Édito
L'affiche du 26e Festival
Et pour le 27e Festival, nous pers�v�rerons dans cet �lan en esp�rant qu'il soit � la hauteur de vos attentes ! Nous pouvons pour cela compter sur nos partenaires fid�les et, pourquoi pas, voir en �merger de nouveaux ? L'appel est lanc�. Qu'on se le dise !
L'Ann�e internationale de la For�t succ�de � l'Ann�e internationale de la Biodiversit�... Qu'importe l'intitul� ! O� qu'elle se trouve, la Nature est source d'�merveillement. A nous de l'admirer et de la prot�ger...
Sant�, prosp�rit�, bonheur � tous. Au plaisir de vous retrouver � M�nigoute pour partager un 27e Festival !
Didier Guilbard, pr�sident de Mainate, Festival international du film ornithologique
Actualit�s
- Interview film�e de Jean-Michel Bertrand
r�alisateur du film Vertige d'une rencontre - Groupe T�tras Vosges :
une exp�rience au long cours
Yves Zabardi : � Nous faisons confiance au milieu pour voir les oiseaux ! �
Il y a un lien �vident entre Jean-Michel Bertrand et les fondateurs de Rando-Oiseaux, Christine Barte� et Yves Zabardi. Ces derniers participent au comptage des aigles royaux dans le Brian�onnais et ils montrent volontiers le film de Jean-Michel Bertrand dans leur salon cosy quand la m�t�o interdit toute sortie. Ce couple de montagnards - lui a �t� guide de haute montagne pendant vingt ans et elle est accompagnatrice en montagne - a vu germer sa fibre naturaliste en pratiquant la randonn�e p�destre dans les Alpes.
De l� est n�e leur structure artisanale, Rando Oiseaux, qui pr�sente ses all�chants voyages ornitho sur un stand, � M�nigoute. � Nous essayons de montrer � nos clients le maximum d'esp�ces, mais pas au prix de comportements inacceptables, assure Yves Zabardi. La longue-vue est notre moyen de rapprochement pour profiter d'attitudes naturelles, sans stress. Nous ne pratiquons jamais la repasse et proscrivons les imitations ou appeaux en toute saison. Nous n'employons pas de projecteur pour d�busquer les nocturnes et �vitons toujours la p�n�tration physique de milieux sensibles. Au S�n�gal, il m'est arriv� de brider un guide pour ne pas qu'il l�ve un oiseau. �
Correspondants du groupe LPO Brian�onnais, Christine Barte� et Yves Zabardi poussent plus loin cette d�ontologie en limitant les trajets automobiles � 10 % du temps global du s�jour. � Nous proscrivons le cabotage automobile qui va de spot en spot ! �, sourit Yves Zabardi. � Nous empruntons les chemins, mais jamais � l'aurore ni au cr�puscule. Dans le cadre du plan de gestion de la r�serve biologique du bois des Ayes, nous nous sommes montr�s favorables au fait de ne pas y p�n�trer, en dehors des chemins autoris�s, du 1er d�cembre au 15 ao�t. � Quant � Christine, elle met un point d'honneur � pr�parer de succulents paniers pique-nique � base de produits locaux et de saison !
