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Festival de Ménigoute


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À l'affût

Il y a ceux qui reçoivent des SMS pour les promos du Black Friday et ceux, moins nombreux, dont le Smartphone vibre parce qu'un loup a été immortalisé dans leur piège photographique. C'est le cas de Jean-Michel Bertrand, qu'on a vu poursuivre sa quête solitaire dans le film "Marche avec les loups", projeté en avant-première lors du dernier Festival de Ménigoute. Avisé d'un texto dès qu'une bestiole traverse le champ de son dispositif, il quitte son abri alpin de fortune, se rend sur les lieux et partage sa traque pacifiste d'une voix rocailleuse.
L'écrivain voyageur Sylvain Tesson a connu peu ou prou une expérience similaire sur les hauts plateaux tibétains, entraîné par le photographe Vincent Munier sur les pas de la panthère des neiges, qui a donné son nom à son dernier ouvrage*. Parce que rares sont les grands auteurs qui écrivent sur l'expérience naturaliste, ce livre envoûte, captive, et ce d'autant plus que l'on connaît, à Ménigoute, les trois autres protagonistes (Vincent Munier, donc, et les jeunes réalisateurs Marie Amiguet et Léo-Pol Jacquot).

Éloge de l'attente

S'étonnant de son immobilité, qu'il considère comme "une répétition générale de la mort", Sylvain Tesson fait l’éloge de l’attente, de l’espérance et de la patience silencieuse, érigeant l’affût au rang de philosophie. "On s'installe dans la géographie au lieu de la parcourir", dit-il. "J'ai été amené à repenser mon usage du monde."
Dans ce désert glacé peuplé de yacks, de chèvres bleues et de chats de Pallas, Sylvain Tesson dessine une cartographie poétique et métaphysique, citant Aristote ou les Histoires naturelles de Jules Renard, qui "bénissait la joliesse du monde avec la seule chose dont il disposait : les mots".
Fort de sa nouvelle acuité et d'un esprit délié, il décrit mieux que quiconque la quête d'une espèce mythique et menacée. "Les animaux incarnent la volupté, la liberté, l'autonomie : ce à quoi nous avons renoncé", écrit-il.

Köpskam

À la veille d'un Black Friday, la lecture de ce livre, aux antipodes de la société de consommation, est une invite au "Köpskam", ce néologisme suédois qui blâme le shopping forcené. Si d'aventure vous n'avez pas fait vos emplettes de Noël au dernier Festival de Ménigoute, où le public est venu encore plus nombreux cette année, nous vous invitons à privilégier la durabilité des objets et à consommer autrement, plutôt que d'être à l'affût… d'une bonne affaire. Le marché de la seconde main est en plein boom. Applaudissons des deux mains pour de meilleurs lendemains.

Catherine Levesque.

* Prix Renaudot, éd. Gallimard (18 €).

> 3e édition du Green Friday© contre l’hyperconsommation : greenfriday.fr
> Le nouvel annuaire pour allonger la durée de vie des objets : longuevieauxobjets.gouv.fr

 

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Quand la terre avala la mer

Le Kazakhstan est tiraillé entre deux natures. L'une, très sauvage, faite de steppes, déserts, montagnes arides et foisonnantes d'une multitude de créatures ancestrales. L'autre, jonchée d'effervescentes forêts de bitume et de gratte-ciel. La mer d’Aral, quant à elle, a perdu 75 % de sa surface. C'est ce territoire, où survit l'étrange antilope saïga, que les étudiants de l'Iffcam de la promotion des Ayes-Ayes ont choisi pour leur projet de film documentaire (le fameux M3). Pour assurer au printemps prochain le tournage de "Quand la terre avala la mer", ils ont besoin de votre soutien financier. Pour un don de 100 euros, un pass pour le prochain Festival de Ménigoute vous sera offert (entre autres !).
> https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/kazakhstanlefilm

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Ushuaïa TV et le Festival de Ménigoute lancent un concours de scénario !

Comme ont pu le voir les festivaliers dans un teaser diffusé lors des projections de la dernière édition du FIFO, la chaîne Ushuaïa TV et le Festival de Ménigoute organisent un concours de scénario destiné à encourager les jeunes réalisateurs de documentaires animaliers. Rencontre avec Annabel Gain, responsable des acquisitions et des productions documentaires, et Juliette Barthaux, en charge des partenariats, de la coordination éditoriale des magazines et de la communication digitale chez Ushuaïa TV.

