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Festival de Ménigoute


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La pluie avant le beau temps

Une tornade dans le nord de l'Allemagne, des pluies diluviennes au Pérou, des cyclones à répétition… Les dérèglements climatiques font désormais partie de notre quotidien et les climatosceptiques ne font plus recette. Même le pape François s'empare de cette question qui, bien au-delà des enjeux économiques et environnementaux, constitue une menace pour nombres d'humains et un facteur supplémentaire de pauvreté.
Plus près de nos préoccupations écologiques, le changement climatique a aussi de lourds impacts sur la biodiversité, donc sur les oiseaux, c'est pourquoi nous vous proposerons chaque mois, jusqu'à la fin de l'année, un sujet estampillé COP 21. Un acronyme aux allures d'injonction en référence à la 21e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, qui se déroulera à Paris du 30 novembre au 11 décembre prochains.

Comme le soulignent les associations de protection de la nature, qui se sont exprimées dans un communiqué commun* fin avril, la  mobilisation de la société doit être à la hauteur de l’urgence climatique. Elles s'appuient sur l’avis "Réussir la conférence climat 2015" , rendu par le Conseil économique et social (CESE).

Des leviers concrets

L'ex-ministre Pascal Canfin le rappelle dans son tout nouvel ouvrage (Climat : 30 questions pour comprendre la conférence de Paris, éd. Les Petits Matins, 12,25 €), la clé du succès repose avant tout dans le respect des engagements financiers, en premier lieu ceux de Copenhague sur la dotation du Fonds Vert et sur la mobilisation des 100 milliards de dollars par an pour les pays en voie de développement.
Parmi les autres leviers concrets : une large mobilisation des financements publics et privés au profit de la transition énergétique, un soutien aux initiatives donnant un prix au carbone au niveau européen, voire mondial, et une sortie progressive des subventions aux énergies fossiles (rappelons que le transport aérien ne paye ni TVA ni taxe sur le kérosène !), la mise en place d'une taxe internationale sur les transactions financières…

Le succès passe aussi par la mobilisation de la société civile et des collectivités sur le plan local. De nombreuses initiatives existent et doivent être démultipliées. Puisse le sémillant Festival de Ménigoute, rassembleur et générateur de rencontres, y contribuer.

Catherine Levesque.

* Confédération française démocratique du travail, Fondation pour Nicolas Hulot la Nature et l'Homme, France Nature Environnement,
Humanité et Biodiversité, Ligue pour la protection des oiseaux, Réseau action climat France, SurfriderFoundation Europe, Union Nationaledes syndicats autonomes

 

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Un avant-goût du Fifoff

Les (nombreux) amateurs du Festival off de Ménigoute, qui diffuse les courts métrages des étudiants de l'Institut francophone de formation au cinéma animalier de Ménigoute (Iffcam), peuvent avoir un avant-goût en assistant aux projections des films des étudiants de première année, le 18 mai, de 10 h 30 à 17 heures, et le 19 mai, de 9 h 30 à 17 heures, à la salle Romane de Ménigoute. Au casting de ces 14 films projetés, de 15 min en moyenne, la chevêche, le ragondin, le chevreuil, le pic noir, le triton marbré, le lichen, le loup… ou encore des thématiques comme le blanc dans la nature, la pollution sonore… Entrée libre. Inscriptions auprès de Nicole.DEVAUX@cg79.fr.

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IFFCAM : A vos marques… soutenances !

A quelques jours des soutenances de première et deuxième année, deux étudiants de l'Institut francophone de formation au cinéma animalier de Ménigoute nous livrent leurs sentiments sur leur parcours et leur vocation.

• Que représente pour vous la soutenance de vos films d'étudiants ?
Félix Bazinet (Master 1) : D'abord un moment de stress, mais on est contents de montrer ce que l'on a réussi à faire. Personnellement, ce sera une monographie sur la chevêche. J'aime les monographies écrites ou filmées et, même si le genre peut paraître vieillot, j'aspire à faire les films que j'ai envie de voir !

Félix Urvois (Master 2) : En deuxième année, c'est un aboutissement. On produit un film qui sera aussi une carte de visite. On sent la différence techniquement… et l'on dispose d'un mois de tournage supplémentaire par rapport à la première année, ce qui permet de filmer de nouvelles choses à l'arrivée du printemps. En principe, nous sommes tenus de filmer en Poitou-Charentes, mais j'ai obtenu une dérogation pour travailler sur l'estran dans le Finistère. La soutenance, c'est aussi un moment redouté : on est généralement épuisés, on manque de recul et d'ouverture face aux critiques, aussi nécessaires et constructives soient-elles !

