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Festival de Ménigoute


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Noël au balcon…

Il est des photos, comme des œuvres d'art, qui entrent dans l'histoire. Comme celle de cet ours polaire, en baie d'Hudson, au Canada, brandissant un vieux pneu  dans la neige, saisi par Norbert Rosing. Une fois n'est pas coutume, la dernière édition de "100 photos pour la liberté de la presse", actuellement en kiosque (9,90 €), compile des images naturalistes du National Geographic. Dans son édito, on découvre qu'Omar Bongo, lorsqu'il dirigeait le Gabon, décida de créer des parcs nationaux dans son pays en découvrant les clichés de Michael "Nick" Nichols.

Preuve en est que l'art, quelle que soit sa forme, peut contribuer à changer le monde. C'est tout le sens d'ArtCOP21, un vaste programme artistique et collaboratif autour du défi climatique (voir en brève), qui se déroulera à Paris dans un an à l'occasion de la 21e Conférence des Nations unies pour le climat.

L'art, porteur d'espoir

"L'approche essentiellement politique et scientifique des thématiques écologiques, au détriment de la diffusion d'une véritable culture du changement, encourage le désengagement des citoyens, le sentiment d'impuissance et l'inaction", nous dit le communiqué de presse. Ô combien !
Les artistes, oui, par leur vision transversale, ont le pouvoir de porter un nouvel élan de société, qui frémit sans parvenir à s'imposer.
Alors qu'un projet d'accord se dessine actuellement à Lima en vue de cette conférence de Paris, nul n'ignore que le chemin sera long et périlleux pour contenir à 2 °C le réchauffement climatique d'ici à 2100. L'hiver peine à s'installer vraiment et il y aura peut-être de la neige à Pâques.

Grâce à la vigilance de notre ministre de l'Ecologie, le père Noël pourra tout de même continuer à se glisser dans les cheminées d'Ile-de-France, en principe condamnées à se transformer dès janvier en foyers fermés pour cause d'émissions de particules fines. Il a eu chaud aux fesses !

Catherine Levesque.

 

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Paddington : le retour !

L'ours, si malmené dans nos contrées, bénéficie toujours d'un fort capital sympathie quand il s'agit d'en faire des peluches, des contes… ou des films à gros budget ! En ces temps de fêtes, Paddington débarque en salle, dompté avec efficacité par le producteur de Harry Potter. Avec la voix de Guillaume Gallienne.

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Interview de Laurent Cocherel, codirigeant de Terres Oubliées

• Votre goût du voyage remonte bien avant la création de votre agence de voyages, il y a onze ans. Racontez-nous votre parcours !
J'ai toujours eu le goût du voyage et du guidage. J'ai commencé en 1995 comme guide bénévole pour Horizons nature, une association pionnière en écotourisme, à ne pas confondre avec le magazine éponyme, auquel j'ai collaboré plus tard. J'y ai travaillé deux ans comme permanent, puis je suis devenu indépendant, à la fois pigiste, photographe et accompagnateur pour différentes agences. Fort de mon expérience, j'ai monté Terres oubliées en 2003 avec trois associés.

• En quoi l'agence Terres oubliées se singularise-t-elle ?
Dans le marché très concurrencé du trekking, il s'agissait de sortir des produits standardisés. Les chemins de trekking sont pour beaucoup devenus des autoroutes et nous souhaitions avoir une démarche artisanale, avec des itinéraires qui nous tiennent à cœur et l'idée de créer les plus beaux voyages possible sur nos destinations de prédilection, avec peu de participants (8 maxi). Nous avons chacun des territoires privilégiés : Afrique, Amérique du Nord, Grand Nord… Nous avions aussi à cœur de développer des croisières uniques en voilier, qui permettent d'évoluer dans des paysages encore peu accessibles, comme l'Alaska ou la Colombie-Britannique.
Nous nous efforçons par ailleurs de donner un sens à notre activité sur le terrain,  par le choix rigoureux de nos prestataires sur place et par des actions de conservation. En Hongrie, par exemple, nos voyages permettent en partie de rémunérer les gardiens d'un parc national, où ont été montés des affûts. En Espagne, notre partenaire local œuvre pour la conservation du loup dans les monts Cantabriques, notamment en sensibilisant les fermiers.

• Parmi la palette de voyages que vous concoctez, quels sont ceux que vous conseilleriez aux ornithos ?
Nous avons deux enseignes différentes : l'une pour les voyages d'exploration (trekking, chiens de traineau, kayak), l'autre pour l'immersion en pleine nature. Pour les ornithos, nous proposons un séjour de dix jours en Roumanie entre Carpates et delta du Danube, un véritable concentré d’Asie au cœur de l’Europe. Il y a aussi une belle escapade en Andalousie avec un ornitho français installé en Espagne, les Shetland avec Georges Dif, ou, une nouveauté, l'Islande, avec Julien Gonin…

• Et pour les amateurs de photo animalière ?
Nous évitons de mélanger ornithologues et photographes sur les mêmes destinations, leurs contraintes n'étant pas les mêmes. Parmi les exceptions qui peuvent combler les deux, il y a le séjour printanier dans le parc national d’Hortobágy, en Hongrie, Bass Rock, en Ecosse, ou encore le delta du Danube avec des affûts spécialement aménagés.

• Votre destination fétiche ?
L'Ecosse… et ce depuis fort longtemps. Un véritable exotisme de proximité !

