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Festival de Ménigoute


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Le peuple miniature

On n'a pas attendu la talentueuse BBC pour filmer les bestioles au plus près. Il y a presque 20 ans, Microcosmos créait un précédent inégalé à ce jour, raflant au passage cinq César et séduisant 3,5 millions de spectateurs en salle. Ce dimanche 20 avril, France 2 diffuse en prime time un documentaire certes plus spectaculaire, mais moins poétique, raconté par Cécile de France : Le Peuple miniature. En une heure quarante, ce documentaire inédit relate les aventures de cinq espèces, chacune dans son milieu  – la musaraigne-éléphant en Afrique, le ouistiti à Rio, le toupaille à Bornéo, la souris-sauterelle dans un désert américain et le tamia au nord-est des Etats-Unis.

Small is beautiful !

Point commun de ce casting du dimanche soir : small is beautiful ! Considérées comme des héros, toutes ont une bonne bouille et luttent pour leur survie dans un univers hostile, hanté par des prédateurs. Lorsqu'on visionne les extraits diffusés sur le site dédié, on s'interroge. Qu'est-ce qui nous happe ? Qu'est-ce qui nous gêne ? Le traitement façon cartoon ? Les bruitages généreux ? Certaines scènes quasi burlesques ? En creusant un peu, on découvre qu'il y a des reconstitutions. Filmés séparément, nos sympathiques petits mammifères ont été rassemblés à l'image avec d'autres protagonistes. Ou quand le documentaire se met en scène… Plus de 2 ans de production, 41 tournages différents sur 334 jours, une équipe principale de 13 cadreurs. De gros moyens donc, mais un procédé discutable sur le plan scientifique, même si les auteurs assurent respecter la réalité du terrain. Amateurs de documentaires, le débat est ouvert !

Doté d'un budget plus modeste, on se félicitera au passage que le documentaire projeté en ouverture du dernier Festival de Ménigoute, Au rythme du bocage*, ait été acheté par France 3 et la RTB. Nul artifice ni rythme trépidant. Une autre approche elle aussi de son temps.

Catherine Levesque

* Réalisé par Marie Daniel, Aude Moreau-Gobard et Fabien Mazzocco.

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Rio 2 au cinéma

Vous avez aimé Rio, il y a trois ans ? Blu, le perroquet bleu, est de retour au cinéma dans Rio 2. Un volet plus mordant que le précédent, où l'ara de Spix quitte la jungle urbaine de Rio avec "femme et enfants" pour retrouver ses racines au cœur de la forêt amazonienne…

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"Terre vivante" : 20 ans d'écologie au quotidien

Voilà vingt ans que les jardins du centre écologique Terre vivante* s'épanouissent au cœur d’un domaine forestier de 50 hectares, à 750 m d’altitude, à une heure au sud de Grenoble. Pascal Aspe veille depuis cinq ans sur ces mythiques jardins bio, devenus des lieux d'apprentissage.

• Les jardins du centre écologique Terre vivante fêtent leurs 20 ans. Peut-on dire que vous êtes passés du statut de pionnier à celui de modèle ?
Lorsque le jardin et le centre ont été créés par l'équipe des Quatre saisons du jardinage, afin de mettre en pratique ce qui était préconisé dans ses colonnes, la démarche était inédite et unique en Europe. Depuis, d'autres ont vu le jour et tant mieux, comme l'Ecocentre du Périgord, Les Amanins… Et nous restons une référence pour les projets en devenir. Mais les choses ont évolué : de vitrine, nous sommes devenus petit à petit transmetteurs d'un savoir-faire à travers les formations que nous dispensons. Les gens qui viennent ici sont désormais plus actifs.

• L'articulation entre habitat écologique et jardin bio fait-elle de Terre vivante un lieu unique en Europe ?
Peu de centres cumulent en effet les deux aspects. Celui de Terre vivante permet de comprendre ce que l'on peut mettre en application chez soi tant en matière de jardinage bio qu'en termes d'habitat écologique (matériaux naturels, architecture bioclimatique…), d'économies d'énergie (isolation), d'eau ou de protection de la biodiversité ordinaire.