• Pourquoi avoir choisi ce cursus ?
Félix Bazinet (M1) : Comme beaucoup d'étudiants de l'Iffcam, j'ai un parcours atypique. J'ai fait un BTS gestion forestière et un BTS gestion des espaces naturels. Je me suis rendu compte que j'aimais par dessus tout courir après les bestioles et faire des photos, alors je me suis tourné vers l'Iffcam après une rencontre avec Guillaume Collombet.

Félix Urvois (M2) : J'ai un Master de biologie marine et j'ai commencé à travailler en laboratoire, en écologie microbienne. Le terrain me manquait et je déplorais le manque d'ouverture des communications scientifiques, souvent austères. A la fin de mon contrat, j'ai donc envoyé ma candidature à l'Iffcam. Mon but étant de vulgariser des messages scientifiques en m'affranchissant d'un formatage cartésien.

• L'Iffcam vient de fêter ses 10 ans. Avec le recul, qu'apporte selon vous cet institut dans le paysage audiovisuel français ?
Félix Bazinet (M1) : Un certain nombre de films sont déjà issus d'anciens élèves de l'Iffcam dans les festivals. J'espère que nous allons contribuer à redynamiser la production et que nous serons force de propositions.

Félix Urvois(M2) : L'Iffcam occupe un créneau où les formations audiovisuelles traditionnelles étaient absentes. Nous apprenons à tourner en milieu naturel, tout en faisant des stages en première et deuxième année qui nous laissent entrevoir les contraintes du métier, par exemple les commentaires imposés quand nous ne les souhaitons pas nécessairement. L'année qui suit le diplôme, un film collectif est réalisé dans les conditions réelles de tournage, comme ce fut le cas de Picci Toubab. A l'automne prochain, ce sera à notre tour avec un film sur la problématique de la ressource en eau dans le parc de Keoladeo, dans le Rajasthan, que fuient de nombreux échassiers à cause du manque d'eau.

• Quel regard portez-vous sur le Festival de Ménigoute ?
Félix Bazinet (M1) : C'est un événement rassembleur pour la filière, qui permet des échanges très fructueux, y compris professionnellement. J'ai été surpris de l'affluence au Festival Off qui, à 3 km du village, attire un public parfois très positif sur des films d'étudiants qui ont fait l'objet de critiques lors de la soutenance. C'est bon pour le moral !

Félix Urvois (M2) : La diversité de ce que l'on y propose – projections, rencontres avec des réalisateurs, Web TV… – est très intéressante, même si, en tant que bénévoles, on manque de temps pour en profiter. L'an passé, j'ai eu la chance de faire partie du jury "Jeunes regards" et cela m'a donné une vision panoramique des films sélectionnés. Je trouve à cet égard que les documentaires de création ne sont pas suffisamment représentés. Quant au "Fifoff", c'est une vraie bouffée d'air frais !

• Quel film rêvez-vous de faire ?
Félix Bazinet (M1) : J'ai fait mes BTS à Annecy, donc j'adore les films de montagne. Je rêve de faire un documentaire sur la gestion des milieux qui accueillent le grand tétras, ainsi qu'une monographie sur l'aigle royal…

Félix Urvois (M2) : Je projette de faire un film sur la Nouvelle-Zélande à travers le… mouton, comme symbole de la colonisation européenne, en montrant la modification des paysages et des écosystèmes que leur élevage engendre. L'idée étant de mettre cette problématique en face de nos propres difficultés à préserver nos paysages bocagers. J'aimerais aussi faire un documentaire sur la pêche hauturière en portant un regard sensible sur les transformations que ce métier a subies. En fait, j'ai surtout envie de défendre des sujets socio-environnementaux.

Propos recueillis par Catherine Levesque.

> Soutenez les projets de film des anciens étudiants de l'Iffcam en achetant les DVD de leurs courts métrages de fin d'études :
> Les vidéos de l'Association des étudiants, anciens étudiants et amis de l'Iffcam
> Les courts métrages présentés lors des soutenances

 

 



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Un arbre pour le climat

La conférence de « COP 21 - Paris 2015" sur le dérèglement climatique, très attendue, démarrera cinq jours après la Sainte-Catherine. L’occasion pour la LPO et la Fondation Yves Rocher de lancer l'opération « Un arbre pour le climat ! », qui vise à mobiliser les communes de France autour de la plantation d'essences locales.

