Il était une fois un Père Noël en panne de rennes. Ses loueurs habituels, les Sami, étaient en rupture de stock en Laponie. Rompus au grattage d’épaisses couches de neige pour y débusquer le lichen, les cervidés s’étaient trouvés fort dépourvus quand la glace était venue. Le mois de novembre, le plus chaud jamais enregistré, avait donné un temps humide inhabituel. Le sol avait été pris par la glace, rendant leur pitance inaccessible.

Chez les humains non plus, l’heure n’était pas à la fête. Ceux qui aimaient se nourrir de choses non essentielles avaient aussi perdu une partie de leur garde-manger : des salles obscures, confortables caves climatisées où ils se délectaient d’images et de sons avec appétit, voire gourmandise. Il y en avait pour tous les goûts et tout d’un coup, patatras, plus rien à se mettre sous la dent.

Impatients

C’est donc avec une grande impatience que le Festival de Ménigoute attend la réouverture des salles de cinéma, solidaire des gens du métier contraints ou empêchés. Et ce d’autant plus qu’une dynamique venait d’être initiée, avec des projections de documentaires au cinéma Le Foyer, à Parthenay (Deux-Sèvres), et une avant-première prometteuse au Blanc et à Châteauroux (Indre) du film "Attention fragile", sur les étangs de Brenne.
Fragiles, nous avons bien compris que nous l’étions en 2020. Nous ne prenons guère de risque en vous souhaitant une année 2021 plus faste que la précédente ! Nous avons hâte de vous retrouver en chair et en os, de faire bombance d’images, de nature et d’émerveillement.

En attendant, nous vous souhaitons d’excellentes fêtes de fin d’année en petits comités. Et surtout la santé !

Catherine Levesque-Lecointre

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Attention, fragile !

Le photographe Jean-François Hellio s'est installé en Brenne au début des années 80. À travers son regard et un recul unique sur cette zone humide exceptionnelle, ce documentaire de 52 min dresse un constat inquiétant sur la biodiversité de ses étangs, avec toutefois de belles lueurs d'espoir (voir aussi dans cette newsletter : « Le parc naturel régional de la Brenne fête ses 30 ans ! »). Ce film de Nicolas Van Ingen et Patrick Luneau, coproduit par Bip TV et FIFO Distribution, sera présenté hors compétition au prochain Festival de Ménigoute.

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Catherine Levesque : « Ce livre est issu d’une année charnière pour la biodiversité »

Une fois n’est pas coutume, Catherine Levesque se retrouve ce mois-ci à la une de la newsletter du FIFO. Celle qui en assure chaque mois la rédaction depuis 2010 signe un nouvel ouvrage aux éditions Delachaux et Niestlé : « Sauvons la biodiversité ! Comprendre pour mieux agir ». À l’occasion de cet entretien, elle dévoile la sortie en septembre prochain d’un deuxième volet plus « musclé ».

• Qu’est-ce qui a motivé la sortie de ce livre ?
Il y a plusieurs éléments qui m’ont invitée à me lancer dans l’écriture de « Sauvons la biodiversité ! ». Le 21 mars 2018, jour du printemps, je tombe sur la une du Monde. Pour la première fois, un quotidien de référence affiche le titre « Pourquoi les oiseaux disparaissent ». L’article évoque la publication des études combinées du CNRS-CEBC de Chizé et du Muséum national d’histoire naturelle. J’ai perçu que, pour que ces questions deviennent « mainstream », on assistait à un tournant dans la perception de la gravité du problème. Jusqu’alors, la biodiversité avait été le parent pauvre des questions environnementales traitées par les grands médias. Il ne s’agissait pourtant pas de la première étude qui donnait l’alerte… En octobre 2017, une étude allemande sur la disparition inquiétante des insectes outre-Rhin avait déjà été publiée mais sans avoir un tel retentissement. L’année 2018 a été marquée par plusieurs autres évènements. Le 28 août, il y a eu le choc de l’annonce, en direct sur France Inter, de la démission de Nicolas Hulot. Puis se sont enchaînées les manifestations des jeunes pour le climat, suivies de nouvelles formes de contestation. Plusieurs manifestes ont fleuri dans la presse, signés de scientifiques, de personnalités médiatiques. Je me suis dit qu’il fallait témoigner de cette année virage. Puis, en 2019, il y a eu la réunion, en France, de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) dont le rapport a fait beaucoup de bruit. C’est après cela que je me suis lancée dans l’écriture du livre.