• Comment est né le partenariat entre le Festival de Ménigoute et votre chaîne ?
Notre chaîne va fêter ses quinze ans l'année prochaine. Nous observons depuis longtemps ce qui se déroule dans ce grand festival, qui nous paraît totalement affinitaire avec Ushuaïa TV, puisque nous partageons les mêmes valeurs autour de la nature et des belles images, mais aussi sur la façon de transmettre de l'émotion et de l'émerveillement. Cela nous paraît essentiel à l'heure actuelle pour avoir un discours positif et inciter les gens à défendre ce qui est encore beau. Ça a toujours été notre crédo et c'est ce que l'on retrouve à Ménigoute. De plus, la plupart des réalisateurs de nos documentaires animaliers sont issus de la prestigieuse école de l'Iffcam ou sont représentés dans les sélections du festival. Ce partenariat nous a donc semblé tout naturel. La dernière rencontre avec Dominique Brouard a eu lieu autour du film Le cas du castor, de Basile Gerbaud, et nous nous sommes dit qu'il serait bon de collaborer plus souvent. Le lancement de ce concours de scénario scelle nos fiançailles ; le mariage aura lieu l'an prochain avec un beau prix dans le panier de la mariée ! Nous aimons travailler dans la durée, faire grandir les choses. Être partenaire d'un festival ne signifie pas seulement d'apposer notre logo sur l'affiche. Nous aimons y être actifs et présents physiquement. On y mesure mieux le réel engouement des gens pour le genre animalier. Malheureusement, cette année, la grève surprise de la SNCF a compromis notre aller-retour au FIFO…

• En quoi consiste le concours de scénario que vous organisez ensemble ?
Ushuaïa a un rôle à jouer en tant qu'incubateur de jeunes talents et entend participer à la production audiovisuelle en dehors des circuits classiques. Nous avons déjà noué un partenariat avec le festival Parisciences, où nous dotons un prix pour la réalisation d'un premier film scientifique. Avec le FIFO, l'appel à projets porte sur la thématique de la nature. Nous attendons d'ici au mois de juin prochain des projets de films de 52 minutes, en l'occurrence des scénarios, et si possible des dossiers plus complets avec des éléments de budget (plan de financement, etc.). Le lauréat sera connu lors de la 36e édition du Festival de Ménigoute, l'automne prochain, et Ushuaïa TV apportera un montant de 15 000 € pour contribuer au financement du film. Celui-ci sera projeté l'année suivante au festival, puis diffusé sur notre chaîne.

• Vous coproduisez un film en noir et blanc avec Laurent Baheux, qui était l'invité d'honneur de notre Salon animalier cette année, réalisé par Mathieu Le Lay, issu de l'Iffcam. Quel regard portez-vous sur cette école de cinéma animalier ?
Cela fait de nombreuses années que nous avons tissé des liens avec des réalisateurs issus de l'Iffcam, jeunes ou confirmés, et nous en sommes très heureux. Nous avons visité il y a deux ans les installations de l'Iffcam, qui sont splendides, dans un cadre extraordinaire. La réalisation de films animaliers exige des compétences particulières, c'est une vraie chance d'avoir une école spécialisée en France. La production de films de nature s'avère très inégale selon les pays. La France est bien positionnée sur ce marché, et l’existence de structure comme l'Iffcam y contribue certainement. Parmi les films réalisés avec des anciens de l'Iffcam, nous citerons notamment Sans frontière, d'Arnaud Devroute et Maxence Lamoureux (prix du Parc naturel régional du Marais Poitevin au dernier FIFO, NDLR) ; In the Starlight, un magnifique film de Mathieu Le Lay sur le photographe Paul Zizka, produit par Camera Lucida ; Avec les loups, de Marie Amiguet, produit par MC4, sur les coulisses de La Vallée des loups, de Jean-Michel Bertrand. Nous sommes fières de ces coproductions, qui sont des premières diffusions en France sur notre chaîne.
Concernant Félins noir sur blanc, ce sera notre film événement en fin d’année 2020, dans le cadre d'un cycle de films sur les photographes animaliers. Nous avons alloué un budget très conséquent à la production de ce film. Ce projet ambitieux est issu du travail engagé depuis de nombreuses années avec Mathieu Le Lay et nous sommes ravis d'y associer Laurent Baheux, dont nous admirons le travail, et le producteur Bonne Pioche Télévisions. À travers l’œil et l’objectif de Laurent Baheux, Félins Noir sur Blanc est une immersion dans la brousse africaine à la découverte de trois félins emblématiques : le lion, le léopard et le guépard. Une très belle promesse pour notre chaîne.