• Sa création, issue de la revue Les 4 saisons du jardinage a suscité à l'époque une forte mobilisation ?
La rédaction du magazine, qui s'appelle désormais Les 4 saisons du jardin bio, était basée à Paris. Quand il s'est agi de créer ce centre, les fondateurs n'avaient aucun a priori sur la localisation du lieu. Ils ont beaucoup cherché. Le maire de Mens, petit village du Trièves, abonné de la première heure, leur a proposé un site de 50 ha propice au projet. Ils  l'ont accepté, ont vendu les bureaux parisiens et se sont lancés dans l'aventure. De nombreux bénévoles sont venus prêter main forte, encadrés par des professionnels comme Gilles Clément, paysagiste désormais célèbre, ou encore des architectes marocains doués en terre crue… Ce fut une véritable mobilisation !

photo• Comment les lieux ont-ils évolué en vingt ans ?
La majorité des grosses infrastructures sont toujours là, auxquelles se sont ajoutées des nouveautés. Pendant des années, l'exposition sur l'habitat, présentée sous une yourte, était démontée l'hiver, donc nous avons construit un bâtiment dédié. Les jardins ont été agrandis, il y a un parc pour les ânes, un rucher pédagogique, plusieurs mares, rien n'est figé… Disons que sur 50 ha, il y a 5 000 m2 de cultures, qui mettent en œuvre toutes les techniques du bio : paillages, goutte-à-goutte, abris à insectes, haies, compost… Riches en nichoirs, ils sont d'ailleurs labellisés Refuge LPO !

• Quelles possibilités offrez-vous au public ?
Nous ouvrons au public de mars à octobre : avant et après, grosso modo, il neige ! Nos formations s'adressent à trois types de publics : les scolaires, de la maternelle à la fac, auxquels nous proposons des ateliers et des animations ; les particuliers, qui peuvent s'inscrire à une vingtaine de stages de un à trois jours sur des thèmes variés (apiculture, élevage de poules, arrosage malin…) ; enfin, les associations, entreprises ou collectivités, qui peuvent nous solliciter pour des prestations à la carte. Les visites des particuliers, quant à elles, sont possibles à partir de mai, les dimanches et jours fériés, les mardis et vendredis du 11 juillet au 26 août, plus les deux premiers mercredis d'août pour des chasses aux trésors. La visite est guidée pendant une heure et demie, puis l'on peut se balader librement. Cette année, nous fêtons aussi nos 20 ans avec plusieurs jeux concours et des journées événementielles.

• Combien de visiteurs et de stagiaires accueillez-vous chaque année ?

Nous recevons environ mille visiteurs durant l'été et 4 000 scolaires par an. Ces quatre dernières années, nous avons formé mille stagiaires. En vingt ans, quelque 150 000 personnes et 54 000 scolaires ont visité le centre, qui constitue de surcroît le premier employeur privé du Trièves et le plus gros acteur touristique du territoire !

Propos recueillis par Catherine Levesque.

* Terre vivante est aussi une maison d'édition qui édite de nombreux ouvrages de référence sur l'écologie pratique.
> Lundi 9 juin, journées portes ouvertes spéciales 20 ans
Domaine de Raud, 38710 Mens. Tél. : 04 76 34 80 80.

 

 



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Une haie d'honneurs pour le bocage

A la manière d'une haie bien taillée, les "Rencontres nationales de la biodiversité" s'étoffent ! Cette sixième édition se déroule cette année sur trois jours, du 13 au 15 mai, à Niort, sur la thématique des "bocages, terres d'hommes et de nature".

Destiné aux gestionnaires de sites naturels, aux associations, comme aux scientifiques, ce colloque sera animé par le journaliste Denis Cheissoux (CO2 mon amour, sur France Inter). La première journée s'attachera aux problématiques de la biodiversité (avec une sortie nocturne), la deuxième aux atouts et rôles fonctionnels du bocage et la troisième à l'évolution et aux perspectives de ce paysage précieux, qui réconcilie agriculture, cadre de vie et biodiversité.

