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Festival de Ménigoute


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Dix pour cent

Non, cet édito ne portera pas sur la série fétiche de nombreux téléspectateurs !
Ce n’est pas non plus une annonce promotionnelle sur le prix d’entrée au prochain FIFO. Non, c’est, selon le journaliste Malcolm Gladwell*, le pourcentage de mobilisation nécessaire pour infléchir une tendance. Nos habitudes de consommation, par exemple, d’alimentation, de transport…

À la veille de cette nouvelle année, on ne va pas vous faire l’affront des bonnes résolutions, mais plutôt balayer les raisons d’espérer qu’elle sera meilleure que la précédente pour notre planète cabossée.

Des échéances historiques

2020 sera résolument l’année de la biodiversité. Un goût de déjà-vu, nous direz-vous, à juste titre puisque ce fut déjà le cas en 2010. L’état de la nature ne s’est pas arrangé depuis, mais considérons justement les événements à venir comme la possibilité d’un ultime sursaut.

  • Mars : la Commission européenne, forte de la nouvelle présidence allemande, a lancé son « green deal » en décembre. Objectif de ce « pacte vert » : faire de l’Europe le premier continent européen neutre en carbone d’ici à 2050. Une première loi européenne sur le climat devrait ainsi être proposée en ce mois printanier.
  • Juin : du 11 au 19, le Congrès mondial de la nature réunira pour la première fois en France, sous la houlette de l’UICN, les ténors de la biodiversité à Marseille. Les motions votées préfigureront les temps forts de la COP 15 organisée à l’automne.
  • Septembre : du 21 au 27, le Congrès mondial de la bio accueillera 2 000 personnes à Rennes pour débattre de l’avenir de l’agriculture bio.
  • Octobre : la COP 15 de la Convention sur la diversité biologique qui se déroulera à Kunming, en Chine, déterminera un cadre de gouvernance mondial pour la biodiversité entre 2020 et 2030.

Climat et biodiversité : même combat

S’il est désormais admis que le changement climatique a des effets délétères sur la biodiversité, on sait aussi que la biodiversité offre des solutions pour en diminuer les impacts. L’avenir est donc à une démarche conjointe de lutte contre le réchauffement climatique et l’érosion de la biodiversité.
Réjouissons-nous, donc, de ces échéances historiques, et ne baissons pas la garde à l’heure où la société civile semble plus mobilisée que les politiques.

Bien plus qu’une bonne année, nous vous souhaitons d’entamer avec entrain cette nouvelle décennie, qui sera celle de l’écologie.

Catherine Levesque-Lecointre

* Le point de bascule, Flammarion (7,99 €)

 

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Marche avec les loups

Diffusé en avant-première au dernier Festival de Ménigoute en présence de son réalisateur, Jean-Michel Bertrand, Marche avec les loups sort en salle le 15 janvier. « En aucun cas une Vallée des loups 2, dixit l’intéressé, c’est un road movie militant où je parle aussi des renards et des blaireaux massacrés. » Actrices à part entière, les caméras automatiques nourrissent un suspense animalier dans ce film contemplatif, réalisé en partenariat avec Ferus, où Jean-Michel Bertrand cherche à comprendre comment le loup conquiert de nouveaux territoires. Souhaitons-lui le même succès que La Vallée des loups, qui a enregistré plus de 200 000 entrées.

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Dans les rouages du bocage

Dix ans de recherches confirment le rôle du bocage pour la conservation des reptiles et les amphibiens. Interview croisée de Sophie Morin, cheffe de projet pôle bocage de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, Alexandre Boissinot, conservateur de la réserve naturelle régionale du Bocage des Antonins –  Deux-Sèvres Nature Environnement et Olivier Lourdais, chargé de recherche au Centre d’étude biologique de Chizé (Deux-Sèvres), principaux protagonistes d’un court-métrage sur ce sujet, signé Aurélien Prudor.