• Comment se porte le documentaire animalier ?
C'est un genre qui passionne le public en France comme dans le monde entier, y compris sur des médias nouveaux comme Netflix. La thématique "nature & animaux" figure parmi les piliers de notre chaîne et nous sommes heureuses de constater qu'elle séduit toujours un large public. Mais c'est un genre coûteux qui exige d'importants financements. On observe donc sur le marché une tendance à la concentration : les documentaires animaliers sont souvent le résultat de très grosses coproductions internationales initiées par des sociétés de production spécialisées, pour des chaînes à très gros budget. En France, ce sont surtout les chaînes historiques qui détiennent ces budgets, comme France Télévisions. Nous avons donc engagé une politique de préachat dynamique avec des chaînes comme Arte ou France Télévisions pour pouvoir proposer à notre public ces films animaliers rapidement après leur première diffusion en France. À titre d’exemple, on peut citer le film multiprimé 700 requins dans la nuit, de Luc Marescot, avec Laurent Ballesta.

• Qu'est-ce qu'un bon film animalier ?
Il y a de nombreux critères, mais c'est d'abord un film qui fait rêver, qui donne à voir des choses jamais vues auparavant : il peut s'agir de comportements ou d'images saisies grâce à des techniques spécifiques (ralenti par exemple), ou d'un regard d'auteur particulier. Un bon film animalier raconte une histoire, nous apprend des choses… et montre des animaux, ce qui n'est pas toujours le cas ! Bien sûr, il doit tenir la route techniquement sur la prise de vue, le son… Enfin, pour Ushuaïa TV, c'est aussi un film qui doit permettre de parler de la protection des espèces évoquées.

• Faut-il renouveler le genre au regard des nouveaux usages sur les écrans (Smartphones, plateformes…) ?
Les mentalités et les usages évoluent, donc le genre aussi. Le documentaire animalier touche une cible plus large que le documentaire en général, plus familiale et donc potentiellement plus jeune. Or ce sont chez les jeunes que les usages évoluent le plus. Nous avons à cet égard expérimenté la réalité virtuelle auprès d'un large public à travers les quatre modules gratuits de Terre des géants, avec des images en 3D, ou 700 requins, de Laurent Ballesta. Nous sommes en train de coproduire une petite série en réalité virtuelle sur les pandas dans un sanctuaire qui les protège en Chine.
Outre ces nouvelles écritures, qui donnent une autre dimension à la télévision, sur le fond, le prérequis reste de proposer de bons films, de montrer des images splendides qui font rêver et racontent une histoire, donnent à voir ce que l’on n’a jamais vu… En témoignent les données dont nous disposons pour ce qui concerne Ushuaïa TV (notamment les statistiques du replay) ou les énormes succès d’audience des films de nature, spectaculaires mais de facture néanmoins classique, de productions telles que celles de la BBC, qui sont proposées sur des plateformes VOD.

• Votre directeur, Christophe Sommet, distingue trois catégories d'animaux plébiscités dans les documentaires : les "mignons" (marmottes, loutres, suricates…), les majestueux (grands félins, baleines…) et les étranges (mille-pattes…). En dehors de cette typologie, point de salut ?
D'une façon générale, le public attend surtout des choses qu'il n'a jamais vues, de l'émerveillement. Tout autre animal ou écosystème peut susciter l'intérêt selon le regard de l'auteur. On a par exemple un film qui cartonne sur la chouette harfang !

Propos recueillis par Catherine Levesque.

Ushuaïa TV en bref

  • 12 millions de foyers abonnés dans le monde (dont 2/3 en France, mais également en Suisse, Belgique, Outremer et Afrique francophone)
  • Audience (source CSA) : 2,6 millions de téléspectateurs différents en moyenne/mois
  • Notoriété (source CSA) : Ushuaïa TV confirme sa position de leader de l'univers découverte payant avec une notoriété record de 65 %.
  • Offres d’abonnement sur : https://www.ushuaiatv.fr/comment-s-abonner

> Règlement du concours



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Retour sur le palmarès 2019

Difficile de choisir parmi les 44 films en compétition cette année. Le jury en a distingué neuf qui reflètent la richesse et la diversité de cette 35e édition.

Le jury professionnel, présidé par le naturaliste et militant Jean-Baptiste Dumond, a décerné le Grand Prix du Festival de Ménigoute au film La Folle Famille des écureuils, de Yann Sochaczewski. Ce film met à l'honneur un petit animal au fort capital sympathie, y compris dans un festival du film ornithologique : n'y a-t-il pas des écureuils volants ? Dominique Brouard s'est félicité par ailleurs de la présence au palmarès de deux productions purement ornithologiques réalisées par d'anciens élèves de l'Iffcam : La Mécanique du coucou, réalisé par Nicolas Cailleret, un travail de longue haleine sur un oiseau discret, dont on peut découvrir les coulisses dans La Salamandre, distingué par le Prix des Clubs Connaître et protéger la nature. Et Migrations secrètes : la fauvette à tête noire (Prix Paul Géroudet), réalisé par Benoît Demarle. Prix du Parc naturel régional du Marais poitevin, Sans frontières, d'Arnaud Devroute et Maxence Lamoureux, est un long voyage initiatique sur les traces d’une jeune grue cendrée jusqu’à son lieu d’hivernage, avec autant de cultures différentes à découvrir en chemin.