• « Sauvons la biodiversité ! » offre aussi des pistes pour agir. Est-ce à la portée de tous ?
Je propose des actions en solo dans tous les champs du quotidien ou encore au sein d’ONG pour être plus respectueux de la nature. Même si ce livre contient le mot « biodiversité », je lui préfère en vérité le mot « nature » qui n’a pas cette connotation technocratique. Toutes les pistes que je cite, notamment sous les rubriques « Action ONG » et « Concrètement, on fait quoi ? », sont en rapport avec des actions proposées sur le territoire national. J’y donne aussi de nombreux exemples qui fonctionnent.

• Pourquoi avoir choisi des dessins de Red! comme illustrations ?
Mon éditeur souhaitait des dessins plutôt que des photos, ce qui permettait aussi de dédramatiser le propos. J’ai à cœur de faire appel à des illustrateurs. Je dois avouer que j’adore l’humour, même cynique. J’avais d’ailleurs eu la chance de travailler avec Coco, de Charlie Hebdo, pour mon précédent ouvrage, Le Grand Livre antitoxiques Red! est lui aussi un dessinateur de presse, bien en phase avec l’actualité. Nous avons collaboré étroitement pour trouver le ton juste. Les dessins ont été réalisés au fur et à mesure que j’écrivais les chapitres.

• La biodiversité est un sujet qu’on aborde beaucoup désormais. En quoi ce livre se distingue-t-il ?
C’est vrai qu’on en parle beaucoup, mais d’un autre côté, le grand public ne sait pas forcément ce qu’il peut faire pour la préserver. Pour lutter contre l’effet de serre, le message était relativement bien assimilé. On invitait les gens à faire du vélo et à pratiquer tous les éco-gestes qu’on connaît bien. Pour ce qui est de la biodiversité, c’était plus confus. À partir de ce constat, mon idée de départ était de faire un manuel pédagogique à destination des enseignants et des étudiants. Mon éditeur, Delachaux et Niestlé, m’a plutôt orientée vers un livre grand public axé sur les aspects pratiques. Parallèlement, je savais que 2020 s’annonçait comme une année charnière. Si la Covid-19 n’était pas venue interférer, la France devait accueillir en juin, à Marseille, le congrès mondial de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). On y attendait 15 000 scientifiques. Par ailleurs, devait se tenir en octobre en Chine la 15e conférence des parties de la Convention sur la diversité biologique. Le livre devait initialement être publié en octobre en lien avec ces événements. Son but était d’aider le grand public à décrypter les enjeux sur le territoire français. C’est ainsi que j’ai articulé mon sommaire autour des grandes thématiques qui devaient être abordées par l’UICN : les espèces menacées, les paysages, l’eau douce et l’eau de mer, le climat, faire progresser le savoir, l’innovation et la technologie. Je souhaitais aussi présenter les instances institutionnelles et les différents mécanismes censés œuvrer pour la préservation de la biodiversité. J’ai tenu à coller à l’actualité jusqu’aux derniers instants avant le bouclage.

• Vous avez donc eu le temps d’aborder les problématiques liées à la Covid-19…
J’ai mis le point final pendant la crise sanitaire. C’était important de pouvoir l’aborder, car très vite on a compris que la pandémie était liée à la convergence des pressions humaines sur la biodiversité. Le chapitre « Biodiversité et Covid-19 » apparaissait nécessaire. C’était une raison d’être supplémentaire de ce livre, afin que les gens s’emparent de cette problématique dans leur quotidien. Car le monde d’après n’est pas vraiment celui qu’on pouvait espérer. Par ailleurs, sans minimiser l’impact majeur de la pandémie, il faut savoir qu’il y a beaucoup de fléaux environnementaux dont on ne parle pas et qui font davantage de victimes. Selon les chiffres de l’OMS, 7 millions de personnes meurent chaque année dans le monde à cause de la pollution de l’air. Les pesticides causent 200 000 morts par an selon Justice Pesticides. Quant à l’amiante, elle aura tué 100 000 personnes en France. Je ne comprends pas la cécité des gouvernants face à l’impérieuse nécessité d’agir.