• Pourquoi ce court métrage ?
L'équipe écophysiologie du CNRS de Chizé, l’ONCFS et Deux-Sèvres Nature Environnement travaillent sur les paysages de bocage depuis une dizaine d’années. L’objectif est ici de mettre en avant ce paysage agricole traditionnel pour sa biodiversité, notamment les reptiles et amphibiens. Nos travaux montrent clairement l’importance de la qualité des habitats et du paysage sur des espèces peu mobiles et vulnérables.

• Le bocage est un paysage créé de toute pièce par l'homme et un écosystème complexe menacé. N'est-ce pas un paradoxe ?
En effet, les paysages bocagers sont d’origine anthropique. Dans l’ouest de la France, notamment en Gâtine Poitevine, il a été construit à partir du XVe siècle suite à la guerre de Cent ans et à la mise en place des métairies, ces grandes fermes de l’époque dirigées par les seigneurs. Le bocage atteindra son apogée à la fin du XIXe siècle. Sans le savoir, les paysans de l’époque ont construit un paysage particulièrement hétérogène, dominé par les prairies qui sont clôturées par les haies, la présence de petits boisements et de nombreux points d’eau (mare et étang), des cultures, un dense réseau de petits chemins… On parle ainsi d’écocomplexe bocager. Or, on sait aujourd’hui que l’hétérogénéité du paysage est un facteur clé pour la conservation de la biodiversité dans les espaces agricoles. À l’heure de la multiplication des discours sur l’agroécologie et l’agroforesterie, l’hétérogénéité paysagère du bocage est si précieuse et si dense qu’elle se situe au carrefour de multiples enjeux sociétaux et environnementaux en conciliant économie agricole, maintien du paysage, de la biodiversité et lien social dans nos campagnes. Face à ce constat, il y a une réelle urgence à conserver et à valoriser davantage les modèles agricoles, les agriculteurs et les paysans qui travaillent au quotidien au maintien de ces paysages dont l’intérêt agroécologique et agroforestier n’est plus à démontrer ! Le bocage est résolument un paysage moderne et contemporain ! 

• On parle beaucoup du déclin des insectes et des oiseaux. Où en est-on pour les reptiles et les amphibiens de France ?
Les amphibiens et les reptiles sont moins médiatisés que certains groupes d’animaux (pollinisateurs, oiseaux, grands mammifères), mais tout autant impactés par la dégradation des paysages, notamment suite à l’intensification des pratiques agricoles, aux développements d’infrastructures (urbanisation, transports…), polluants, etc. Le déclin de nombreuses espèces d’amphibiens et de reptiles est aujourd’hui documenté par de nombreuses publications scientifiques. La dernière Liste rouge de l'UICN des amphibiens et reptiles de France, publiée en 2015, montre toute l’ampleur de ce déclin, avec neuf espèces de reptiles sur 38 et huit espèces d’amphibiens sur 35 menacées sur le territoire métropolitain. Un triste constat, mais bien réel…

• En quoi le bocage est-il un milieu crucial pour ces animaux aux déplacements limités ?
Les amphibiens et reptiles ne possèdent pas de mécanisme de production de chaleur et leur température varie selon les conditions thermiques du milieu. Ils sont donc très dépendants de la structure de l’habitat et des microhabitats (qualité thermique et hydrique). Les amphibiens ont également un cycle de vie incluant la présence d’habitats terrestres et aquatiques de reproduction (mares par exemple). Si l’un des deux éléments vient à manquer, ils sont incapables de boucler leur cycle de vie. Ces deux groupes sont également particulièrement sensibles à différents agents d’agressions, tels que les pollutions agricoles (pesticides…). Leurs capacités de déplacement et de dispersion sont généralement très limitées et renforcent leur sensibilité. Ce dernier aspect va conditionner la persistance d’une espèce vivant dans un milieu dégradé. En effet, suite à une perturbation de l’habitat, il sera impossible aux individus de se déplacer sur de longues distances afin de trouver de nouveaux milieux d’accueil. L’écocomplexe bocager, par la diversité des habitats présents, est donc particulièrement favorable à ces deux groupes. L’hétérogénéité du paysage permet de fournir à l’ensemble de ces espèces des conditions favorables à leur maintien.