"Au lendemain de la Révolution des droits de l’homme, les communes de France ont planté les arbres de la liberté, rappellent conjointement Allain Bougrain Dubourg, président de la LPO, et Jacques Rocher, président de la Fondation Yves Rocher. A l’occasion de la COP 21*, nous espérons la révolution des droits de la planète et proposons de planter les arbres du climat. Les communes sont ainsi appelées à planter, de préférence dans une école, un arbre d’une essence locale, qui symbolisera l’engagement de la collectivité et des citoyens dans la lutte contre le dérèglement climatique.”
Symbole d'une biodiversité aujourd’hui plus que menacée, l’arbre est victime, entre autres, du réchauffement climatique, mais il peut aussi constituer une réponse en captant le carbone.

Un événement fédérateur

Parrainé par la comédienne Mélanie Laurent et le jardinier Alain Baraton, cet événement fédérateur s'articulera autour de temps forts dès cet été et pendant tout l’automne. "Nous allons rencontrer des associations d'élus, échanger avec l’Education nationale, mettre en relation des mairies avec les associations locales du réseau LPO", précise Allain Bougrain Dubourg, à quelques jours du lancement officiel, prévu le 11 juin, à Dijon, à l’occasion des Assises nationales de la biodiversité.

Un site internet dédié rassemble d'ores et déjà les informations pratiques, des outils pédagogiques, des conseils de plantation… et recensera dans un second temps les engagements des communes et des écoles. Pour les 30 ans du festival, un frêne sera planté à Ménigoute. N'hésitez pas à vous engager !

Catherine Levesque.

www.unarbrepourleclimat.fr
(NDW : à l'heure d'envoyer cette infolettre le site n'est toujours pas en ligne, n'hésitez pas à tester à nouveau le lien dans quelques heures)

* Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques de 2015 (COP21).

 



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7e concours photo : prenez de la hauteur !

breveLa montagne s'invite en Gâtine poitevine ! C'est en effet le thème des cimes qui a été retenu pour le 7e concours photo du 31e Festival international du film ornithologique de Ménigoute, qui se déroulera du 27 octobre au 1er novembre prochains. Chaque participant devra adresser avant le 1er octobre une photographie dans l’une ou plusieurs de ces quatre catégories : oiseaux, mammifères, flore, villages et paysages. Trois prix seront décernés dans chaque catégorie et les photos primées feront l'objet d'une exposition le temps du festival, à l’espace Mainate TV du forum des associations. Participation libre et gratuite, frais d’envoi à la charge des participants. Règlement téléchargeable sur le site du festival.

> Retour sur le concours photo 2014 sur notre blog

 

 

 



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Films en compétition : il est encore temps !

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Avis aux réalisateurs, le Fifo accorde un délai supplémentaire jusqu'au 1er juin pour l'envoi des films qui figureront dans la sélection pour la compétition du 31e festival, lesquels seront projetés dans un nouveau format. Merci de nous informer si vous avez une production en cours à nous soumettre. La liste des films sélectionnés sera disponible à partir du 1er septembre 2015.

Renseignements sur le site du festival.

 

 

 

 


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Prime au bocage !

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Déjà ovationné lors du 29e Festival de Ménigoute, le documentaire Au rythme du bocage a reçu le Prix du Public et le Prix du Meilleur documentaire aux Rencontres cinéma nature de Dompierre-sur-Besbre (Allier), ainsi que le Prix de l'Environnement au 25e Festival de l'Oiseau et de la nature d'Abbeville (Somme).

> Retour sur le documentaire sur notre blog

> Film en vente chez Fifo Distribution

 


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La biodiversité expliquée

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Le ministère de l'Ecologie a mis en ligne fin avril une brochure de 32 pages destinée à informer le grand public sur la biodiversité en France, y compris dans les Dom-Tom. Intitulée "La biodiversité s'explique", cette publication richement illustrée s'inscrit dans le cadre du projet de loi sur la biodiversité adopté en première lecture à l'Assemblée nationale le 24 mars dernier. Pédagogique, ce livret présente notamment les différents outils de protection (parcs, réserves…) déployés pour préserver les richesses naturelles de notre pays.
Un quiz permet de tester ses connaissances.

Pour aller plus loin :
>Twitter @ecologiEnergie
>Facebook.com/ministeredudeveloppementdurable

>Dailymotion : chaîne France Ecologie Energie

 

 




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La sélection mensuelle de FIFO-Distribution :

Disponibles chez Fifo-Distribution.com



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Crédits photo : FIFO, G. COLLOMBET
  Archives des anciennes infolettres  -  Conception : Tabula Rasa

FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM ORNITHOLOGIQUE DE MÉNIGOUTE
Association MAINATE, 16 bis, rue de Saint Maixent - BP 5 - 79340 Ménigoute
Tél. : 05 49 69 90 09 - contact@menigoute-festival.org
http://www.menigoute-festival.org