De l� est n�e leur structure artisanale, Rando Oiseaux, qui pr�sente ses all�chants voyages ornitho sur un stand, � M�nigoute. � Nous essayons de montrer � nos clients le maximum d'esp�ces, mais pas au prix de comportements inacceptables, assure Yves Zabardi. La longue-vue est notre moyen de rapprochement pour profiter d'attitudes naturelles, sans stress. Nous ne pratiquons jamais la repasse et proscrivons les imitations ou appeaux en toute saison. Nous n'employons pas de projecteur pour d�busquer les nocturnes et �vitons toujours la p�n�tration physique de milieux sensibles. Au S�n�gal, il m'est arriv� de brider un guide pour ne pas qu'il l�ve un oiseau. �
Correspondants du groupe LPO Brian�onnais, Christine Barte� et Yves Zabardi poussent plus loin cette d�ontologie en limitant les trajets automobiles � 10 % du temps global du s�jour. � Nous proscrivons le cabotage automobile qui va de spot en spot ! �, sourit Yves Zabardi. � Nous empruntons les chemins, mais jamais � l'aurore ni au cr�puscule. Dans le cadre du plan de gestion de la r�serve biologique du bois des Ayes, nous nous sommes montr�s favorables au fait de ne pas y p�n�trer, en dehors des chemins autoris�s, du 1er d�cembre au 15 ao�t. � Quant � Christine, elle met un point d'honneur � pr�parer de succulents paniers pique-nique � base de produits locaux et de saison !
Catherine Levesque
Groupe T�tras Vosges : une exp�rience au long cours
Aussi �trange que cela puisse para�tre, le grand t�tras n'est pas prot�g� en France. Pis, on continue � le chasser dans les Pyr�n�es. Dans les Vosges, le tir a �t� stopp� vers 1974 .A la fin des ann�es 1970, des naturalistes constituent le Groupe T�tras-Vosges pour assurer le suivi de l'esp�ce : � A la m�me p�riode, nous avons sollicit� l'Office national des for�ts pour instaurer une gestion plus adapt�e aux exigences du grand t�tras �, se souvient Michel Munier, photographe et militant. Oiseau pi�teur, ce gros gallinac� a en effet besoin d'espaces d�gag�s, sous de vieux peuplements, de tourbi�res, de clairi�res... � Or, la r�g�n�ration par plantations artificielles d'�pic�as, apr�s-guerre, coupl�e � la cr�ation de pistes de ski alpin, lui a port� un coup de gr�ce. L'hiver, cette esp�ce se nourrit d'aiguilles de conif�res peu �nerg�tiques. Elle est donc tr�s sensible aux d�rangements. �
Au d�but des ann�es 1980, la formation d'une mission conjointe ONF/ONCFS permet de mettre en place des actions sylvicoles favorables � l'esp�ce. � Notre groupe �tant de plus en plus structur�, nous sommes parvenus � maintenir les populations � partir des ann�es 2000, notamment via l'acquisition de terrains par le Conservatoire des sites lorrains. Avec l'aide de la r�gion Lorraine, l'obtention d'un LIFE t�tras en 2010 a entra�n� une meilleure �coute des acteurs des loisirs et de la chasse sur ce sujet. �
Sur trois zones, soit 6 000 hectares, des chemins de randonn�e, de VTT et des routes foresti�res ont �t� d�tourn�s. Un espace de 150 hectares, sous surveillance, a m�me �t� totalement interdit d'acc�s. � La population de grand t�tras s'est stabilis�e � une centaine d'individus et certains �lus acceptent d�sormais de travailler avec nous �, se f�licite Michel Munier.
