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Festival de Ménigoute


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Solidarité

24 307, c'est le nombre d'espèces de plantes et d'animaux en danger de disparition imminente. 128, c'est le nombre moyen de résidus chimiques qu'on trouve dans l'alimentation chaque jour. 1 200, c'est le nombre de décès prématurés causés en Europe par les moteurs truqués de Volkswagen.
En ce 23 mars 2017, plus de 75 associations parlent d’une même voix sous la houlette de la Fondation Nicolas Hulot. Leur message ? La société est faite par le peuple avant d’être faite par les politiques. Toutes et tous sommes invité(e)s à revendiquer haut et fort nos valeurs de solidarité.
A celles et ceux qui ont l’impression que quelque chose ne tourne pas rond.
[...]
A celles et ceux qui continuent de s’entraider là où on nous dit qu’il faudrait se replier. A lutter contre la discrimination et l’exclusion. A protéger la nature que d’autres veulent détruire, surexploiter ou épuiser.
A celles et ceux qui sont parfois envahi(e)s par un sentiment d’impuissance ou de désarroi.
A celles et ceux qui se croient seul(e)s à penser comme ça.
[...]
Ainsi se décline l’Appel des solidarités, qui définit cinq caps détaillés sur un site dédié :
Solidarité de tous et toutes avec tous et toutes
Solidarité avec la nature et les générations futures
Solidarité avec les personnes en difficulté, exclues, discriminées
Solidarité avec les sans-voix
Solidarité avec tous les peuples

Le FIFO s'associe à ce message fort. Rejoignez le mouvement !

Catherine Levesque.

>www.appel-des-solidarites.fr

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Traquez les toxiques à la loupe !

Pour limiter la pollution de l'air intérieur et éviter de vous exposer à l'effet cocktail, limitez vos produits ménagers et choisissez-les avec discernement ! Troisième épisode de "La Loupe de Cath", des "home made" vidéos issues du Grand Livre antitoxiques qui vient de paraître aux éditions Leduc.s.

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Emmanuel Mouton, directeur et fondateur de la réserve zoologique de Calviac

Ex-chef-animalier adjoint au Muséum national d’histoire naturelle, Emmanuel Mouton a ouvert en 2008 la réserve zoologique de Calviac, en Dordogne. Sa spécificité : freiner l’érosion de la biodiversité en privilégiant les petites et moyennes espèces menacées dans un site très préservé. Une trentaine d'espèces* s'épanouissent ainsi "Sous le Roc", une zone classée Natura 2000.

• Vous êtes le seul établissement en France où se reproduit le glouton et l'on y verra bientôt une nouvelle portée ?
En effet, quatre petits sont nés le 24 janvier dernier. C'est la deuxième fois à Calviac. Ils vont sortir au printemps et ça promet d'être agité !

• Votre réserve joue également un rôle important dans le programme de conservation du vison d'Europe, le mammifère le plus menacé d'Europe…
Très peu de parcs hébergent cette espèce solitaire, qui nécessite une installation par individu. Nous avons trois couples, mais un seul individu est visible pour le public. Cette espèce nous lie de près au Festival de Ménigoute : j'ai fait une conférence sur elle en 2013 et un documentaire est en train d'être finalisé à son sujet (voir notre newsletter de décembre dédiée au vison). De nombreux Iffcamiens sont venus filmer cette espèces chez nous ! Nous sommes aussi en relation étroite avec le Zoodyssée, à Chizé (Deux-Sèvres), où se trouve l'élevage principal créé dans le cadre du plan national d'action. Ils ont la capacité d'en accueillir soixante, mais n'en ont que neuf pour l'instant.