• Dans les Deux-Sèvres, 35 % des mares et 40 % des haies ont disparu en l'espace de cinquante ans. En quoi la qualité des paysages influence-t-elle les populations animales ?
 Il existe deux phénomènes de dégradation du paysage bocager : la dégradation quantitative et la dégradation qualitative. La dégradation quantitative s’exprime par la suppression intégrale d’éléments, comme l'arrachage d’une haie, le comblement d’une mare… Ainsi, en France, on estime que l’on a perdu plus de 70 % des haies entre les années 1900 et aujourd’hui. Cette suppression massive d’habitats a largement impacté de nombreux groupes d’espèces animales et végétales, avec des conséquences sur la génétique des populations, des déclins constatés chez plusieurs groupes (dont les amphibiens et reptiles), voire la disparition locale de certaines espèces. Aujourd’hui, la dégradation qualitative est particulièrement impactante. Celle-ci est plus insidieuse et moins évidente à analyser mais tout aussi négative. Elle se traduit par exemple par des entretiens de haies aux mauvaises périodes, sur les trois côtés, réduisant petit à petit leurs largeur, hauteur et ne permettant pas à de futurs arbres de se développer, par la dégradation ou la suppression d’éléments connexes aux haies comme les bandes enherbées, l’abattage de vieux arbres têtards avec des cavités particulièrement favorables à certaines communautés d’insectes… La haie est physiquement encore présente mais elle est particulièrement dégradée et peu fonctionnelle. Les habitats se banalisent et s’homogénéisent. Plusieurs travaux scientifiques montrent pourtant l’importance de la diversité des microhabitats pour la conservation des espèces…

• Une cartographie des haies et des bocages est en cours avec l'IGN. Cet outil peut-il contribuer à restaurer ce paysage dégradé ?
Le dispositif national de suivi des bocages coproduit par l’ONCFS (qui sera intégré dans l’OFB au 1er janvier 2020) et l’IGN est un projet soutenu par le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation et par le ministère de la Transition écologique et solidaire. Après la création d’une première couche de données géographiques concernant les haies à l’échelle de la France métropolitaine, il permettra d’abord de localiser et de caractériser les bocages à partir de données cartographiques homogènes disponibles à l’échelle nationale. Des données concernant la densité des haies ou la connectivité des haies seront récoltées à fine échelle et seront disponibles dans le courant de l’année 2020. Cela constituera un référentiel utile au monde agricole ou aux collectivités de toutes tailles, pour l’identification de zones où les maillages de haies sont dégradés, et potentiellement à planter pour reconstituer des bocages fonctionnels du point de vue écologique, agronomique, agroforestier, sur la base des connaissances actuelles.
Parallèlement, le dispositif pourra aussi permettre la conduite de travaux de recherche scientifique en écologie du paysage sur les bocages, en collaboration avec des partenaires scientifiques, afin de participer à la création de références nécessaires à la transition écologique.
Proposer de premières données de base concernant la localisation des haies ou des bocages pourra aussi aider à leur préservation à travers les documents d’urbanisme. En effet, toutes les communes n’ont pas les moyens d’établir un inventaire de leurs haies. Si des cartographies de haies sont proposées librement, on peut imaginer que les études environnementales conduites dans différents cadres (SCOT, PLU, études d’impact) considèreront plus systématiquement les enjeux de conservation des haies et des bocages, sur les territoires où cette dynamique n’existe pas.
Face à l’érosion accélérée de la biodiversité, il est important de rendre plus cohérentes les politiques publiques (biodiversité, eau, agriculture, urbanisme) qui ont une influence sur le paysage agricole, et d’essayer d’évaluer leur impact en suivant attentivement l’évolution des bocages dans le temps. Le dispositif national de suivi des bocages constituera un support pour des actions mutualisées entre toute une diversité d’acteurs, sur les territoires bocagers en premier lieu. Il peut s'agir de diagnostics qualitatifs de terrain envisagés dans le cadre du dispositif, de chantiers participatifs de plantations ou d’entretien de haies, de restauration de mares, de plans de gestion de haies et de mares à l’échelle d’une exploitation agricole ou d’une commune…