Une mobilisation autour de scientifiques et d'acteurs de terrain

Quelles initiatives peuvent enrayer son déclin ? Quelles actions de sensibilisation sont menées sur le terrain ? Autant de questions qui seront soulevées lors de tables rondes et de débats, nourris par une trentaine d'intervenants : scientifiques rattachés au Centre national de la recherche scientifique, au Museum national d'histoire naturelle, à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, mais aussi acteurs de terrain, issus du milieu associatif et d'organismes publics.  

photoA noter, sur le même sujet, la parution d'un ouvrage collectif rédigé par des passionnés et spécialistes du bocage deux-sévrien, souvent présents au Festival de Ménigoute (Alexandre Boissinot, Hélène, Jean-Claude, Hugo et Nathan Braconnier, Sophie Morin-Pinaud et Pierre Grillet) : Terres de bocage, concilier nature et agriculture, aux éditions Ouest-France (25 €). Illustré par Denis Clavreul et riche en photograhies, il sera en librairie dès le 25 avril

Catherine Levesque

 



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Aras qui rient !

breveBlu, le perroquet bleu, revient sur les écrans de cinéma à l'occasion de la sortie du film Rio 2, trois ans après le premier volet. Carlos Saldanha, également réalisateur du désopilant Age de glace, nous replonge dans l'ambiance tropicale et colorée qui avait contribué au succès du premier épisode. Pour la version française, Loránt Deutsch et Lætitia Casta prêtent toujours leur voix à Blu, un ara de Spix (Cyanopsitta spixii) domestiqué qui a grandi en Alaska, et Perla, sa compagne, installés à Rio de Janeiro avec leurs trois rejetons. Alors que Blu essaie de s'habituer à ses nouveaux voisins, il s'inquiète de voir Perla et ses poussins de plus en plus réceptifs à l'appel de la jungle…  Céderont-ils aux sirènes de la forêt amazonienne ?

 


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Rencontres au pays de Rabhi

brevePour marquer le dixième anniversaire de sa fondation en Ardèche, l’association Païolive organise les rencontres "Vivre Païolive" du 13 au 15 juin, aux Vans. Ces trois jours, qui entendent "donner un nouveau départ à une écologie recentrée sur la nature" verront se succéder des ateliers, forums, sorties de terrain, spectacles et concerts, autour d'un marché de producteurs et d’artisans. Temps fort de cette manifestation, le forum qui rassemblera Pierre Rabhi, le botaniste Francis Hallé et le journaliste Hervé Kempf. A l'issue de ces trois jours d'échanges et de réflexions, l'association souhaite déboucher sur une "déclaration" signée par de nombreuses personnes et associations, laquelle servirait de base à des engagements partagés.

> Association Païolive - Mas de Montchamp, 07230 Lablachère.
Tél. : 06 76 22 23 19.
http://associationpaiolive.blogspirit.com



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Transition écologique : le ministère demande votre avis !

breveLa Stratégie nationale de transition écologique vers un développement durable 2014-2020, qui succède à la Stratégie nationale de développement durable 2010-2013, est en cours d’élaboration. Elle propose pour les  six années à venir des orientations et des priorités pour répondre aux grands enjeux environnementaux et à leurs conséquences économiques et sociales, interrogeant nos façons de consommer, de produire, de travailler et de vivre ensemble.

Tous les citoyens qui se sentent concernés peuvent exprimer leur avis jusqu'au 20 avril 2014 en téléchargeant l'avant-projet. N'hésitez pas à diffuser l'info à vos différents réseaux !




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Coup de balai sur les prix chez FIFO Distribution,
C'est le printemps !



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Vous avez dit « permaculture » ?

Bien plus qu’une technique de jardinage, la permaculture est une approche résolument moderne et écologique qui prend la nature comme modèle et favorise la biodiversité. Résultats étonnants, jardins foisonnants, mode de vie « bluffant ».

En savoir plus ? Lisez vite Le guide de la permaculture édité par Terre vivante.



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Crédits photo : Philippe Royer, Sarah Del Ben, Lauriane Notteau, Omar Mahdi 
  Archives des anciennes infolettres  -  Conception : Tabula Rasa

FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM ORNITHOLOGIQUE DE MÉNIGOUTE
Association MAINATE, 16 bis, rue de Saint Maixent - BP 5 - 79340 Ménigoute
Tél. : 05 49 69 90 09 - contact@menigoute-festival.org
http://www.menigoute-festival.org