• Cette espèce incarne parfaitement la vocation de votre réserve…
J'ai créé ce lieu sans but lucratif. C'est l'aboutissement d'un rêve d'enfant. Le pourcentage d’espèces menacées (50 %) ou d’espèces en programmes d’élevage (72 %) y est l’un des plus élevés au monde. La réserve est divisée en quatre zones géographiques – Europe et bassin méditerranéen, Madagascar, Amérique du Sud, Océanie – qui font partie des points chauds de la biodiversité mondiale définis par Conservation International.
Nous nous consacrons principalement à des programmes de conservation ex situ (en captivité). Mais, à moyen terme, l’objectif est de parvenir à créer un lien très étroit avec la conservation in situ, c’est-à-dire dans les milieux naturels. Dans le cas du vison d'Europe, nous coordonnons en Dordogne les piégeurs chargés de recenser les individus encore présents dans la nature. Les opérations viennent de démarrer ; nous allons les stopper durant la période de reproduction, puis les reprendre en septembre. Avant d'envisager toute réintroduction, il faut bien savoir où il en reste… Nous proposons aussi des formations sur le maintien de ces animaux en captivité. Et nous partageons nos compétences avec des équipes à Madagascar pour la sauvegarde des lémuriens, et au Brésil pour le tapir et le tamarin lion doré.

• Peut-on qualifier votre démarche d'holistique, tant tout semble avoir été pensé dans le détail ?
J'ai en effet veillé à conserver le couvert végétal du site existant et à minimiser l'impact sur l'environnement. Les constructions sont en bois non traité, les toilettes sont sèches et l'assainissement se fait grâce à des filtres plantés. Les sentiers sont ponctués de citations de poètes, chanteurs, philosophes, naturalistes dont la pensée m'a influencé. Et notre banque, la Nef, est éthique et solidaire !

• Et vous vous apprêtez à ouvrir un pôle pédagogique…
Nous aménageons une ancienne étable bâtie contre un rocher pour y projeter des films, y faire des conférences… L'école Montessori de Calviac va créer en face une aire de jeux faite par et pour des enfants. Ce projet a été financé pour moitié par l'entreprise Loxam. Il manque encore 20 000 euros pour le finaliser, donc les mécènes et les dons sont les bienvenus pour une ouverture en fin d'année !

Propos recueillis par Catherine Levesque.

> La réserve en vidéo

> La page Facebook de la réserve

* Ibis chauve, sarcelle de Bernier, canard de Meller, fossa, loup à crinière, hapalémur du lac Alaotra, potorou à long nez, goura de Victoria, wallaby de Parma, kamichi à collier…

 



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Antitoxiques : un manuel pour donner des clés

En début d’année, il est tombé de la neige industrielle, pas les flocons blancs qu’on aime modeler, les mains gantées, pour en faire des boules. Récemment, on a trouvé des phtalates chez des insectes d’une réserve naturelle guyanaise, à mille lieues de toute forme d’activité humaine. La saga mouvementée de la ré-homologation du glyphosate dans l’Union européenne multiplie les rebondissements, avec les conflits d'intérêt que l'on connaît… Quant aux insecticides néonicotinoïdes, dont on connaît les dégâts sur les pollinisateurs et les organismes aquatiques, ils seraient aussi dangereux pour les humains d'un point de vue neurologique.

Comme je l’écris dans la postface de mon Grand livre antitoxiques, qui vient de sortir, j’ai eu un mal fou à conclure cet ouvrage. L’émission coup de poing de Cash Investigation sur les pesticides, diffusée il y a un an sur France 2, en avait déclenché la rédaction : il fallait donner des clés au plus grand nombre pour éviter autant que possible les toxiques du quotidien.

Pesticides, particules fines, perturbateurs endocriniens…

Sensibilisée à ces questions à titre personnel et professionnel, j’ai construit un guide grand public qui s’appuie à la fois sur des références (Marie-Monique Robin, Fabrice Nicolino) et sur les toutes dernières actus, particulièrement foisonnantes ces douze derniers mois.
Pesticides, particules fines, perturbateurs endocriniens, chaque jour ou presque, une nouvelle information annonce une menace ou un recul. Préfacé par Allain Bougrain Dubourg, ce panorama des toxiques offre, en dépit de la gravité de son propos, des respirations humoristiques tant dans le texte que dans les illustrations de Coco, dessinatrice, entre autres, à Charlie Hebdo. Celles-ci seront d'ailleurs exposées lors du prochain Festival de Ménigoute, durant lequel l'ouvrage fera l'objet d'une séance de dédicaces.