Aussi �trange que cela puisse para�tre, le grand t�tras n'est pas prot�g� en France. Pis, on continue � le chasser dans les Pyr�n�es. Dans les Vosges, le tir a �t� stopp� vers 1974 .A la fin des ann�es 1970, des naturalistes constituent le Groupe T�tras-Vosges pour assurer le suivi de l'esp�ce : � A la m�me p�riode, nous avons sollicit� l'Office national des for�ts pour instaurer une gestion plus adapt�e aux exigences du grand t�tras �, se souvient Michel Munier, photographe et militant. Oiseau pi�teur, ce gros gallinac� a en effet besoin d'espaces d�gag�s, sous de vieux peuplements, de tourbi�res, de clairi�res... � Or, la r�g�n�ration par plantations artificielles d'�pic�as, apr�s-guerre, coupl�e � la cr�ation de pistes de ski alpin, lui a port� un coup de gr�ce. L'hiver, cette esp�ce se nourrit d'aiguilles de conif�res peu �nerg�tiques. Elle est donc tr�s sensible aux d�rangements. �
Au d�but des ann�es 1980, la formation d'une mission conjointe ONF/ONCFS permet de mettre en place des actions sylvicoles favorables � l'esp�ce. � Notre groupe �tant de plus en plus structur�, nous sommes parvenus � maintenir les populations � partir des ann�es 2000, notamment via l'acquisition de terrains par le Conservatoire des sites lorrains. Avec l'aide de la r�gion Lorraine, l'obtention d'un LIFE t�tras en 2010 a entra�n� une meilleure �coute des acteurs des loisirs et de la chasse sur ce sujet. �
Sur trois zones, soit 6 000 hectares, des chemins de randonn�e, de VTT et des routes foresti�res ont �t� d�tourn�s. Un espace de 150 hectares, sous surveillance, a m�me �t� totalement interdit d'acc�s. � La population de grand t�tras s'est stabilis�e � une centaine d'individus et certains �lus acceptent d�sormais de travailler avec nous �, se f�licite Michel Munier.
Catherine Levesque
Deux-S�vres : un Comit� d�partemental pour la biodiversit�
Apr�s le P�le international de la biodiversit�, le d�partement des Deux-S�vres se dote d'un nouvel outil de gouvernance.
Lanc� au Festival de M�nigoute le 29 octobre dernier, par Eric Gautier, Pr�sident du Conseil G�n�ral, en pr�sence de S�gol�ne Royal, de Genevi�ve Perrin-Gaillard, d�put�e-maire de Niort, et du botaniste Francis Hall�, ce Comit� de la biodiversit� conforte la volont� politique du d�partement en la mati�re. � Le P�le international de la biodiversit� vise la diffusion des connaissances, la gestion des milieux et la conservation des esp�ces �, rappelle Dominique Brouard directeur de l'IFFCAM. � Le conseil g�n�ral intervient ainsi pour la sauvegarde de trois esp�ces menac�e : l'outarde canepeti�re, la cistude d'Europe et, depuis peu, le vison d'Europe, qui font l'objet d'�levages � des fins de r�introductions. �
Le Comit� pour la biodiversit� permettra quant � lui des �changes entre tous les acteurs impliqu�s dans ce domaine : collectivit�s, associations, chercheurs... Parall�lement � cet outil de consultation et de propositions, un comit� scientifique pr�sid� par Vincent Bretagnolle, directeur du Centre d'�tudes biologiques de Chiz�, validera l'ensemble des programmes initi�s dans ce cadre.
Apr�s le P�le international de la biodiversit�, le d�partement des Deux-S�vres se dote d'un nouvel outil de gouvernance.
Lanc� au Festival de M�nigoute le 29 octobre dernier, par Eric Gautier, Pr�sident du Conseil G�n�ral, en pr�sence de S�gol�ne Royal, de Genevi�ve Perrin-Gaillard, d�put�e-maire de Niort, et du botaniste Francis Hall�, ce Comit� de la biodiversit� conforte la volont� politique du d�partement en la mati�re. � Le P�le international de la biodiversit� vise la diffusion des connaissances, la gestion des milieux et la conservation des esp�ces �, rappelle Dominique Brouard directeur de l'IFFCAM. � Le conseil g�n�ral intervient ainsi pour la sauvegarde de trois esp�ces menac�e : l'outarde canepeti�re, la cistude d'Europe et, depuis peu, le vison d'Europe, qui font l'objet d'�levages � des fins de r�introductions. �
Le Comit� pour la biodiversit� permettra quant � lui des �changes entre tous les acteurs impliqu�s dans ce domaine : collectivit�s, associations, chercheurs... Parall�lement � cet outil de consultation et de propositions, un comit� scientifique pr�sid� par Vincent Bretagnolle, directeur du Centre d'�tudes biologiques de Chiz�, validera l'ensemble des programmes initi�s dans ce cadre.
Catherine Levesque