• Le propos n’est pas anodin. Ce livre serait-il aussi celui de votre engagement ?
Ce n’est pas faux. De tous les livres que j’ai faits, c’est le plus personnel malgré son côté pratico-pratique. J’ai essayé d’instiller des éléments à caractère philosophique qui traduisent ma manière de concevoir le monde. Je suis convaincue qu’on ne peut pas s’en sortir sans les philosophes, les anthropologues et les sociologues qui, comme Bruno Latour, prennent de la hauteur par rapport à des problématiques purement biologiques. La beauté de la nature, le bonheur qu’elle nous procure sont des composantes importantes du livre. Si l’on sait s’émerveiller des choses qui nous entourent, on les protège mieux. D’ailleurs, le thème de la biodiversité comme moteur de notre joie de vivre figure dans le rapport de l’IPBES. Je suis sensible à la notion de « résonance » chère au philosophe allemand Hartmut Rosa : il faut se sentir au diapason du monde.

• Le problème de la déconnexion par rapport à la nature ne vient-il pas de l’éducation ?
Cela me paraît une évidence. À la fin de mon livre, je remercie mon prof de biologie de 5e à qui je dois beaucoup. C’est lui qui m’a fait découvrir La Hulotte, les CPN, il emmenait notre classe dans les bois, ce que trop peu d’enseignants font. Pour moi, il a été un déclencheur de vocation. Dans le dernier chapitre, je n’élude pas la question de l’enseignement. Des profs ont pris l’initiative de créer un site web pour mieux intégrer la problématique environnementale dans leur enseignement. Ils sont plusieurs, ainsi, à s’engager pour la défense de la planète. En revanche, je ne suis pas certaine que de telles initiatives émanent de l’Éducation nationale. Il reste beaucoup à faire pour qu’il y ait, à l’école, une approche sensible de la nature et pas seulement livresque.

• Vous indiquez des aspects positifs en faveur de la biodiversité. Selon vous, il y a donc des raisons d’espérer ?
Il est vrai que, lorsqu’on redonne de l’espace aux espèces, elles se portent bien. Il n’y a jamais eu autant d’espaces protégés, mais rares sont les zones de vraie naturalité. Parallèlement, il existe des alternatives qui, elles, sont porteuses d’espoir même si elles ne concernent que de petites surfaces. Citons par exemple les Réserves de vie sauvage® de l’Aspas, ou encore l’association Forêts sauvages qui achète des parcelles pour les sanctuariser. Il y a aussi le projet de forêt primaire de Francis Hallé. Mais ce qu’il faut à tout prix empêcher, c’est l’artificialisation des sols. Ce que je note comme autre évolution positive, c’est la convergence des luttes qui se dessine face aux lobbies : écologie, justice sociale, cause animale, santé publique, tout cela va dans la même direction. C’est le sens du propos du philosophe Pierre Charbonnier, qui déplore qu’on oppose trop souvent l’impératif écologique à l’impératif économique.

Un deuxième volet sur le feu

• Nous croyons savoir que vous préparez une « suite » de Sauvons la biodiversité !
En effet, un deuxième volet, de même format, va voir le jour en septembre 2021. J’y travaille sous la houlette de Marc Giraud qui en a eu l’idée et supervise l’ouvrage. Alors que « Sauvons la biodiversité ! » vise un public plutôt familial, le propos de ce prochain livre sera, disons, plus musclé. Nous y déclinerons une série d’actions plus radicales…

• Quel regard portez-vous sur l’évolution des conditions du journaliste spécialisé dans les questions environnementales ?
Je ne suis pas une journaliste d’investigation, comme Fabrice Nicolino ou Stéphane Foucart, mais une vulgarisatrice scientifique. Pour autant, ce que je constate, c’est qu’on essaie de museler les journalistes qui traitent de sujets environnementaux sensibles. Une liste de journalistes à surveiller avait par exemple été dressée lors des « Monsanto Papers », sur laquelle figuraient certains de mes collègues. La cellule Demeter mise en place pour lutter contre l’agribashing est ouvertement destinée à surveiller les médias et les associations qui critiquent l’agriculture conventionnelle. Prenons l’exemple de la pollution aux algues vertes en Bretagne : le monde agroalimentaire, qui pèse lourd localement en termes d’emplois, fait pression sur les rédactions pour les empêcher de sortir certaines informations. Il a fallu que les journalistes créent un collectif pour se défendre. Un certain nombre de lois et de dérives vont à l’encontre de la liberté de la presse dans notre pays.