Face à l’irresponsabilité des politiques et aux incohérences des pouvoirs publics, la lutte passe à mon sens par l’éducation et la transformation des consommateurs en écocitoyens avisés. Nous vous livrerons donc chaque mois, jusqu'en septembre, un éclairage pour mieux combattre les toxiques qui nous entourent, au jardin, dans l'air intérieur comme dans l'alimentation. Histoire de mieux se sentir dans son assiette !

Catherine Levesque.



 

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Une nouvelle formation à l'Iffcam

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L'Institut francophone de cinéma animalier de Ménigoute (Iffcam) envisage de compléter son offre de diplôme en ouvrant une nouvelle formation en collaboration avec la Chambre des métiers et de l’artisanat des Deux-Sèvres en ouvrant un brevet de maîtrise en photographie option "Prise de vue et prise de son en cinéma animalier". Pour postuler, il faudra justifier d'un diplôme de niveau IV (type bac). L'enseignement se fera en alternance avec les entreprises du secteur audiovisuel.
Les conditions d'admissions seront sur entretien en fonction du parcours professionnel.

Pour tout renseignement complémentaire : 05 49 69 89 10.

 


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Menaces sur la forêt de Bialowieza

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La forêt de Bialowieza, chère au FIFO pour la coopération qui lie depuis une vingtaine d'années le département à cette région de Pologne, abrite une extraordinaire biodiversité et la plus importante population de bisons d’Europe. Elle est aujourd’hui menacée par un vaste programme de coupe d’arbres décidé par le nouveau gouvernement, ultraconservateur. Le prétexte : enrayer les attaques du scolyte de l’épicéa, ce qui reviendrait à couper 80 % des arbres concernés. Dans un contexte polito-économique trouble, un autre projet de loi envisage l’autorisation de la chasse au bison… Plusieurs ONG ont déposé une plainte à la Commission européenne.

> Pour en savoir plus, le reportage dans Forêt & Naturalité

 


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Regardez vivre les végétaux !

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Le premier guide de terrain sur le comportement des plantes ! C'est ainsi que Marc Giraud résume son nouvel ouvrage, Fleurs et arbres en bord de chemin, qui fait suite aux "bêtes-sellers" La nature et Les animaux en bord de chemin (respectivement 30 000 et 25 000 exemplaires vendus !). Voir l'extraordinaire dans l'ordinaire, tel est le crédo du désormais célèbre naturaliste-vulgarisateur-militant, qui œuvre sur RTL… et sur Mainate TV !

Son talent fait encore mouche (celle de la couverture est déguisée en guêpe !) et nous donne à voir les signes sensibles d'une forme d'intelligence, décryptant à travers 700 photographies la vie intime des plantes, leur monde sensoriel, leurs relations avec les autres êtres vivants…

> Fleurs et arbres en bord de chemin, éditions Delachaux et Niestlé (24,90 €). Photographies de Marc Giraud et Fabrice Cahez.
> Retrouvez Marc Giraud sur RTL le vendredi, de 11 h à 12 h 30, dans "À la bonne heure". Également sur YouTube !

 



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La sélection mensuelle de FIFO-Distribution :

Disponibles chez Fifo-Distribution.com



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Crédits photo : Patrice Mariolan, FIFO
  Archives des anciennes infolettres  -  Conception : Tabula Rasa

FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM ORNITHOLOGIQUE DE MÉNIGOUTE
Association MAINATE, 16 bis, rue de Saint Maixent - BP 5 - 79340 Ménigoute
Tél. : 05 49 69 90 09 - contact@menigoute-festival.org
http://www.menigoute-festival.org