• Votre site Web est un vivier d'idées pour Noël… ou les futurs mariés ! Quelle est votre gamme de prix ?
Pour un séjour en France sur les traces du loup, notre premier prix démarre à 450 € pour 4 jours. Pour 8 jours en Europe, il faut compter entre 1 500 € et 2 000 € par personne, tout compris. Pour l'Alaska, qui figure parmi les plus chers, on se situe plutôt autour de 5 000 €. Mais pour conclure, nous sommes capables de répondre à toutes les demandes, même du sur-mesure !

Propos recueillis par Catherine Levesque.

 



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EDF-FIFO : un partenariat énergique !

Les festivaliers de Ménigoute connaissent tous les Apéros de l'environnement, un rendez-vous à la fois instructif et convivial, organisé par EDF, la Fondation Paul Ricard et Le Courrier de l'Ouest des Deux-Sèvres, où des sujets d'actualité, à la fois divers et complexes, sont abordés face à un auditoire souvent critique. "Nous aimons faire se rencontrer des personnes qui n’ont pas toujours l’occasion de se côtoyer : entreprises, association, élus, artistes… en favorisant les échanges et les débats de manière constructive. Ce partenariat est avant tout fondé sur la relation humaine, la rencontre de mondes différents", se félicite Joël Mazet, délégué régional Poitou-Charentes chez EDF.

La collaboration remonte à 1991. Les premiers contacts ont été pris à l'occasion de la construction de lignes électriques dans les Deux-Sèvres. "Nous cherchions un projet de territoire avec une vraie plus-value, bien au-delà de la simple compensation au propriétaire. C'était l'année européenne de l'oiseau. Nous avons pris un stand au FIFO et nous nous sommes impliqués davantage au fil des ans autour de thématiques environnementales et sociétales. Cette année, par exemple, nous avons abordé la voiture électrique, les énergies marines et les avancées que ces projets ont permises en terme de connaissance du milieu marin, avec un ancien membre de l’équipe Cousteau, aujourd’hui responsable à EDF Energie Nouvelle. Nous avons aussi proposé une discussion autour de l’économie circulaire et de l'écologie industrielle, qui a beaucoup intéressé le public."

Confronter les points de vue

Autre temps fort du partenariat, les "Rencontres culturelles du cinéma animalier", liées à l'accompagnement des projets des étudiants de l'Iffcam.
"Lors des premières rencontres, nous avions eu le plaisir de recevoir l’équipe du film Océans. Après Michel Rocard, venu parler des enjeux en Arctique en 2013, nous avons eu cette année l’immense honneur de recevoir Francis Hallé, grand botaniste, spécialiste de l’écologie des forêts tropicales humides, de l’architecture des arbres, coscénariste du film Il était une forêt, qui a été diffusé à cette occasion au festival."

In fine, ces échanges et la confrontation des points de vue permettent à l'institution de mieux cerner les attentes des habitants du territoire. "Le public du FIFO est intéressant pour cela en ce sens qu'il est ouvert au débat d’idées et respectueux de l’avis de chacun, note Joël Mazet. C’est aussi pour nous l’occasion de montrer l’engagement des salariés d’EDF sur ces sujets et de sensibiliser ceux qui ne le seraient pas encore. Et ce festival, avec tous les jeunes qui s’y engagent d’année en année, est promis à un avenir réjouissant !"



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Calendrier de l'Avent ornitho !

breveÇa s'appelle "Tweet of the Day", mais rien à voir avec Twitter ! Cette fois, il s'agit du tweet au sens propre, c'est-à-dire gazouillis en anglais. Sur sa radio en ligne, BBC Radio 4 propose chaque jour la découverte d'un chant ou d'un cri d'oiseau avec des commentaires de spécialistes (en anglais, bien sûr), parmi lesquels le célèbre Sir David Attenborough. Ces courts programmes durent généralement moins de deux minutes et l'on peut écouter les anciens, s'abonner aux prochains via un flux RSS ou les podcaster. Une idée simple et pédagogique pour réviser la langue de Shakespeare !

> http://www.bbc.co.uk/podcasts/series/totd

 


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Prix COAL Art et Environnement : édition spéciale !

breveChaque année, le Prix COAL* Art et Environnement met à l'honneur dix projets en lien avec les enjeux environnementaux, sélectionnés dans le cadre d'un appel à projet international. En 2015, la 6e édition saisit l'opportunité de la 21e Conférence des Nations unies pour le climat (COP21), prévue à Paris du 30 novembre au 10 décembre, pour porter auprès du grand public et des politiques d'autres manières d'appréhender la complexité du défi climatique à travers des propositions créatives et innovantes. Les dix projets seront retenus selon les critères suivants : valeur artistique, compréhension des enjeux, originalité, pédagogie, démarche sociale et participative, l'éco-conception et faisabilité. La date de clôture de l'appel à projet est fixée au 30 janvier, à minuit.
* Coalition pour l'art et le développement durable

> Télécharger l'appel à projets sur http://www.projetcoal.org/

 




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La sélection mensuelle de FIFO-Distribution :

Disponibles chez Fifo-Distribution.com



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Crédits photo : FIFO, Jean Gobin
  Archives des anciennes infolettres  -  Conception : Tabula Rasa

FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM ORNITHOLOGIQUE DE MÉNIGOUTE
Association MAINATE, 16 bis, rue de Saint Maixent - BP 5 - 79340 Ménigoute
Tél. : 05 49 69 90 09 - contact@menigoute-festival.org
http://www.menigoute-festival.org