Propos recueillis par par Jean-Jacques Fouquet.

 



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Parution : « Sauvons la biodiversité ! Comprendre pour mieux agir »

Derrière un ton humoristique rehaussé par les clins d’œil des dessins de Red!, le nouveau livre de notre amie Catherine Levesque est tout ce qu’il y a de plus sérieux et documenté. Les 144 pages sont un concentré d’informations et de références sur les enjeux écologiques. L’auteure sait de quoi elle parle, elle ne tourne pas autour du pot : la nature souffre, les espèces disparaissent, des écosystèmes entiers sont mis à mal.
En professionnelle de l’information dans son domaine spécialisé de la nature et de l’écologie, Catherine Levesque va à l’essentiel non sans avoir pris soin de compulser les dernières actualités sur l’état de la biodiversité : chiffres, preuves scientifiques, études sur la disparition des espèces…
Dans un contexte où le mot « urgence » est rappelé telle une incantation face à l’avalanche de témoignages de la dégradation de la planète, comment reprocher à l’auteure d’adopter un accent militant ? Les stratégies des États, on le sait, ne sont pas à la hauteur de l’enjeu et les déclarations d’intentions se télescopent avec des priorités politico-économiques.

Une mine de propositions que chacun peut s’approprier

Pour autant, « Sauvons la biodiversité ! » ne fait pas que participer au concert de constats alarmistes. Et si chacun d’entre nous détenait sa petite part de solution ? C’est là l’une des vertus de ce livre. Il se révèle être une mine de propositions que chacun peut s’approprier. Chaque sujet est ponctué par une fiche pratique « Concrètement, on fait quoi ? ». Exemple : à l’ère du tout numérique, un courriel n’est pas neutre. Suivons les conseils de Catherine : mettons plus fréquemment en veille notre ordinateur, éteignons notre box quand nous nous absentons, évitons le recours systématique aux moteurs de recherche, supprimons les courriels inutiles, préférons le disque dur externe au Cloud. Dans d’autres domaines, l’auteure vous conseillera d’éviter les graines standardisées au profit des semences paysannes, de maintenir dans votre jardin un couvert végétal, d’offrir des plantes vivaces plutôt que des fleurs coupées, de choisir des vêtements issus du recyclage, d’acheter local… Et si vous voulez vous engager davantage, ce ne sont pas les associations, les réseaux et les ONG qui manquent. Chacun sait que ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières.

Jean-Jacques Fouquet

> Sauvons la biodiversité ! Comprendre pour mieux agir, éditions Delachaux et Niestlé (17 cm x 22,5 cm – 144 pages). Parution le 7 janvier (19,90 €).
Le livre est conçu sous le label écoresponsable Yliga. Il est imprimé en France, dans un format qui réduit la gâche de papier, sans pelliculage issu de la pétrochimie. Toutes les étapes de contrôle et de relecture et jusqu’à la facturation, sont conduites de façon numérique.

L’auteure
Catherine est une fidèle de Ménigoute depuis son adolescence, lorsqu’elle était bénévole à la LPO. Après avoir animé le blog du Festival, elle a pris place à la table des animateurs de la Web TV aux côtés de l’écrivain naturaliste et chroniqueur Marc Giraud. Une Web TV, qui, tient-elle à souligner, ne pourrait exister sans les promotions successives des étudiants de l’Iffcam.
Journaliste spécialisée dans la vulgarisation scientifique et membre de l’association des Journalistes-écrivains pour la nature et l’écologie (JNE), elle a signé une vingtaine d’ouvrages. Parmi ses écrits, figurent plusieurs guides de randonnées responsables, dont elle est une adepte, avec un faible pour les paysages du Cantal et du Val de Loire. Rédactrice Web, elle est très présente sur les réseaux sociaux, animant notamment les comptes Facebook et Instagram des éditions Delachaux et Niestlé, le blog du Parc naturel régional Loire Anjou Touraine et divers sites qui font la part belle aux déplacements doux.