Émerveillement et plaidoyers

Le très beau film de Laurent Joffrion et Vincent Munier, Ours simplement sauvage (Prix Paysages), nous a transportés dans les décors vertigineux de la Cordillère cantabrique, au nord de l’Espagne, à la rencontre de l’ours des falaises, autour de quatre personnages défendant une vision intime du monde sauvage.
River of my childhood (Prix de la Protection de la nature), réalisé par Stanisalav Schubert, rend hommage à la militante écologiste russe Julia Kolevatova et livre un vibrant plaidoyer pour sauver une petite rivière de Sibérie.
Trognes, les arbres aux mille visages (Prix du Jury) réalisé par Timothée Janssen, nous plonge dans l'univers méconnu des trognes, ces arbres têtards communs et fascinants, à travers le regard artistique et naturaliste de Dominique Mansion, qui était présent sur le festival pour une conférence et une sortie plébiscitées.
Le Jury Jeunes Regards a quant à lui attribué le Prix Nouvelle-Aquitaine de la Créativité au film de Fathollah Amiri, In the realm of the spider-tailed viper, un documentaire iranien sur l'étonnante vipère cornue à queue d’araignée, et le Prix Crédit Agricole du Court-métrage à Fracas, de Rémi Rappe, ancien élève de l'Iffcam lui aussi.

Catherine Levesque.

 



 

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Livre blanc !

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Invité d'honneur du 31e festival et réalisateur du film Ibex, présenté l'année dernière au Festival de Ménigoute (et deuxième du prix Paysages), le Savoyard Guillaume Collombet annonce la sortie de son premier livre photo, baptisé Neige et préfacé  par Anne Lapied, cinéaste de montagne. Dix années d'affûts, des nuits en igloo et de longues marches d'approche ont permis de réunir dans ces pages les principales espèces de la faune des Alpes en hiver.

> 30 x 24 cm – 160 pages – 39 €

> Voir le teaser de présentation de l'ouvrage


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Les photos du Concours photo FIFO prennent la route

brevePour la troisième année consécutive, l’exposition des photos primées du Concours photo du Festival de Ménigoute, organisé par l’association Camera Natura, vient d’entamer son itinérance jusqu’au 31 août 2020. Elle fera notamment escale chez un certain nombre de mécènes de cette 11e édition. Ce concours, qui avait pour thème "Bio-Diversité, Bio-Logique", a rassemblé 1 320 photos. Le jury, présidé cette année par Vincent Bretagnolle, chercheur au CNRS-CEBC de Chizé et pilote de la mission scientifique Ecobiose en Nouvelle-Aquitaine, a primé 18 photos dans les catégories suivantes : graphisme, lumières, couleurs, flore, faune et macro (8 000 euros de prix attribués). Parmi elles, trois images se sont distinguées : 
La fourmi rousse de Colette Cense, Grand prix Réserves naturelles de France – Conseil départemental des Deux-Sèvres.
Le putois de Sébastien Colas, Prix Nouvelle-Aquitaine.
Le crapaud calamite de Fabien Coisy, Prix des Internautes / Le Courrier de l’Ouest.


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Un parc national pour les forêts françaises

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Les festivaliers ont pu le découvrir sous le forum, sur le stand de l'Office de tourisme des Trois Forêts. Initié lors du Grenelle de l’environnement, en 2007, le onzième parc national français a vu officiellement le jour le 7 novembre entre Champagne et Bourgogne. Les forêts de feuillus, dont certaines datent de plus de deux siècles, couvrent la moitié du parc et presque la totalité de son cœur – 56 000 hectares où s’appliqueront des règles spécifiques. La forêt est laissée en libre évolution dans une réserve intégrale de 3 000 hectares, tandis que des règles plus souples seront appliquées dans l'aire d’adhésion. De nombreuses sources et cours d’eau attirent poissons, insectes, ainsi que la rare cigogne noire, qui y  niche. France Nature Environnement souligne toutefois un manque de moyens financiers et humains pour ce parc.

> www.forets-champagne-bourgogne.fr/fr

 



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La sélection mensuelle de FIFO-Distribution :

Disponibles chez Fifo-Distribution.com



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Crédits photo : Jérémie Villet - Colette Cense - Franck Fouquet - FIFO - Laurent Baheux
  Archives des anciennes infolettres  -  Conception : Tabula Rasa

FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM ORNITHOLOGIQUE DE MÉNIGOUTE
Association MAINATE, 16 bis, rue de Saint Maixent - BP 5 - 79340 Ménigoute
Tél. : 05 49 69 90 09 - contact@menigoute-festival.org
https://www.menigoute-festival.org