• Les aménagements à faire pour retrouver un bocage attractif sont relativement simples pour les collectivités et les agriculteurs. Est-ce une raison d'être optimiste ?
Un des problèmes actuels est celui de l’entretien mécanisé et brutal des haies qui contribue à leur destruction progressive. L’arrachage de haies se poursuit encore localement. Il devient urgent de restaurer une relation plus durable avec ce milieu. Si le bocage est important pour la biodiversité, il a aussi des fonctions multiples essentielles dans le contexte actuel. Les réseaux de haies protègent de l’érosion des sols, filtrent les contaminants chimiques et peuvent tamponner les conditions microclimatiques en cas de sécheresse ou de canicule. De fait, le maintien de ce paysage peut répondre à des problématiques très contemporaines dans un contexte de perturbations grandissantes induites par les activité humaines.

Sa préservation doit passer par le maintien des systèmes de polyculture-élevage. En termes d'aménagements, des initiatives intéressantes sont de plus en plus relayées dans les médias, mais il n’y a pas encore de véritables suivis intégrés et organisés des opérations. Que ce soit au niveau des collectivités ou du monde agricole, il est important d’expliquer, d'accompagner et d'animer les démarches en partant de la connaissance, notamment à travers les réseaux d’agriculteurs. À cet égard, le pôle bocage de l’ONCFS vient de rééditer en lien avec l’Ifrée un outil pédagogique à destination des futurs agriculteurs.

Propos recueillis par Catherine Levesque-Lecointre.



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COP 25 : délit de fuite

Les négociations climatiques vous laissent perplexe ? Vous n’y croyez plus ? Résumé en dix points clés de l’épisode 25 d’une saison parmi les torrides de l’histoire.

COP, ça veut dire quoi déjà ? Cet acronyme désigne les conférences des parties qui réunissent les pays signataires de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. C’est la 25e qui vient de s’achever à Madrid le 13 décembre, d’où COP 25 !

Quel était l’enjeu de cette édition ? Quatre ans après le fameux Accord de Paris adopté lors de la non moins fameuse COP 21, il s’agissait de finaliser les règles d’application de ce plan d’action international, loin d’être opérationnel, et de revoir à la hausse les engagements des 196 États.

Quel objectif doit-on atteindre ? Il faut contenir le réchauffement planétaire en dessous de 2 °C (idéalement 1,5 °C) par rapport à la période 1850-1900.

Quels risques si on n’y parvient pas rapidement ? L’objectif sera hors de portée et les effets déjà observés seront démultipliés. Parmi eux, l’augmentation du niveau de la mer, qui pourrait atteindre 1,10 m d’ici à 2100. Au-delà de 3 °C, les conséquences seront irréversibles pour l’humanité. Or, les engagements actuels, s’ils sont respectés, annoncent une hausse à 3,2 °C d’ici à la fin du siècle.

Quelles alertes doit-on retenir de cette « COP bleue » ? L’océan absorbe une forte quantité du CO2 que nous émettons, ce qui entraîne son acidification et sa désoxygénation, avec une multiplication des zones mortes.

Comment peut-on limiter ce réchauffement ? En limitant nos gaz à effet de serre (GES), et pas seulement le CO2, et en favorisant les puits de carbone (forêts notamment).

La neutralité carbone, c’est quoi ? C’est l'équilibre à atteindre entre nos émissions de gaz à effet de serre et leur retrait de l'atmosphère. Concrètement, elle passe par la réduction des rejets de GES et par la séquestration des émissions résiduelles, en plantant des arbres par exemple.

Quid des marchés carbone ? Toujours pas d’accord trouvé sur les modalités de l’article 6 concernant les échanges d’émissions de CO2 qui permettent aux pays les moins pollueurs de revendre des quotas aux plus gros émetteurs. Des « permis de polluer » selon les ONG… Le Brésil et l’Australie ont œuvré pour affaiblir ce nouveau mécanisme.

Quel bilan ? Quatre-vingts pays se sont engagés à revoir leurs engagements à la hausse d’ici à l’an prochain, mais ils ne représentent que 10,5 % des émissions mondiales de CO2. L’Europe, elle, vise la neutralité carbone d’ici à 2050 (voir édito). Les gros émetteurs (Chine, Inde, Brésil, Australie, Japon) n’ont donné aucun signal d’accroissement de leurs efforts et les Etats-Unis sortiront de l’accord de Paris en novembre prochain.