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L’illustrateur
Red! est dessinateur de presse et d’humour. Cet ex-chimiste du nucléaire est particulièrement engagé sur les thématiques environnementales aux côtés d’Agir pour l’environnement et Greenpeace. Il a publié plusieurs ouvrages, collabore à Cartooning for peace et produit des dessins notamment pour L’Âge de faire, Le Ravi et le site d’information en ligne Reporterre.




 

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Congrès mondial de l’UICN : de nouvelles dates !

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C’est reparti ! Les nouvelles dates du Congrès mondial de l’UICN, annulé en juin dernier pour cause de Covid, ont été fixées : il se tiendra du 3 au 11 septembre 2020 à Marseille, au Parc Chanot. L’Exposition sera ouverte du 4 au 9 septembre avec un accès gratuit pour le grand public. Les Espaces Générations Nature seront ouverts du 4 au 11 septembre. Les porteurs de projet seront contactés par l'OFB début 2021 pour inscrire leurs projets dans la nouvelle programmation de septembre.

> iucncongress2020.org

 


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Tourterelles et courlis : deux victoires

breveSuite à la plainte déposée par la LPO en 2019, la Commission européenne intime à la France, ainsi qu’à l'Espagne, de renforcer la protection de la tourterelle des bois sur leur territoire. En 40 ans, les effectifs de la population d’Europe occidentale ont diminué de 80 % essentiellement en raison de l'agriculture intensive et de la chasse. Mais le ministère de l’Écologie avait publié un arrêté le 27 août dernier autorisant la destruction de 17 460 tourterelles des bois au cours de la saison de chasse 2020-2021, annulé quinze jours après par le Conseil d‘État. Notre pays dispose à présent d'un délai de deux mois pour répondre à la Commission, sans quoi celle-ci pourra saisir la Cour de justice de l'Union européenne.

Par ailleurs, un arrêt du Conseil d’État du 17 décembre annule l’arrêté du ministère du 31 juillet 2019 qui avait autorisé, contre l’avis des scientifiques, de la LPO et des citoyens qui s’étaient exprimés via la consultation publique, la chasse de 6 000 courlis cendrés pour la saison 2019-2020. L’État est condamné à verser 3 000 € à la LPO.

© Dr. Georg Wietschorke - Pixabay


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Tous pour l’ours (ou presque)

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La mort de Sarousse, tué par un chasseur fin novembre, porte à trois le nombre d’ours abattus cette année dans les Pyrénées.  Un sondage réalisé par l’IFOP* pour quatorze associations impliquées en faveur du plantigrade est clair : les Français sont nettement favorables au principe de remplacer les ours tués par l’homme dans les Pyrénées. Une nette approbation du principe de remplacement : 59 %, y compris dans les Pyrénées (58 %), et ce malgré un taux élevé de réponse « Ne sait pas ». Les personnes « tout à fait opposées » ne représentent que 9 %.
Rappelons que le gouvernement s’est engagé dans le Plan d’action Ours brun 2018-2028 à « remplacer tout ours mort de cause humaine ». Il doit donc lancer dès maintenant la procédure de ces nouveaux lâchers. À défaut, il devra en répondre devant les tribunaux nationaux et européen.

  • Sondage réalisé par l’IFOP les 17 & 18 novembre 2020 auprès d’un échantillon de 1007 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

© Robert Balog - Pixabay

 




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La sélection mensuelle de FIFO-Distribution :

Disponibles chez Fifo-Distribution.com



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Crédits photo : creative market - pixabay - Red! - FIFO
  Archives des anciennes infolettres  -  Conception : Tabula Rasa

FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM ORNITHOLOGIQUE DE MÉNIGOUTE
Association MAINATE, 16 bis, rue de Saint Maixent - BP 5 - 79340 Ménigoute
Tél. : 05 49 69 90 09 - contact@menigoute-festival.org
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