La suite ? L’hypothétique accélération de l’action internationale repose désormais sur la présidence britannique de la COP 26, prévue en novembre 2020 à Glasgow, et sur les résultats des élections présidentielles américaines… Mais le problème ne réside-t-il pas intrinsèquement dans la contradiction même de la Convention des Nations unies sur les changements climatiques ? Les mesures prises pour préserver le climat ne peuvent en effet pas porter atteinte au développement du commerce international. C'est donc tout un système qui doit être remis en cause. Mais ça on le savait déjà…

Catherine Levesque-Lecointre.

 



 

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2020, année des trognes

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Les trognes auront été à l’honneur lors du dernier Festival de Ménigoute, avec la présence de Dominique Mansion, vice-président de la Maison botanique de Boursay (41). Sa sortie sur le terrain a été un succès malgré la pluie, à l’instar de sa conférence et du film inspiré par son ouvrage, qui a reçu le prix du Jury. On se réjouit donc d’apprendre qu’à l’initiative de la Maison botanique et de l’association Arbre et paysage 32, et en partenariat avec l’Agence française de la biodiversité, 2020 sera l’année des trognes. Une cinquantaine d’événements sont prévus, partout en France, autour de ces arbres têtards qui incarnent la diversité : diversité des formes, des usages, des paysages et biodiversité avant tout ! Au programme, des sorties botaniques, des journées techniques, des formations, des animations pédagogiques, des chantiers de réhabilitation et de taille, des plantations, des colloques, des expositions…
Pour en savoir plus : Maison botanique de Boursay : 02 54 80 92 01.


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Un plaidoyer pour le “réensauvagement” récompensé

breveLa collection « Mondes sauvages » des éditions Actes Sud apporte un regard pluridisciplinaire pertinent sur les enjeux écologiques de notre temps, en partenariat avec l’Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas). L’ouvrage coécrit par Stéphane Durand et Gilbert Cochet, « Réensauvageons la France – Plaidoyer pour une nature sauvage et libre »*, a reçu le Prix du livre environnement 2019 de la région Auvergne-Rhône-Alpes, où il a fait l’objet de plus de 2 000 lectures dans plus de soixante bibliothèques. « L’engouement pour ce livre est unanime, se félicite Stéphane Durand, car il montre que les choses ne vont pas que mal ! Il balaie les solutions pour favoriser le retour de la nature sauvage, comme les espaces en libre évolution, les barrages à effacer… Certaines réintroductions, comme celle des vautours, sont de vrais succès et les parcs nationaux, par exemple, favorisent non seulement la diversité, l’abondance des espèces, mais aussi la présence d’individus plus vieux qui structurent les populations. »

*Actes Sud, 20 €.

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Face à l’urgence environnementale, agissons !

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Rejoignez la Grande Cause "Agissons ensemble pour l'environnement", lancée le 5 novembre ! Vous avez jusqu'au 19 janvier pour proposer vos solutions et voter pour celles des autres sur la plateforme citoyenne Make.org, avec la possibilité de filtrer les propositions par thème.
L’ensemble des partenaires experts du mouvement (LPO, Noé, GoodPlanet, La Ruche qui dit oui…) se réuniront afin de transformer les propositions citoyennes les plus populaires en pistes d’actions concrètes. Les résultats seront annoncés en février et des ateliers seront mis en place en mars avec les associations, les entreprises et les citoyens pour transformer dans les deux ans 5 à 10 propositions en actions concrètes.

> https://about.make.org/about-environnement

 



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Crédits photo : Patrice Mariolan - Le Courrier de l'Ouest - Marie Delage - FIFO
  Archives des anciennes infolettres  -  Conception : Tabula Rasa

FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM ORNITHOLOGIQUE DE MÉNIGOUTE
Association MAINATE, 16 bis, rue de Saint Maixent - BP 5 - 79340 Ménigoute
Tél. : 05 49 69 90 09 - contact@menigoute-festival.org
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